DIAPORAMA

 

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Pierre MUSEUX curé 1938 - 1956

 

Vicaire à Saint Pierre d'Amiens, il est nommé curé de la Paroisse de Camon le dimanche 13 mars 1938.

 

A la porte de l'Eglise, M BOURY, au nom du Conseil Paroissial et des habitants,  souhaite la bienvenue au nouveau Curé...

Après la profession de foi, M le chanoine GARET, tout émotionné,  rappelle qu'il y a quarante ans,  il montait dans cette même chaire de vérité en tant que curé de CAMON.

 

 

Odonné Prêtre en 1930, Pierre MUSEUX décède le 15 août 1956

Pierre Museux.

        Paule Roy écrit :

"Depuis 1930, les paroissiens de Rivery bénéficiaient déjà de  son ministère pastoral. Il venait parmi nous à Camon  étant alors vicaire à Saint Pierre d'Amiens.

Il nous prit complètement en charge le 10 mai 1931, M. Le Chanoine LENOIR ne pouvant plus assurer les messes dominicales à Rivery."

 

le bulletin paroissial mensuel de Pierre MUSEUX.

Prix de l'abonnement : 150 francs.

 

1942. LA CHORALE PAROISSIALE

Françoise Pruvot, Pierre Museux, Agnès Vaquette,

Colette Vaquette, Marie Verstraeten, Clotilde Maquerre, Raymonde Delahaye, Thérèse Delattre,

Denise Gris, Raymonde Outrequin, Jacqueline Catelain, Arlette Plet.

       

                 8 juin 1947.

        Sous le mandat de Monsieur BURY, maire de LAMOTTE-BREBIERE, en présence de nombreux Camonois venus pour la circonstance, Mgr DROULERS vient bénir la charmante église provisoire, "nichée dans la verdure".

 

 

 

Les jocistes de Longueau assurent le service d'ordre.

Dans son homélie, Pierre MUSEUX curé des paroisses se plaint des paroissiens qui travaillent le dimanche.

Il demande le respect du repos dominical et l'assistance à la messe. "Il y a des paroissiens qui font jusqu'à dix km à pied pour assister à la  messe le dimanche" dit -il.

Ce même jour est remis à Madame COUILLET, mère de 10 enfants, le prix départemental de la Ligue Féminine d'Action Catholique.

A 17 heures, la procession s'arrête au calvaire de la Herde où un reposoir est dressé.

 

 

 

 

        Samedi 2 août 1947 

            Le coq est replacé sur le clocher "un beau coq tout doré, brillant, rutilant et enrubanné. La veille comme il se doit, il avait parcouru les rues de la commune et avait été présenté aux habitants".

 

 

 

 

 

        Novembre 1947 :

        Pierre Museux écrit :

"Il faut maintenant prévoir la réinstallation de l'église. En plus des dommages de guerre il y a ceux de vétusté et leur réparation nous incombe.

Nos dépenses porteront sur l'achat d'un grand nombre de chaises, la réparation le remplacement des autels, statues, tableaux, mobilier. Le nettoyage, la réparation d'ornements et de linge d'église.

L'électricité remplaçant le gaz, j'ouvre une souscription. Il nous faudra trouver une somme d'au moins 100 000 francs."

 

                15 février 1948. Paul Garçon maire :

réouverture de l'église.

En l'absence du maire

(qui ne partageait pas particulièrement l'idéologie judeo chrétienne)

 

"suite à la demande formulée par Monsieur le Curé Pierre MUSEUX, l'église sérieusement endommagée par le bombardement du lundi 24 avril 44, est rouverte par notre Evêque Monseigneur Fourcy. 

Devant le monument aux morts, M. Marceau COZETTE lui souhaita, en termes bien choisis la bienvenue au nom des Anciens Combattants.

 

L’église se remet de l’épreuve de la guerre, écrit Pierre Museux,

« Les curés de St Acheul, du Sacré-Cœur, du Cœur Immaculé, de Longueau, de Boves, avec leurs vicaires étaient venus ainsi qu'un certain nombre de leurs paroissiens.

