DIAPORAMA

 

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Emile DEBRIE  1896  - 1912

 

        3 et 10 mai 1896.   Nouveau conseil municipal.

DEBRIE Emile, DUBAS Ferdinand, THUILLIER Hubert, COZETTE Clovis, GEOFFROY Fernand, BILLEBAUD Alphonse, TELLIER Aurêle, FLAMENT Valère, LAMBERT Octave, GUERARD Louis, GRARE Arthur, DOURLENS Frumence, PONTHIEU Auguste, FLORET Victor, DUCATEL Georges, DARRAS Alphonse.

 

 

        12 mai  1896.

          Sous la présidence de M. Guérard doyen d’âge, Emile DEBRIE, médecin, est  élu maire

par 15 voix sur 16 votants. Adjointe Marie FRION

 

La maison qu'il occupait, rue de la Herde.

Rue qui par la suite devait s'appeler rue Emile Debrie.

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Traitement du médecin des pauvres :

Le maire informe le Conseil  que, pour éviter toute incompatibilité entre les fonctions de maire et celles de médecin des pauvres,  déclare renoncer au traitement qu’il reçoit de la Commune pour la constatation des décès et les soins qu’il donne aux malades indigents.

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17 AOUT 1897

Villers bocage sollicite l’autorisation d’établir le 2ème mercredi de chaque mois à 9 heures de matin, sur la place communale et les rues adjacentes un marché à bestiaux. 

Avis favorable du conseil.

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28 octobre 1898

 

STATUTS DE L'ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS ELEVES DE L'ECOLE PUBLIQUE DE GARCONS DE CAMON.

cf Anciens et anciennes élèves.

Le président : Victor Mauduit,

vice président  : Marius Petit, trésorier secrétaire : A. Dufour.

Les membres du comité : Ponthieu, Vadier, Renard, Catelain, Fossé.

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Le Conseil après avoir pris connaissance de toutes les pièces concernant l'entretien du calvaire de la rue de la Herde, donne décharge à Monsieur COZETTE Frumence de toute obligation concernant l'entretien de ce calvaire à la condition que Monsieur COZETTE renonce à tous les droits qu'il pourrait avoir sur le dit calvaire.

 

 

"Le Conseil de Fabrique de Camon m'ayant donné décharge de toute obligation concernant le calvaire de la rue de la HERDE, je renonce à tous les droits que je puis avoir sur le dit calvaire"

                                        fait à CAMON le 1er mai 1900, signé COZETTE.

 

20 MAI 1900.

Nouveau conseil municipal : 

DEBRIE Emile, DUBAS Ferdinand, THUILLIER Hubert, COZETTE Clovis, GEOFFROY Fernand, BILLEBAUD Alphonse, TELLIER Aurêle, FLAMENT Valère, LAMBERT Octave, GUERARD Louis, GRARE Arthur, DOULENS Frumence, PONTHIEU Auguste, FLORET Victor, DUCATEL Georges, DARRAS Alphonse.

Emile DEBRIE réélu maire. Octave LAMBERT : adjoint.

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23 MAI  1901

Les Camonois demandent un bureau de poste. cf PTT.

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        27 mars 1902

Acquisition du tableau des droits de l’homme et du citoyen.Il se trouve aujourd'hui en mairie salle des mariages.

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6 avril 1902

Monsieur le curé et la Croix du Landit.

 

 

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       27 septembre 1902

Victor MAUDUIT, l’excellent et zélé instituteur de Camon, collaborateur dévoué de la municipalité comme secrétaire de mairie,  prend sa retraite.

Qu’en cette occasion pour lui prouver notre reconnaissance et notre  profonde estime,  il y a lieu d’offrir à ce modèle des serviteurs du peuple, un souvenir matériel.

Le conseil décide

1° qu’un objet d’art sera offert en son nom à M. Mauduit

2° que la dépense occasionnée par l’achat de cet objet sera couverte par une souscription personnelle et collective des membres composant le conseil municipal de Camon.

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le 21 juin 1903

40 anarchistes, anticléricaux s'opposent physiquement au déroulement de la procession de la Fête-Dieu dans les rues de Camon

 

la procession descend la rue de l'Egumont. (Karl Marx)

 

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11 FEVRIER 1904

Réparation de la toiture de l’église : le maire expose qu’il a dû faire réparer la toiture en juillet sans avoir eu le temps de convoquer le conseil vu l’urgence des travaux en une saison d’orages fréquents.

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        15 mai 1904 : NOUVEAU CONSEIL.

 DEBRIE Emile, THUILLIER Hubert, RIVIERE Gustave, COZETTE Clovis, HUGUES Amédée, PONTHIEU Auguste, LAMBERT Octave, FLAMENT Valère, DUCATEL Georges, FLORET Victor, TELLIER Aurèle, BILLEBAUD Alphose, DARRAS Adolphe, GRARE Arthur. DOURLEN Frumence, DUBAS Ferdinand.

