DIAPORAMA |
1845, 6 novembre Le Calvaire de la Commune.
Il demande un secours pour l’aider à replanter un calvaire existant au centre de la commune. Tombé cette année en vétusté, l’arbre de la croix n’étant qu’en bois et le pied de cet arbre se trouvant entièrement "gâté", des accidents fâcheux sont à craindre. Comme cet endroit est la passage le plus fréquenté, et qu’il est bon que le signe de notre Rédemption soit maintenu en ce lieu, il conviendrait qu’une croix en fer vienne remplacer celle en bois. Elle serait plus solide, de plus longue durée. Mais la Fabrique ne peut à elle seule supporter financièrement la dépense. Elle prie le conseil municipal de lui accorder un secours sur les revenus communaux à l’effet de l’aider à faire face à cette dépense. Le conseil municipal reconnaissant que cette dépense est utile pour l’intérêt général des habitants de la commune, même pour les étrangers passant, après s’être assuré que la Fabrique ne possède pas les ressources suffisantes pour y faire face, est d’avis de prier Monsieur le Préfet de vouloir bien autoriser le Maire accompagné de 2 commissaires et du receveur municipal, à faire au profit de la dite Fabrique la vente de 30 arbres, tant ormes que frênes, existant dans l’intérieur du cimetière, (l’ancien qui entourait l'église).Ces arbres n’auraient pas pu subsister plus longtemps en raison de leur gêne pour les inhumations. En effet, le cimetière a besoin de maintenir toute son étendue à cause de la nombreuse population de la commune. (quelque 1200 habitants) Les arbres désignés peuvent être évalués approximativement 8 francs chacun. Conclusion : Le "nouveau" Calvaire sera inauguré le 3 mai 1846. Il est l'oeuvre de Ernest Decourcelle, maréchal à Camon. La pierre qui porte cette croix est une pierre dure de Senlis extraite des carrières de Valotru, Cette pierre a été livrée par le sieur Victor Pichon, fabricant de monuments à Amiens. 1m 60 de hauteur sur 85 cm de façade et 60 cm de côté. Le Christ en fonte pèse 50 kg. La croix pèse en tout 350 kg..
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Elle pèse au total 200 kg. Le Christ en fonte pèse 30 kilogs Une plaque de cuivre derrière la Croix précise l'année de son érection (1880).
* 15 mai 1894 : Norbert Darras, maire.
le conseil municipal décide de ne pas réparer la grille en fer du calvaire mais d'en financer une nouvelle. "Cette clôture est susceptible d'être heurtée par les bestiaux. Alors il conviendrait, au lieu de dépenser une certaine somme pour ainsi dire en pure perte d'affecter à ce sujet une somme beaucoup plus considérable et de clore au moyen d'une petit grille en fer qui, indépendamment de la solidité, ajouterait à la beauté du Calvaire." En fait le travail a été exécuté par sieur BELLEGUEULE dont la chapelle funéraire vient d'être transformé en columbarium.
14 août 1920 Emile Coffin, maire (1919-1921)
Le Conseil autorise le maire à passer un marché avec M. ROZE sculpteur afin d'ériger un monument aux enfants de Camon morts pour la patrie. Prix 11 000 francs. Le monument devait être érigé au carrefour de la rue du Ponchet et de l'Impasse de l'Abreuvoir. *
le 10 avril 1921 Emile Vadier, maire (1921 - 1924). Sur proposition de Monsieur l'adjoint Gaston BRUNEL, le Conseil Municipal décide :
C'est aussi l'avis de Monsieur Albert ROZE, sculpteur sollicité d'Amiens.
1921 Inauguration du Monument. Emile Vadier, maire.
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Pierre et François.
Croix de guerre 1939 1945 avec étoile de vermeil.
Après la visite et le dépôt de gerbes au monument aux morts et au cimetière, ce fut l'inauguration de la place du Général Leclerc. *
23 juin 1983 :
Protestation véhémente notamment des Anciens Combattants.
* 8 mai 1986
* mars 1995 Vers un déplacement du monument aux Morts ? Le terrain situé à l'intersection des rues Marius Petit, du 11 novembre et de la place du Maréchal Leclerc pourrait recevoir le monument aux Morts dont le déplacement est envisagé depuis longtemps. aucune suite n'a été donnée à cette
éventualité qui, le moins que l'on puisse dire, à l'époque ne fit pas
l'unanimité, sans parler du refus catégorique des *
2001 : Le Monument aux Morts est restauré sous le mandat de M. Ponthieu. -1995 - 2001.
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MORTS POUR LA FRANCE. 1914 - 1918 :
1939 - 1940 : BELMER Jean-Pierre, DARRAS Denis, BERNARD Marceau, DELAHOUSE Jean, BRUNEL Paul, BRUNEL Pierre, GODARD Henri, NORMAND Robert, CORETTE Maurice, THIERRY Paul, DOUCHET André.
