DIAPORAMA

 

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Pierre MUSEUX curé de la paroisse de 1937 à 1956.

 

Il écrit :

"Après plus de 10 ans d'interruption la reprise des représentations théâtrales s'effectue et avec quel brio et au milieu de quel enthousiasme !"

Il ajoute :

"Les travaux de réparation de la salle paroissiale se continuent. Ils sont très importants.

Il nous faut refaire tous nos décors : nous y passerons beaucoup de temps et dépenseront beaucoup d'argent mais cela est indispensable pour que nous vous donnions des spectacles agréables.

Un grand nombre d'enfants et d'adolescents de nos paroisses nous ont demandé des rôles mais nous n'avons pu donner satisfaction à tous.

Nous promettons à ceux qui  n'ont rien ou peu, de réparer cela dans la distribution des rôles des séances futures. "

 

     Plus tard, Pierre MUSEUX :

 

"L'ouverture de la salle pour les représentations  aura lieu à 14h30.

A 15 heures précises, la salle sera fermée et la séance commencera. Les retardataires ne pourront entrer que pendant les intermèdes.

Il n'est pas possible en effet pour des acteurs, de jouer pendant que l'on circule dans la salle. Qu'on se le dise bien."

La première séance théâtrale a été des plus réussies.

Je me refuse à attribuer des prix et des lauriers aux acteurs, car il faudrait en donner de trop, il faudrait en donner à tous, tous sont en effet à féliciter, pour leur verve, leur ardeur ou leur enthousiasme.

De plus le jeu particulier de chaque acteur plaît plus ou moins aux spectateurs.

En tout cas, au cours de cette séance, il y en a eu pour tous les goûts et tous les genres.

Dès le début,  la salle est conquise par les suites inattendues et drolatiques lorsque les élèves passent successivement de l'histoire, aux sciences, à la géographie ou à la morale dans le sketch de J.P. Mercier : CHACUN SON TOUR.

 

 

 

Dans "LA BABILLARDE" d'Emile Matthieu, nous constatons qu'affligés d'insupportables défauts, certains ne s'aperçoivent même pas du grotesque et du ridicule de leur état.

Quel verve, quel débit, quel élan ! C'est vraiment bien. Mais quelle leçon et quelle honte aussi !

 

 

Avec "LA FARCE DE CUVIER" de Noël Oudon, nous assistons à une scène de ménage. Ce qui est hélas trop fréquent de nos jours !

Mais, enfin, comme cela se doit, le mari reprend ses droits : tout est bien qui finit bien.

Augustine, nièce espiègle et imprudente, reçoit une sévère leçon et apprend à ses dépens ce qu'il en coûte de se moquer d'une tante dont l'infirmité fut guérie inopinément.

 

 

Tel est le thème de LA SOURDE QUI ENTEND, de Noël Oudon.

Mme Mounet, dans LA 1er CLIENTE de Gabriel d'Hervilliez, reste indifférente aux malheurs des autres et même trouve spirituel d'en excuser l'auteur.

Mais subitement, changement  d'attitude, quand elle-même à son tour,  d'un malheur semblable devient la victime, et quelle exaspération alors !

 

 

Trop de parents hélas ! pensent plus à l'extérieur de la communion solennelle qu'à la préparation intérieure et sérieuse de leurs enfants, telle est la démonstration de la pièce "RIBOULDINGUE" de Grégoire Leclos.

Cette dernière pièce jouée avec brio, termine d'une façon remarquable cette magnifique séance.

La prière dYvonne et l'apothéose lumineuse finale émeuvent bien des assistants.

Attention ! Retenez bien la date du 13 mars 1949 à 15 heures et inscrivez de suite sur votre calendrier afin de ne pas accepter d'autres engagements pour ce jour-là.

 

 

Le 1ère séance a été fort appréciée écrit-il. Beaucoup affirment qu'ils ne manqueront pas la seconde et feront même de la propagande autour d'eux, car des spectacles de cette qualité et avec de tels acteurs, ce sont des occasions qu'on ne laisse pas passer et qui valent et paient bien du dérangement.

 

        le 6 décembre 1948 :

31 acteurs sur les planches sans compter les artistes des intermèdes et les chanteurs.

« la lecon d’Arlette » par les jeunes de Camon (Section Filles)

« le marché noir » de Gabriel d’Hervillez,

Sans vouloir de privilège pour aucun, cependant une mention spéciale à la petite MARGOT six ans je crois, petite fille d’un ancien qui débuta à peu près à son âge sur la scène de notre ancienne école libre, il y a bientôt 60 ans…

                          

 

        13 mars 1949 :

on joue la pièce :« une fleur », c'était  le jour anniversaire de l’installation du curé comme prêtre de la paroisse le 13 mars 1938.

 

           20 mars 1949 :

« la leçon d’Arlette » de M. H de Roanne, puis 

« Madame reçoit » de Maurice Hennequin  sur l’hypocrisie des relations « mondaines »

« Ces dames aux chapeaux verts » de Germaine Acrement.  Les gens maniérés  au point d’en être ridicules et la critique des fausses dévotes

 

    13 novembre 1949.

 

Les acteurs présentaient un drame inédit : "les déboires de Mirette".

"Je conseille aux mamans, écrit Pierre Museux, de ne pas amener leurs bébés car cette atmosphère n'est pas indiquée pour eux.

Pour ceux, un peu plus grands, qui ne sont pas en état d'en profiter, cette inaction ne leur convient guère. Il vaudrait mieux, ou les faire soigner ou les confier à quelque parent, ami et voisin". Écrit encore P. Museux.

 

 

Jouait entre autres acteurs,  Nicole, la sœur de Weinachter, la fille du chef de musique de l'époque.

C'est ainsi que successivement ont été joués :

            "le trac du petit pâtissier", "Tante Line", "Mademoiselle Lalie fait du spiritisme", "Professeur Johanny et son sujet Dolly"," le triomphe de Flore..."..

 

    19 mars 1950

« Une charmante nièce » présentée par les fillettes de Camon,

« Prête moi ta femme » interprétée par les « grands » de Camon.

 

7 mai 1950

Les Jardinières de Trianon, L’Eulalie et la Brossine,  Eugène chef de gare, L’effroyable secret.

 

            1950-1951

Successivement :

Pierre et Jeanne,     Les deux belles-mères,  Les heures obscures,     Le cas de réforme,  Plus fort que la haine...

 

 

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