Les cheminots et les jocistes de Longueau avaient apporté leurs drapeaux : des scouts de St Pierre, du Sacré-Cœur et d'ailleurs assuraient le service d'ordre.

Ce fut devant cette foule nombreuse qu'à 15 heures son excellence notre évêque fut d'abord salué par les enfants de la communion solennelle.

Bernard Sachy lui lut un joli compliment, Lucette Lecomte lui remit une gerbe de fleurs.

Devant le monument aux morts, Monsieur Marceau Cozette lui souhaita en termes bien choisis la bienvenue au nom des anciens combattants.

(Marceau habitait la ferme qu'occupe aujourd'hui Robillard, l'endivier).

 

Au seuil de l'église,  Raymond  Ponthieu, conseiller municipal accueillit Monseigneur, lui parla de Camon, de ses épreuves  pendant la guerre, exprima le souhait que la reconstruction du village, commencée par l'église se continue par les habitations.
 

Puis Melle BAUDOUIN, adjointe, remit au nom de la Municipalité,  la clef de l'église à notre évêque.

Ce fut ensuite M. BUYSE qui parla au nom du Conseil Paroissial.

Au son des cloches sonnant à toute volée, la foule emplit l'église.

Monsieur le Curé, Pierre MUSEUX  salua l’évêque Mgr Fourcy, les prêtres et les autorités présentes dont M. DEROUVENOZ architecte de la Commune.

Il remercia la municipalité de la restauration de l'église et de tout ce qu'elle avait dû faire  pour y arriver, ainsi que les entrepreneurs et tous ceux qui y ont travaillé.

Puis il fit remarquer que la restauration intérieure n'était que commencée et qu'il comptait beaucoup sur l'aide de tous pour achever les travaux »

 

   

l'église en 1948

       

           

                Mars 1948 : Après les grosses réparations, l'église est ré-ouverte,  .

                    Pierre Museux écrit :

"pour l'aménagement de l'église il faut à Monsieur le Curé plus de 200 000 Fr :

Il doit payer les peintures murales, le vernissage, la décoration des autels, grilles et stalles,  l'installation de l'électricité, acheter de nombreuses chaises, chemin de croix.

Remplacer le parquet de la sacristie, réparer les statues et objets abîmés, reconstituer les armoires ornements et linges d'église,

Pour ce faire,  nous organisons une kermesse et vente de charité les 5 et 6 juin 1948. Voir ci-après.

Il ajoute : "la restauration de l'église intéresse chacun de nous puisqu'elle est la nôtre.

Ayons la fierté qu'elle soit belle et bien entretenue" !

                                                          

l'église et les stalles.

   

     5 juin 1948,

            Pierre Museux raconte :

A la kermesse du samedi 5 juin le succès de la journée apportait un démenti magistral au scepticisme de certaines personnes trop appréhensives.

De nombreux acheteurs se pressaient déjà à la porte de la salle paroissiale dès avant l'ouverture.

Les comptoirs connurent un véritable assaut et toute l'après midi l'affluence des visiteurs.

L'apéritif-concert du soir  que l'on hésitait à réaliser,  rassembla cependant une centaine de personnes qui, dans une atmosphère sympathique et pleine d'entrain,  consommèrent boisson, sandwiches et tartes tout en écoutant des chansons et des morceaux orchestrés.

 

Le dimanche après midi, sur la place de Camon, un programme des plus chargés attira une foule considérable.

Le concours de ballon au poing amena à Camon 5 équipes  d'excellence.

Les concours des bicyclettes fleuris,

Le concours du plus beau bébé et un concours de chants réunirent de nombreux concurrents.

Les jeux de boîtes, de pêche, de massacre, de loterie, virent un certain nombre de visiteurs.

Le concours de tir doté de jolis prix incita beaucoup à faire quelques cartons.

