
MANDATS DE PAUL GARCON
17/05/1945 AU
21/03/59
COURTE INTERRUPTION MAI 1953-NOV 1953 par Léandre MOREL.
voir explication en 1953
17 mai 1945
Nouveau conseil
municipal suite aux élections du 13 mai 1945 :
Sont élus : GARCON Paul.
(En 1910, il est exclus de la SNCF pour ses options politiques. Il est réintégré en 1913. Pendant la première guerre mondiale, sa fille Christiane, gradée militaire, fut interprète auprès des Russes. Elle travailla par la suite à la mise en place du pool charbon acier à Bruxelles.)
*
CONSEILLERS MUNICIPAUX :
MEPUIS Adolphe, GAUVIN Sophie,
elle tenait la boulangerie que tenaient les "Martin"
et par la suite les "Veys", CAUMARTIN Roger, SACHY Annuncia,
la
maman de Raymond et Michel, BERNARD Gaston, THIERRY Alfred, LENOËL Georges, JOVELIN Lucien
(qui devait devenir maire)
DURNER Léon, (il meurt très jeune) PONTHIEU Raymond,
père de Michel Ponthieu, MOREL Léandre
(qui a assuré l'interim en mai 1953) BOURGUIGNON Blanche,
femme d'Albert celui qui fut déporté, BALESDENT Raymond,
CAPRON Gilbert, oncle de Aline Bimbaud,
président du Club des Aînés.
Paul Garçon est élu maire par 9 voix contre 6 à LENOEL Georges,
BERNARD Gaston, adjoint par 9 voix contre 7 voix pour Lucien JOVELIN.
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23 août 1945
Cimetière :
MM JOVELIN, CAPRON et DURNER demandent au Conseil s'il est possible d'allouer au Comité de Résistance de la guerre 39-45 une concession perpétuelle au cimetière à l'effet d'ériger un marbre à la mémoire des victimes du nazisme allemand.

Satisfaction leur est accordée et la place de "Duchateau" leur est allouée.
La commune se réserve la concession Prud-homme si une plaque
devait être érigée
à la mémoire de tous ses enfants tombés au champ d'honneur.
"A la mémoire des victimes du nazisme.
ALLOU Roger, BAZIN Emile et Albertine, DETOURNE Omer, DUMESGE Jean,
GAMBIER René, HUZIEUX Armand et Julia."
N.B. 1er août 1946
Le conseil autorise l'inscription sur le
Monument aux Morts
des noms des résistants et déportés
de la Commune
"morts pour la France".
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SPORTS
On commence à
parler du stade :
Achat de terrains de sports
pour la « jeunesse républicaine »
Ce sont les débuts de ce qui devait
devenir le stade.

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LE
"VIEUX CAMON" EN 1947

à droite, au milieu, l'église, à droite encore, à l'avant plan, l'ancienne mairie,
Au fond, à gauche, dans le bouquet d'arbres, la place.
Le "nouveau" Camon ne devait voir le
jour que dans les années 1965
sous le mandat de Lucien JOVELIN.
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U.F.F. Union Féminine Française.
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4 mars 1946
I. Elargissement du
pont dit du marais, route de Longueau.
Le Conseil
prend à sa charge les frais d'élargissement à double voies charretières.

Le pont de Longueau. Tout à droite, la
maison de Victor Pétré.
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II. La maison Sueur d'Amiens fournit les képis des MM Pétré et Dumoulin,
gardes-champêtres. 305 francs pièce !
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27 juin 1946
le Maire demande au Conseil
l'érection d'un monument dans le cimetière de la Commune au côté de la stèle
réservée aux résistants, cette fois à la mémoire des victimes civiles de la
guerre. Il proposera pour en effectuer l'achat une souscription publique.
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5 août 1946.
M.
BARBIER, directeur de l'école prend sa retraite.
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7 novembre 1946,
la foudre tombe et endommage fortement le clocher de l'église.
La cie d'assurances départementale alloue à la Commune 11 783 francs.
Le 2
août de l'année suivante, le
coq est replacé sur l'église

et
le 30 août le Conseil décide l'achat d'un paratonnerre sur le bâtiment,
paratonnerre qui, par voie de conséquence
"abriterait une grande surface de la
commune".
Prix de l'opération 64 000 F sans compter les échafaudages, les terrassements.