* RESISTANTS INSCRITS SUR LA STELE DU CIMETIERE : ALLOU Roger, BAZIN Emile et Albertine, DETOURNE Omer, DUMESGE Jean, GAMBIER René, HUZIEUX Armand et Julia.
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LES RESISTANTS.
Né le 6 juillet 1910 à Marcelcave. Massacré lle 18 septembre 1942 à Auschwitz (pologne) Entre dans la résistance dès sa démobilisation en août 40. Responsable F.T.P. (Francs Tireurs et Partisans), arrêté suite au sabotage de la gare en mai 42, il est déporté début juillet 42. BAZIN Alphonse. Né le 1er septembre 1880 à Amiens. Membre actif des F.T.P. Arrêté en 1943 lors d'une grande rafle, il est déporté à Buchenwald. Libéré en avril 45; rentre à Camon pour y mourir le 30novembre 48. BAZIN Emile, Julien.Né le 22 juillet 1911 à Amiens. Décédé à Flossenburg (Allemagne) le 14 avriel 45.Membre actif des F.T.P.Arrêté en 1943 ( en même temps que ses parents) il est déporté à Buchenwald. En avril 45 il fait partie de la même colonne d'extermination que Lucien JOVELIN. Mais, comme tant d'autrres, il ne put soutenir cette marche et fut abattu sur place d'une balle dans la nuque aux environs de Flossenburg. BAZIN, née QUENNEHEM Albertine, Georgette. Né le 23 mars 1890 à Amiens. Décédée le 30 mars 45 à Ravensbruck (Allemagne). Membre actif des F.T.P.Arrêtée en 1943 (en même temps que son mari et que son fils), elle est déportée à Ravensbruck. Elle y est morte de misère le 30mars 45 à quelques jours de la libération du camp. BOURGUIGNON Jules, Georges, Albert. Né le 25 juillet 1887, à Mervielle au Bois (80) décédé le Ier novembre 64 à Camon. Conseiller municipal déchu par Vichy le 20 février 40.Résistant, déporté à Buchenwald où malgré son âge il a toujours fait son devoir. A son retour, il est président de la section locale de l'A.D.I.R.P. Il décède à CAMON en 1964 des suites des mauvais traitements subis. DEHORTER Clovis, Albert, Julien. Né le 3 décembre 1895 à Lederzeele (59). Décédé le 15 octobre 42 à Auschwitz. Responsable F.T.P. il travaille avec Roger Allou. Arrêté suite au sabotage de la gare en mai 42, il est déporté à Auschwitz début juillet 42 où il est massacré le 15 octobre de la même année. Jean CATELAS. Membre central du P.C. guillotiné par les bourreaux du régime de Vichy. Fils d'artisans bonnetiers, J.C. s'était engagé dans le militantisme syndical et politique très tôt. En 1938 lors du Front Populaire il est élu député. Il devait occuper son siège jusqu'en 1940 lorsque les députés communistes furent exclus de l'Assemblée Nationale. Il a payé de sa vie sa résistance à l'oppression nazie et aux collaborateurs de Vichy. DUMESGES Jean-Edmond. Père de Christiane PONTHIEU. Né le 30 mars 1901 à Amiens. Décédé le 9 mai 45 à Paris (19ème). Renvoyé de la SNCF par Vichy, il continue de militer au sein des F.T.P. Déporté à Buchenwald il fait partie de la même colonne d'extermination que Lucien JOVELIN. Il parvient à Paris où il est foudroyé par le typhus sur les marches de l'hôtel Lutetia le 9 mai 45.HUZIEUX Armand, Raoul. Né le 8 juillet 1886 à Amiens, décédé le 24 août 44 à WEIMAR-Buchenwald. Conseiller municipal déchu par Vichy le 20 février 40. Militaire F.T.P. il est déporté à Buchenwald (avec son fils Armand)et en même temps que son épouse. Il fut tué pendant le bombardement du camp le 24 août 44. HUZIEUX née DELBART Marie, Julia, Flore. Née le 17 décembre 1882 à Miraumont (80). Décédée fin mars 45 à Ravensbruck. Militante F.T.P. elle est déportée à Ravensbruck en même temps que son mari et son fils.Elle est morte de misère fin mars 45 à Ravensbruck à quelques jours de la libération du camp. MONTANDON Alfred, Joseph (père) Né le 3 avril 1895 à Amiens. Décédé le 18 octobre 50 à Camon. Interné au stalag II B comme otage, de mai 40 à décembre 40 il est ensuite déporté à Buchenwald. Il décède à Camon quelques années après son retour. MONTANDON Alfred Alexandre (fils) Né le Ier juillet 1914 à Camon, décédé le 21 mar 66 à Camon. Résistant, déporté à Buchenwald. PETRE Victor, Charles, Marie Né le 10 septembre 1895 à Montdidier. Décédé le 9 janvier 50 à Camon. Résistant, s'occupant en particulier de l'imprimerie clandestine. Il est déporté.
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11 novembre 2003, avec Jean-Claude Renaux,
Lors de la cérémonie, les enfants de Camon ont voulu évoquer les héros.
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