Le comptoir de friandises et la buvette permirent à tous de se restaurer et de se rafraîchir pendant la fête.

La vente des cœurs numérotés mit les fouinards en chasse pour trouver l'âme sœur !

Les bénéfices de ces journées permettront à Monsieur le Curé de couvrir une partie des frais pour la restauration intérieure de l'église.

 

 

                5 juin 1949,

 

La grand-messe fut célébrée pour les morts des deux guerres par M. l’abbé Pierre DENTIN assisté de M. Le Curé Pierre MUSEUX.

A la fin de la messe, dans une belle allocution M. Dentin expliqua le sens de la cérémonie, le symbolisme du drapeau des Anciens Combattants, qu’il allait bénir et les leçons de courage et de fraternité qu’il fallait en tirer.

Puis ce fut l’absoute chantée pour les défunts des deux guerres.

L’après midi sous la présidence effective de M. Le Préfet ainsi que des autorités civiles et militaires, remise de la croix de guerre  à Camon par le représentant de M. Le Ministre de la Guerre.

Après la visite et le dépôt de gerbes au monument aux morts et au cimetière inauguration de la place du Général Leclerc.

 

 

                4 janvier 1954 :

service funèbre pour sœur Marguerite JUMELLE de la Sainte Famille, décédée dans sa 72 ème année. Elle passait souvent ses vacances à Camon dans la famille : mère, frères et sœurs, neveux et nièces.

 

 

                3 juillet 1954 :

        LAMOTTE BREBIERE EN FETE.

     En 1955, l'église de Lamotte fut érigée en chapelle de secours et un chapelain y fut affecté le 8 juillet de cette même année.

 

 

 

 

                15 août 1956 :

                 Pierre MUSEUX

 décède  le 15 août 1956, le matin de la fête de l'Assomption après dix neuf années de dévouement à CAMON, RIVERY, LAMOTTE.

        Son frère Jacques, prêtre,   fut curé de Prouzel et des paroisses voisines,  de 1950 à 1967.

         De Paule Roy :

 

 "Mes chers amis, vous savez tous maintenant qu'à l'aube du 15 août 1956, jour de l'Assomption, notre cher abbé Museux nous a quittés. Mort cruelle et brutale pour nous tous qui espérions le garder longtemps encore, mais mort bien douce pour lui qui aimait tant la Vierge et qui lui portait un culte si fervent.

Rappelons son dernier sermon de dimanche avec quelle force il nous demandait de l' implorer en ce mois d'août et plus encore en cette belle fête de l'Assomption qui voit son couronnement et sa gloire dans le ciel.

Je ne vous ferai pas ici le panégyrique de l'Abbé Pierre Museux,

En effet à l'occasion de son jubilé, je vous avais donné dans le bulletin de décembre 1955 une image aussi fidèle que possible de cette belle et populaire figure, mais nous n'insisterons jamais assez sur l'exemple qu'il a donné d'une vie probe, toute de dévouement jusqu'à l'extrême limite des forces humaines et sur son amour de la paix et de la concorde.

Il est mort à l'aube de l'Assomption et il me semble que le Sainte Vierge a dû se pencher plus tendrement encore vers son cher fils en souvenir du jour où elle-même s'élevait pour retrouver Celui vers qui vont tous nos désirs: Notre Seigneur Jésus Christ.

Nous remercions les paroissiens de Camon, Rivery, Lamotte pour leurs dons généreux qui ont atteint les chiffres de 121 000 francs, chiffre qui sera largement dépassé lorsque seront rentrés de vacances plusieurs familles.

Cette somme servira en presque totalité à l'érection d'un monument funéraire.

        Elle sera remise à la famille de l'abbé Museux dans ce but.

 

N.B. Un très beau monument qui perpétuera dans le cimetière de Rivery et son souvenir et le geste de la population"

 

 

Jusqu'au 15 octobre (1956) c'est le père Denis,  495 route d'Albert Amiens qui assurera l'intérim dans nos paroisses.