Quelques mois plus tard, en juillet 1947, M. Garçon rend compte de la visite de M. SYBILI, du service de la reconstruction.
Ce monsieur était venu examiner l'état des travaux entrepris à l'église.
Travaux qui devaient continuer jusqu'à
l'achèvement complet de l'immeuble !(sic)
N.B. Il faudra attendre l'an 2000.
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Février 1947.
Urbanisme :
Pour que l'impasse de l'abreuvoir puisse être abordée sans devoir emprunter la rue Jean Jaurès, un plan d'aménagement de la Commune prévoyait le prolongement par un sentier de 2 mètres de large, de la rue Victor Mauduit.
Ce plan n'a jamais été réalisé.
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Liste des subventions accordées à cette époque à diverses sociétés :
Fanfare de Camon, Union des Combattants, Orphelinat des chemins de fer, Union des femmes françaises (U.F.F.), Football-club de Camon, Union des Déportés de Camon, Union des prisonniers de Camon, Ballon au poing, office des mutilés,
pupilles de la nation, enfants moralement abandonnés.
Pour la petite histoire,
le Conseil refuse l'achat du portrait de Vincent Auriol, Président de la République.
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31 octobre 1947.
Les nouveaux membres du C.M. Vote du 26
octobre 1947 :
DUPAS Gaston,
(il aurait pu être maire en cas de panachage) MOREL Léandre, CAUMARTIN Roger, GARCON Paul, PONTHIEU Raymond, Mlle BAUDOIN Violette, (elle sera élue adjointe, infirmière de profession, elle est accréditée auprès de la Préfecture et des services de police.Elle meurt en 2001, à
Marie-Marthe), MASSE Adalbert, MEPUIS Adolphe, BALEDENT Raymond, BERNARD Gaston, (doyen d'âge) BEAUVAIS Paulus, père de Pierre, Mme SACHY Annoncia, maman de Raymond et Michel, LEGRAND Jules, père de Jean, THIERRY Simon, GRARE Roland, DUPROT
Léon, père de Michel.
GARCON Paul, obtient 16 voix sur 17 votants. Il est élu maire.
HOLLVILLE Marius, secrétaire
de mairie.
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Maison
médicale ?
Pour l'installation d'un cabinet médical il est fait appel à 3 architectes :MM Rambour, Mille, et Gambier.
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La toiture de la Mairie est réparée : les dommages de guerre prennent à leur charge la moitié de la dépense. Montant total du devis 403 000 francs.

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novembre 1947,
Pierre Museux, curé de la paroisse
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Décembre 1947,
quelques arrêtés du Maire :
- L'aide aux
grévistes ? : les crédits de la Commune ne le permettent pas.
- Véhicules de plus de 3 tonnes
: 20 km/heure dans l'agglomération.
- Assistance aux
Vieux de Camon : le conseil qui n'est pas hostile à toute demande de secours à accorder aux vieux, mais il veut d'abord aider les plus nécessiteux.
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9 janvier 1948 :
L'école s'ouvre au Petit Camon salle Louis Bruxelles sur un terrain offert précisément par Louis Bruxelles.

N.B
Jusqu'à l'ouverture de l'école, janvier 1948, tous les
écoliers du Petit Camon, été comme hiver, devaient se rendre
à pied à l'école d'Allonville distante de 2 km 500.
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Le Conseil: décide de donner à la place de CAMON, le nom de :
« Place du Général Leclerc, 1902 Philippe de HAUTECLOQUE 1947 ».
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Achat d'une arme.
5098 francs pour l'achat auprès de M. TELLIER d'un 7,65, l'étui et 50 cartouches, en application de l'autorisation de port d'arme faite par M. Le Préfet au garde PERTUISOT, le 20 mai 1947.
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Installation d'un cabinet médical : travaux achevés en décembre 1947. 67 758 francs.
Artisans : M. RAMBOUR (menuisier), MILLE, peintre, GAMBIER, plafonneur, PONCHEL, plombier. 37 000 francs à l'architecte.
Il était situé dans la maison du Docteur Saint Aubert, rue Emile Debrie.
N.B. La maison construite construite
par M. La Salle, fut habitée par Emile Debrie, maire
de 1896 à 1912, puis par le docteur Saint Aubert qui meurt en 1975.

