DIAPORAMA

 

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Une Mystérieuse  SOUCOUPE VOLANTE dans le ciel de Camon.

 

Jean BRETAULT, maire adjoint sous le mandat de Michel PONTHIEU, nous faisait part d'un article paru dans le  Courrier Picard en novembre 1954.

 

"Une série de témoignages dignes de foi bouleversent actuellement toute la petite cité de Camon.

Il y avait mercredi soir,  à la Mairie de la Commune, réunion du conseil municipal. (il s'agit de l'ancienne mairie).

Ces messieurs devaient examiner la multiplicité rituelle des réclamations d'impôts.

C'est vers 21 h 30 que la réunion prit fin.

 

 

Lorsque les conseillers se retrouvèrent sur le perron de la mairie, ils virent tous, sans exception, le phénomène suivant : quatre boules rouges veinées comme des agates étaient installées dans le ciel à quelque cent mètres de hauteur.

Elles semblaient dessiner les quatre coins d'un rectangle suspendu, les  petits côtés en haut et en bas.

Tout d'abord immobilisées, les boules se mirent à descendre lentement au dessus du jardin du presbytère.

A ce moment certains des témoins virent sous le reflet de la lune, un dôme blafard qui couvrait les feux rouges.

Puis les deux feux intérieurs à égale distance l'un de l'autre, semblèrent se détacher et s'abaisser davantage vers le sol dont elle parurent tâter le relief.

 

La manœuvre durait depuis cinq minutes quand un des témoins invita les autres à "foncer" vers l'endroit des feux rouges.

Ce témoin était Gaston BRUNEL, ancien maire de Camon. Il était en compagnie du maire actuel M. GARçON, de M. MASSE, adjoint, de M. PERTUISOT, garde champêtre et de MM BLANQUART et LOTTIN, appariteurs.

 

Grimpant sur les murs de clôture, il vit à son tour les feux rouges, qui, à son arrivée, remontèrent de quelques mètres et s'enfuirent à l'horizon.

 

 

 

 

   

                15 JOURS PLUS TARD dans le COURRIER PICARD :

"les soucoupes n'étaient que plaisanteries. Les engins mystérieux aperçus dans le ciel de Camon le 3 novembre, par diverses personnes, engins qui ont fait l'objet d'un article dans nos éditions antérieures, n'étaient que l'œuvre de plaisantins.

Leur supercherie a été dévoilée grâce à la ténacité des gendarmes de BOVES.

Il s'agissait tout simplement d'une plaisanterie dont les auteurs sont de jeunes  habitants de Camon.

L'engin en question était composé d'un croisillon en fer, muni à chaque extrémité d'ampoules rouges alimentées par une pile de lampe de poche, le tout maintenu dans l'air par des ballonnets.

Certains de ses auteurs ont reconnu les faits lors de l'enquête de la gendarmerie.

 

N.B. quelques uns de ces protagonistes,  sauf malheureusement Jean BRETAULT,  ont encore ce souvenir en mémoire. 

 

 

 

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