 

        « Pierre MUSEUX vivait chichement,  raconte Pierre BEAUVAIS,

        C’était une figure !

En début de semaine, il cuisait 2 kg de pommes de terre, des harengs,… Il avait là son repas pour la semaine.

Il reprisait ses grosses chaussettes avec de la laine multicolore,

Bref le parfait paysan qui en dehors de ses devoirs de pasteur, passait de longues heures dans son jardin. »

 

"Si l'on ne s'arrêtait qu'à la silhouette du prêtre, tantôt sur sa bicyclette, tantôt sur une moto, sur un scooter, toujours chargé de sa musette, on ne lui trouverait rien de plus que n'importe quel autre prêtre, mais ce qui ne se lit pas tout de suite sur son visage, ce sont les réserves de bonté, d'affection de dévouement qu'il possède et qu'il cache , jalousement sous un abord un peu bourru parfois, c'est vrai, mais sans rancune..." P.Roy.

 

 

SUR LE THEATRE  PAROISSIAL A CAMON. 

"le théâtre paroissial P Museux"

       L'APRES PIERRE MUSEUX :

 

il y eut après lui une courte période intérimaire : ce fut d'abord l'abbé COJEAN.

"Il arrive en 1956, quelques jours après Pâques et il ne reste que quelques semaines pour aller ensuite à Forceville en Vimeu.

Il parlait bien en chaire.  Les paroissiennes surtout attendaient avec impatience son sermon du dimanche !"

          

        Puis  ce fut l'abbé Guillaume MOAL, père trappiste venu de Chine,

 « avec pour tout bagage les habits qu’il portait sur le dos ».

"Il a suffi d'annoncer que Monsieur l'Abbé MOAL nouveau prêtre que nous donne Monseigneur l'Evêque nous arrivait les mains vides après un long séjour de mission en Chine pour que la plupart de nos foyers aient eu à cœur de lui offrir un intérieur accueillant".

 

        Et quelques temps après,  Paule ROY écrit :

"le départ de Monsieur l'Abbé Cojean va à nouveau laisser seul M. MOAL  pour l'administration des 3 paroisses. Il est parmi nous depuis le mois de novembre et nous savons qu'il se dépense sans compter pour assurer toutes les cérémonies, tous les services, et pour rendre visite à tous les vieillards et malades de notre village.

Mais sans l'aide de Dieu, il lui sera bien difficile d'assurer intégralement sa lourde charge c'est pourquoi nous prierons pour que Dieu lui garde la santé et lui donne la force d'assumer la tâche qu'il accomplit chaque jour avec le sourire. "

 

Il  régenta la paroisse de Camon, 18 mois, de novembre 1957 au 13 juillet 1958...

 

 

L'abbé COL 1932 - 1954.

Entre ces deux chiffres écrit Paul Roy, 22 années. C'est le temps que Dieu avait départi à son serviteur pour exercer son ministère sur la terre.

Il me souvient de ces années 1934 - 1936, où nous le vîmes jeune vicaire, fort ému lorsqu'il s'agissait de commencer un sermon, puis, peu à peu, emporté par son sujet il nous prenait au piège de son éloquence.

Car il avait le talent ce très jeune prêtre de 26 ans, de captiver déjà son auditoire et de l'amener avec maîtrise là où il le désirait.

Nous sommes bien peu de fidèles qui pouvons dire maintenant "Je me souviens des premiers sermons de l'abbé Col" et pourtant ceux que la guerre, la mort et d'autres vicissitudes n'ont pas éloignés, se souviennent de son curieux sermon sur la prière où il nous reprochait de prier "mali, male, mala" c'est à dire mal avec un cœur à cœur et une âme mal disposés et pour des choses peu profitables pour notre salut.

Cher abbé Col qui êtes désormais sans aucun doute bien près de la Béatitude Eternelle, nous savons bien que si vous intercédez pour nous ce sera de toute votre belle âme, avec les mots qu'il faudra et pour demander ce qui est nécessaire à notre salut.