Robert FECAMP, médecin, habitait la maison qu'occupent aujourd'hui les Delenclos. Anciennement cette maison était louée par Bataille, le boxeur
cf célébrités.
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15 février 1948
Pierre
Museux, curé,
Réouverture de l'église :
10 mars1948
Donation BRUXELLE-DARRAS du Petit Camon pour la construction d’une école. : après un acte signé le 10 mars 1948 devant Me Néviaski.
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Mars 1948
Le "rideau des Falizes"
est
le nouvel emplacement choisi pour héberger les nomades.
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29 juin 1948
Plan d'urbanisme :
aucune raison ne motive la Commune
à adopter un plan d'urbanisme : ni son industrie, ni des motifs d'ordre touristique ou plus simplement d'organisation intérieure ne sont assez importants pour nécessiter une pareille étude.
De plus il n'y a pas lieu de retenir la suggestion de l'urbanisme relative à une zone inondable.
Le Conseil demande que l'étude du plan soit annulée.
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Stade.
Pour la construction du stade : devant Me RENAUDOT notaire à Amiens ont été acquis les terrains de BUY-DARRAS, Veuve BOURY Georgette, THIERRY Georges, CARON Georges, THUILLIER Diogène.
27 août 1948
Dans le cadre du plan de l'urbanisme,
le maire rend compte au
Conseil du P.V. d'enquête effectuée par M. MOREL au sujet du
projet d'aménagement et de reconstruction de CAMON.

Il est d'avis de donner un avis favorable à M. ROVILLAIN (l'ingénieur) concernant le mur de son jardin rue Marius Petit et de suivre son idée à savoir tracer une route directe du coin de sa propriété au pont de l'hirondelle (au fond sur la photo) en mordant sur les propriétés
qui bordent la route
complètement anéanties par les bombardements.
*

face à l'ancienne mairie, la porte qui ferme la
"vespasienne"
*
Le 5 décembre 1948,
LE THEATRE PAROISSIAL A CAMON.
"Après plus de 10 ans d'interruption la reprise des représentations théâtrales s'effectue et avec quel brio et au milieu de quel enthousiasme !" écrit Pierre Museux.
Michel SACHY, chansonnier écrit à cette époque
:
Il paraît, on l'dit, que pour la dernière fois
La section théâtrale offre à tous ses amis,
dans cette vielle salle, son spectacle de rois :
Une administration nous cherche des ennuis.
A cette extrémité, me rendant avec peine,
Je vous interpelle, Conseil Municipal,
et ose vous demander de rompre votre silence,
et dire votre pensée sur ce point capital.
Et vous, Monsieur le Maire, que je vois tout pensif,
Vous avez, c'est certain, l'art des combinaisons,
Très vite, si vous voulez, votre génie actif,
d'une belle salle des fêtes embellira Camon.
A cette proposition, vous serez second,
Votre adjoint en premier, celui qui vous lasse,
sera auprès de vous en tout intérêt
Pour donner un coup de main, en somme un coup de "Masse" !
Et toute la putaille de vos chers conseillers,
tout comme à l'ordinaire quand vous les manœuvrez,
suivra comme un seul homme.
Est-ce trop vous demander
que pour une fois encore vous les embrigadiez ?
*
17 décembre 1948
Le Conseil prend connaissance du rapport rédigé en direction de la commission "voirie" par M. CHATELAIN, ingénieur des Ponts et Chaussées.
Il propose le versement de I million de francs (à l'époque il s'agissait encore de centimes) pour que la route reliant le pont de la Borne
à la route de Corbie devienne départementale.
Il s'agissait de la rue de la vallée devenue
par la suite rue Roger Salengro.
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5 juin 1949 :
par Max Lejeune, préfet de région, et Mme la Générale,
- Inauguration de la place de Général LECLERC,

Une place débarrassée de ses tilleurs, recouverte de gravier rouge : on l'appelait
d'ailleurs "la place rouge" !
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11 juillet 1949
Pour les agriculteurs, Installation d’un point d'eau au Petit- Camon.