Emile DEBRIE : maire  Adjoint Octave LAMBERT.

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        24 mai 1904

M. FLORET Victor demande le renouvellement des plaques indicatrices des noms de rues devenues complètement illisibles.

M. Le maire ajoute que « ce peut être l’occasion de moderniser les noms de certaines rues. » !

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15 novembre 1904.

cf les chapitres sur l'enseignement. 

et la situation des écoles.

 

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27 FEVRIER 1906

CONSEIL DE FABRIQUE. L'EGLISE, LE BATIMENT.

Le conseil prie de Préfet d'envoyer d'urgence un architecte.

Il y aurait lieu en effet d'interdire la circulation autour de la dite église parce que tout récemment des blocs de pierre considérables se sont détachés du haut d'un pilier contrefort du clocher et aurait pu blesser grièvement les passants. D'autres pierres sont susceptibles de tomber.

 

 

De plus, le Conseil de Fabrique ne saurait plus garantir la sécurité des paroissiens à l'intérieur de l'église.

Il s'est produit depuis 20 ans tant d'infiltrations d'eau à travers les toits mal réparés et les terrasses mal entretenues que le bâtiment, en tout cas très endommagé, paraît menacer ruine sur plusieurs points.

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    8 mars 1907

Location du presbytère :cf Garet

 

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 14 Août 1907.

La séance étant ouverte le président expose au Conseil qu’ayant appris la prochaine mise en vente de l’ancienne école congréganiste, il s’était demandé si il n’y avait pas intérêt pour la Commune d’acheter cet immeuble pour y installer l’école des filles., ce qui aurait pu faire réaliser une grande économie relativement au projet de construction voté depuis deux ans.

N.B. cette école tenue par les soeurs de la Sainte Famille d' Amiens s'élevait à droite de la salle Aragon d'aujourd'hui. cf saintefamille

 

ce qu'il restait en juillet 1994 -cf sainte famille.

 

M. L’inspecteur et le représentant du liquidateur sont venus examiner l’immeuble en présence de M. Devauchelle conseiller municipal délégué et de M. Hubert Thuillier maire adjoint.

De cet examen il résulte qu’en l’état actuel on ne pourrait tirer qu’une classe  des 2 classes trop restreintes de l’école privée et que l’acquisition de l’immeuble ne dispenserait pas du besoin de construire deux autres classes.

Dans ces conditions, la Commune n’a pas intérêt à installer l’école des filles dans l’ancienne école privée et de l’avis des personnes compétentes, il y a lieu d’abandonner ce projet qui serait plus onéreux que le projet auquel le Conseil s’est arrêté en 1905.

Mais l’inspecteur se demande s’il n’y aurait pas intérêt pour la Commune à installer la 3ème classe de l’école des garçons dans la mairie actuelle et à transférer la mairie dans le local à vendre. Cela dispenserait de construire dans l’école des garçons sauf en ce qui concerne le préau.

 

 

D’autre part la Commune posséderait dans le nouvel immeuble un local propre à l’installation d’une école maternelle qui est à prévoir dans des temps très lointains, lorsque Camon aura atteint 2000 habitants.

En attendant,  on pourrait faire de l’école privée un logement d’adjoint ou d’adjointe mariée ce qui ferait une économie annuelle de 144 francs d’indemnité de logement.

Le Conseil après avoir considéré

qu’il y aurait que gêne et incommodité à déplacer la mairie,

Considérant d’autre part qu’un préau serait quand même nécessaire à l’école des garçons et que les frais occasionnés par sa construction et par  l’aménagement de la mairie en classe seraient plus considérables que la construction d’une 3ème classe à l’école des garçons d’autant qu’on ne bénéficierait plus de la subvention de l’Etat,

considérant qu’en présence des dépenses que la Commune va s’imposer pour les nouvelles constructions,  il lui serait difficile de faire actuellement l’avance des frais d’un local pour une école maternelle hypothétique qui ne sera pas créée avant plus de 50 ans…

décide qu’il n’y pas lieu de donner suite à la proposition d’acquérir l’immeuble de l’école privée,

décision prise à l’unanimité des membres présents.

 

L'école des filles sera là, rue Moyenne appelée par la suite rue Raymond Lefebvre.

 

    école des filles.

 

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        13 FEVRIER 1908.

Sursis d’incorporation pour M  FLET René, Arthur, Julien  (fils de Charles) de la classe 1907.

Motif : le futur instituteur  termine ses études à l’école normale d’Amiens.

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        21 JUIN 1909

 Vente de tourbe en 1910

Travaux à l'église : Le maire explique au conseil que la toiture de l'église est en très mauvais état et qu'il y a urgence d'en faire la réfection. .

Devis de M. CUVILLIER, architecte, marché à l'amiable avec AZERONDE Louis.