 

 

en rapport avec  l'histoire de Pierre Museux qui fut curé de Camon, Rivery Lamotte, de 1938 à 1956,  M. Gilbert GUYOT  de Rivery dénichait dans ses archives l'article paru dans le Courrier Picard, fin août 1956, article qu'il nous a fort aimablement communiqué. Qu'il en soit vivement remercié.:

"C'est dans la ferveur et le recueillement unanimes que les paroissiens de Camon, Rivery et Lamotte, ont assisté samedi matin aux obsèques de Monsieur l'Abbé Pierre Museux; décédé subitement à l'aube du 15 août (1956) dans sa 53 ème année.

Emouvantes funérailles où toute une population, entourant les autorités ecclésiastiques et civiles a voulu rendre à son prêtre exemplaire un dernier hommage de déférente affection et de profonde reconnaissance.

Originaire d'une nombreuse famille de l'Est, l'abbé Museux est ordonné prêtre le 29 juin 1930. Il est nommé vicaire à Saint Pierre desservant Rivery, puis bientôt aussi de Lamotte Brebière.

Tout de suite, son dévouement inlassable, son esprit large, son énergie indomptable et son cœur généreux qu'il cachait sous un  abord un peu bourru, lui valent l'estime et la confiance de tous.

Avec une volonté extraordinaire, il dissimulera le mal dont il souffre pour se donner sans réserve à la tâche : toujours sur la brèche, toujours prêt à rendre service.

Et l'on aimait aussi sa silhouette familière quand, par tous les temps, tantôt à bicyclette, tantôt à scooter, toujours chargé de sa musette et souvent d'une paire de béquilles, il se hâtait vers l'une de ses trois paroisses Camon, Rivery, Lamotte.

Prêtre exemplaire, l'abbé Museux était aussi un grand patriote. On sait avec quelle témérité, sous l'occupation allemande, il assurait le passage des parachutistes alliés au delà de la ligne de démarcation, entre Camon et Lamotte, ce qui lui valut d'être membre du Comité Directeur de la Résistance , à la Libération.

Levée du corps à Camon :

C'est à 10 h 45 qu'est faite la levée du corps au presbytère de Camon par le chanoine Desmarquest, archiprêtre de la Cathédrale entouré des nombreux chanoines et curés des paroisses voisines.

Le cortège funèbre va d'abord s'incliner quelques instants devant le monument aux Morts, avant de gagner l'église trop petite pour contenir la foule des fidèles, où la messe est célébrée par le chanoine Duroselle assisté des abbés Carrel et Garbe.

Auprès du catafalque, noyé de fleurs, Mgr Stourm, évêque d'Amiens, rappelle alors la vie sacerdotale du défunt animé d'un dévouement exceptionnel qui, avec tact et générosité a voulu et su faire régner la paix et l'union.

Inhumation à Rivery.

Une brève mais émouvante cérémonie a eu lieu ensuite dans la chapelle Saint Geoffroy de Rivery. La foule recueillie déborde largement sur la chaussée tandis que s'élèvent les prières de l'absoute.

Et voici le cimetière où reposera le corps de l'abbé Museux, auprès de sa maman, et dans cette paroisse qu'il a tant aimée;

Dans une délicate allocution, Monsieur Roye, adjoint, dira la peine de la population et du Conseil Municipal évoquant la belle figure du défunt dont la tombe sera à Rivery l'objet du culte et des soins vigilants de tous.

Parmi les personnalités civiles, on remarquait : M. Paul  Garçon, maire de Camon, Detoisien et Bruxelle, adjoints, Roye, adjoint représentant le maire de Rivery, Blondel, 2ème adjoint, les conseillers municipaux des communes voisines, le capitaine Moreau du C.M. 51, Pillon, secrétaire général des Anciens Combattants d'Amiens.

 

 

 

 

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