A proximité du C.A.T. des
Alençons, et au centre de la photo, la porte verte en métal fermait le
puits.
Le conseil réalisant que le prêt contracté auprès du Crédit Agricole ne pourra être réalisé avant un délai certain, décide d'en faire l'avance au moyen d'un emprunt de 400 000 francs.
Un
emprunt contracté au taux de 5% auprès de Raymond BRUXELLES, Jules MOLON,
Marie VAUDEQUIN, BERNARD Henri, MACRON Joseph, LUNEAU Maurice, LEPERS Charles, DETOISIEN Valère, LENAIN Emile, GODARD Adrien, DROUHAY Henri.
(N.B. Marie Vaudequin
était la femme de Omer DETOURNE abattu par les allemands à la Libération).
5 août 1949
on s'aperçoit que le débit du point d’eau de 50 litres /heure est insuffisant. Il faut donc "approfondir". Autre emprunt de 100 000
F.
A une profondeur de 47 mètres, il donne
1700 litres à l'heure.
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17 septembre 1949
Financé par les dommages de guerre, on refait la toiture de la Mairie (ancienne). 826 000 F. Entreprise PONCHEL.
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2 Novembre 1949
Face à la Mairie,
'l'ancienne" le Conseil décide la pose des tuyaux
d'évacuation pour la construction d'une
vespasienne.
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Rénovation des murs du cimetière.
Ils sont en très piteux état.
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7 février 1950 :
Le conseil désigne Mme CHARTIER Lea pour remplacer Mme GODIN Marie, trop âgée pour le remontage de l'horloge du clocher de l'église.
Madame GODIN
ne badinait pas avec
les petites filles qui n'écoutaient pas Monsieur le Curé !
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3 juillet 1950,
dans le parc ROVILLAIN, le Conseil donne un avis favorable à l'acquisition du baraquement de M. BAZIN, ancien coiffeur décédé.
Le baraquement situé au 33 de la rue Marius Petit démonté et remonté par les soins de la société sportive bénéficiaire, l'U.S.CAMON football, et
il sera utilisé comme vestiaire sur le terrain de football de la Commune.
*
Titularisation de M. MORTIER comme secrétaire de mairie.
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7 septembre 1950
La Commune adhère à la
caisse nationale des retraites des agents des collectivités locales. (C.N.R.A.C.L.) Cela prend effet le jour même de la titularisation des intéressés.
*
le Conseil évalue les biens de la Commune de Camon en vue du
renouvellement de l'Assurance Incendie .
Elle s’assure auprès de la caisse départementale au titre de l'année 1951 :
Eglise : 9 millions de
francs, Mairie-école : 6 millions, Ecole des filles 6 millions,
logement instituteur, rue Mauduit : 4million et demi,
Bureau de poste, Foyer des vieux, école du Petit Camon : 4 millions
1/2
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14 novembre 1950
Obsèques de M.
DONNETTE, directeur école des garçons.
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4 mai 1951
H.L.M. le conseil décide de prélever la somme de 1 million de francs sur les fonds disponibles en vue de l'achat de terrains pour la construction d'H.LM., rue des Déportés.
Il s'agit de la Tourelle.

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En 1951
le Conseil est saisi d'une réclamation de 15 familles logées au « Couvent » et privées d'eau. Il décide de faire procéder à l'installation d'une borne fontaine sur la voie publique.
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Réparation du bateau communal :
elle est confiée à MM PONTHIEU et GRARE pour le coût de l'opération. 30 000 francs.
Le bateau
étant jugé irréparable le conseil décide de passer commande à la société : "l'espérance" à Amiens d'un bateau style "ponts et chaussées" pour un prix maximum de 105 000 francs.

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1952
Le Conseil décide de faire don à l'Etat à perpétuité d'une parcelle de terrain du cimetière, d'une superficie d'environ 20 m² servant d'assiette à 6 tombes militaires britanniques.

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Mai 1953
Nouveau conseil municipal :
DUPAS Gaston, MOREL Léandre, Paul GARçON, LENOEL Georges, MARQUIS Edmond, BOURGUIGON Jules, SACHY Annuncia, CLAIR Maurice, FOURNIER Gaston, DETOISIEN Valère, BRUXELLE Raymond, COTTRE André, BALESDENT Raymond, MASSE Adalbert, MEPUIS Adolphe, DOUAY Georget, POIRET Georges, THIERRY Simonne
Léandre MOREL est élu maire avec 10 voix contre MARQUIS Edmond 6 voix.
Adalbert MASSE est élu adjoint (10 voix) contre LENOEL Georges.
En effet la réélection de Paul Garçon en mai 1953 avait été contestée.
L'affaire fut portée devant le tribunal administratif de Rouen qui finalement a validé son élection.
(Il reprendra ses fonctions le 15 novembre 1953).
Entre temps,
sur proposition du maire intérimaire Léandre MOREL,
le Conseil décide la création d'un poste supplémentaire d'adjoint pour la durée de son mandat, étant bien entendu toutefois que cette création n'entraînera pas de dépense supplémentaire pour la Commune .
Sur ce ,
Edmond MARQUIS, directeur de l'école CAMON Centre,
au nom des 6 conseillers de nuance communiste,
s'élève contre cette décision. Tous les 6 en guise de protestation quittent la salle.
*
Une subvention de 50 000 francs est votée en faveur des grévistes. Elle est donnée sous forme de bons de pain, viande ou charbon et au pro rata du nombre d'enfants.
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1954,
NOUVELLES MAIRIE ET SALLE DES FETES :
M. BRIAUX Albert, propose la vente de sa propriété à la Commune de Camon, « le café BRIAUX, » : maison en briques, salle de bal et de cinéma, dépendances y compris la maison située au N° 3 de la place du Général Leclerc. Surface au sol
: 900 m²