 

la quincaillerie Azeronde.

 

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'"l'écheu" : réclamation formulée par le sieur FRION concernant "l'écheu". Considérant que le "courant" dit "l'écheu" existe depuis un temps immémorial, et que d'après l'acte d'acquisition de la propriété,  M. FRION doit supporter les charges et servitudes existantes, le Conseil estime n'avoir aucune suite à donner à cette réclamation.  Mais, dans le but d'être agréable à M. FRION, promet d'y faire passer les cantonniers aussi souvent que possible.

N.B. L'écheu, sorte de rieux qui servit de déversoir à la vespasienne installée face à (l'ancienne) mairie.

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CIMETIERE, le nouveau : désormais les concessions trentenaires seront concédées derrière les concessions perpétuelles, côté gauche, et sur une bande longeant la haie vers les champs.  Les concessions temporaires seront concédées, côté droit, sur une bande longeant la haie vers le village.

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        14 OCTOBRE  1909

HOSPITALISATION de M.X

Le conseil municipal, vu la note de frais de l'Hôtel Dieu concernant le sieur M.X

« considérant que le dénommé est toujours domicilié à Camon où il réside,

    Qu'il gagne 7 à 8 francs par jour quand il veut travailler et qu'il s'en vante constamment,

    que c'est un ivrogne enragé,

    qu'il ne s'est adressé à personne du pays au sujet de sa blessure,

    que sa blessure vient d'une rixe,

il lui appartient de se faire solder par son adversaire, qu'au besoin son fils doit se charger de cette besogne »

 

Le Conseil est donc  d'avis que le sieur M.X peut facilement subvenir à ses besoins, qu'il n'y a pas lieu de prononcer son admission sur la liste d'Assistance médicale.

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    27 NOVEMBRE  1909

cf LA TOURBE :

TELEGRAPHIE et TELEPHONIE :

Le maire expose que nombre de commerçants et d'habitants sollicitent  l'installation d'un bureau télégraphique et téléphonique.

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        11 FEVRIER  1910

Chaises de l'église.

Question de Auguste PONTHIEU concernant les chaises de l'église prêtées aux sociétés de la Commune.

Le Maire fait remarquer 

1° qu'aucune plainte ne lui a été adressée

2° que le mobilier communal n'est employé qu'au profit des habitants.

En conséquence, le Conseil décide de n'exiger aucune redevance pour les prêts ultérieurs.

 

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21 JUIN 1910

VENTE DU PRESBYTERE : le conseil considérant que la maison d'usage du presbytère est dans un complet état de délabrement, que d'importantes réparations doivent y être pratiquées et que les dépenses dépasseront de beaucoup le prix de location et ce, pour une période de 10 ans, estime qu'il y a lieu de vendre dans l'intérêt de la commune la dite maison  située rue du Moulin. (ex rue Chevalier La Barre)

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        17 NOVEMBRE 1910

Le maire donne lecture d'une lettre qu'il envoie au  receveur de l'enregistrement :

« le Conseil considère que dans une  commune de 1715 habitants,  il est toujours utile et nécessaire de pouvoir  se procurer sur place une feuille de papier timbré.

Il émet le vœu de confier la vente du papier timbré au receveur buraliste de Camon. »

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23 AOUT 1911

PRESBYTERE

Le Conseil considérant

    que pendant plusieurs années M. Armand GARET, curé de Camon (1898 – 1911) n'a jamais exigé aucune réparation du presbytère,  et  que, de ce chef,  il a évité à la Commune des dépenses importantes,

     d'autre part que son successeur, l’abbé FLEURY (1911 – 1917) a dû effectuer des réparations aussi coûteuses qu'importantes évaluées à 2000 francs,

le conseil, pour ces raisons, est d'avis de faire remise du 2ème trimestre 1911 de la location du dit immeuble.

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    19 MAI  1912

Nouveau CONSEIL MUNICIPAL

RIVIERE Gustave DEBRIE Emile, ANGOT Casimir, BRIAUX Athon, THUILLIER Hubert, COFFIN Alfred, COZETTE Clovis, MARCONVILLE Félicien, DUCATEL Georges, GRARE Arthur, CATELAIN Léon, VASSEUR Raoul, DELAVIER André, MASSE Alfred, FLAMENT  Valère, LEFEVRE Abel.

Emile DEBRIE est réélu maire.

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27 SEPTEMBRE 1912

GRARE Arthur, adjoint donne lecture de la lettre de démission de M. DEBRIE, démission  acceptée par le préfet en date du 8 septembre 1912.

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Monsieur GRARE sera maire de la commune de 1912 à 1918.

 

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 ELOGE FUNEBRE

1910 Emile DEBRIE fait l'éloge de

Auguste PONTHIEU

grand père de Michel Ponthieu, ancien maire.

 

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