la VESPASIENNE.
Au 16 de la rue Jean Jaurès, l’ancien presbytère, une superbe maison construite en 1867.
Tout à côté une porte, style porte de garage.
Cette porte bloque l’accès à l’ch’écheu, ce rieu aujourd’hui comblé qui recevait les eaux de la célèbre vespasienne de Camon.
porte blanche à gauche entre les voitures.
Michel SACHY, notre chansonnier des années 1950
évoque cette construction
décidée par le maire Paul Garçon, le 2 novembre 1949.
Michel Sachy lors des spectacles en plein air sur la place de Camon devant le café Joseph Warin (le Reinitas d'aujourd'hui).
"Pour nous obliger de pisser un peu, de pisser souvent, quand même,
Nos chers conseillers nous ont tous voté,
De larges crédits pour soulager la vessie,
Et que pour toujours d’eux on se souvienne
Ils nous ont fait don d’une vespasienne,
Et, depuis ce temps devant la mairie,
On peut épancher ses folles envies.
Les contribuables, gens pleins de malice, ont critiqué le bel édifice,
Quoi, n’y a –t-il pas dans notre Camon
Autre chose à faire pour gaspiller not’pognon ?
Promenez vous dans toute la commune,
Vous ne trouverez pas de quoi dépenser une thune ?! :
L’état de nos rues est assurément
Comme le « tour de ville » on n’peut plus satisfaisant !!!
Notre République qui voit s’écrouler plusieurs fois par an, tous les cabinets,
Devrait faire appel à notre génie,
Pour lui en faire un qui dure la vie,
Et nous, à Camon, comment on s’rait fier
Pour le créateur de not’ pissotière !
De contentement devant la Mairie,
Pour arroser ça, on ferait son p’tit pipi".
N.B. le « tour de ville » ancienne appellation de la rue P.V. Couturier.
27 août 1948, Paul Garçon, maire,
"Le conseil Municipal est unanime à demander le tracé direct du ruisseau qui sert à l'écoulement des "eaux" de la Vespasienne. En effet, le tracé du ruisseau dit "écheu" n'étant que courbes ne facilite pas l'écoulement !"
*
LA PISCINE DE CAMON 1950
Avec Pierre BEAUVAIS,
"Quand ont était gamin, c'était notre piscine.
Je ne te parle pas des sangsues qui s'accrochaient à nos jambes.
Les filles n'étaient pas en reste.
Les voisins n'étaient pas tous très heureux de nous voir.
C'était notre grande distraction en été.
On n'a jamais été malade".
AU FOND DE L'IMPASSE DE L’ABREUVOIR
Dernière mise à jour : lundi, 26. novembre 2007