le Conseil accepte le principe de cet achat, sous réserve, qu'après étude, l'opération se révèle avantageuse pour la commune. et que, d'autre part,
l'inspection académique réserve un avis favorable au projet envisagé à savoir la construction ou l'aménagement d'un groupe scolaire avec une salle des fêtes.
25 novembre 1954,
après avoir pris connaissance de la lettre de la direction des domaines fixant à un prix
maximum de 2 500 000 F la valeur vénale de l'immeuble des époux BRIAUX, le conseil décide de surseoir à toute initiative en attendant la réponse des intéressés.
Le Conseil tenant compte de la situation des époux BRIAUX-
DELAPIERRE âgés respectivement de 78 et 76 ans, et que le mari est frappé de cécité, décide de leur laisser la jouissance de deux pièces dans l'immeuble en cause.. et il fixe au 1er janvier 1956 la prise de possession.
De fait les travaux commenceront le 1
mars 1956.
Salle des fêtes et Mairie : emprunt de 15 000 000 sur 30 ans.
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1954 :
cf "une soucoupe volante"
à Camon.
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22 novembre 1955
Adhésion de la Commune au groupement d'urbanisme d'Amiens.
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18 septembre 1956
Le Conseil accepte la donation proposée par
M BULOT Diogène et les époux HOGUET-BULOT demeurant à LONGUEAU… à charge pour le Conseil d'entretenir à compter du décès des survivants des donateurs,
le monument funéraire BULOT-CAPRON, sis dans le cimetière communal :
Dépôt de fleurs à la Toussaint et aux Rameaux.
Le conseil autorise le maire à accepter le dit
legs
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1er mars 1956
- Acquisition d'un terrain au Petit Camon pour y établir une citerne contre les incendies.
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Le 7 avril 1955
Clôture d'une ruelle : une lettre collective signée Georges Devauchelle, Hostin Lax, Damenez Arthur demande la fermeture de la ruelle sise rue Emile Debrie, entre les numéros 31 et 35. Le conseil donne son accord, mais le travail doit être financé par les demandeurs.
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22 novembre 1955
Adhésion au groupement d'urbanisme d'Amiens :
le Conseil considérant que l'extension et les aménagements de la ville d'Amiens ne pouvant être sans influence sur la Commune, que les voiries, réseaux, extensions industrielles, zonages, transports, universités etc.. ne peuvent être déterminés sans que soient considérés les intérêts communs, décide après en avoir délibéré d'autoriser M le Maire à donner l'adhésion de la Commune au groupement.
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18 Juin 1956
Peinture du pont de la Borne : le Conseil autorise le Maire, Paul Garçon à passer un marché avec la Sté BUELENS et Cie pour la remise en peinture du pont de la Borne moyennant le prix de 548 760 francs.
N.B. Il faudra attendre l'an 2000 pour la couche de peinture suivante.
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15 août 1956 :
Décès de
Pierre MUSEUX. curé de la paroisse de 1937 à 1956.
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octobre 1956
Installation du
téléphone au Petit Camon :
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2 décembre 1956
Intronisation de l'abbé
MOAL. (par Paule Roy)
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11 avril 1957
Construction de la nouvelle mairie :
16 soumissions ont été reçues ; Ont été choisis :
Charpente : DETRE,
Menuiserie : BOCQUET
Peinture : DUDAY.

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23 juillet 1957
Fanfare de Camon :
Face à la carence de la fanfare de Camon aux fêtes du 14 juillet, le Conseil décide de surseoir au versement de la subvention annuelle jusqu'à la fin de l'année, date à laquelle une décision sera prise, compte tenu de l'activité manifestée par cette société.
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18 septembre 1958
- Installation du téléphone automatique à la nouvelle mairie.
- Edmond
MARQUIS quitte la commune.
- l'école du Petit Camon entre en service.
27 février 1959
L'architecte de la salle des fêtes est critiqué, le Conseil se promet de ne plus lui proposer d'autres tâches dans la Commune.
15
mars 1960,
ELECTIONS et MANDAT DE
Lucien JOVELIN.

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