
Abbé Armand GARET 1898-1911
Abbé Armand GARET
fut curé de Camon du 18/08/1898 à 1911)
Il meurt à Bernaville le 28 février 1947, à l'âge de 87 ans.
A Camon, il créa
les
jardins ouvriers
"il pousse des pointes hardies en des matières qui n'avaient qu'un rapport lointain avec la fonction sacerdotale,
écrit à son sujet Paule ROY.
Tel cultivateur m'assurait récemment qu'il avait mis à profit avec d'heureux résultats les indications reçues de lui sur les engrais.
On m'affirme que des médecins utilisent encore ses leçons sur le présence des sels dans les végétaux et l'emploi du sel marin." écrit de lui l'abbé Lethellier.
Il dénonçait avec des exemples à l'appui,
les injustices de la grande industrie contemporaine.
Jeune prêtre, fils de petits paysans, il
avait été ému profondément par la misère des ouvriers, le manque d'hygiène
morale des grandes usines...
Il
dénonça avec vigueur les injustices de la grande industrie contemporaine.
N.B. Initiative
qui étrangement faisait penser au
"jardin des
compagnons" des années 2000.

au forum, les "jardiniers" exposent.
*
4
septembre 1898
Réunion du Conseil de
Fabrique avec MM GARET curé, Joseph FRION, LENGELLE Zénobe, et DAMENEZ
Arthur.
N.B. Le conseil de fabrique est de fait le conseil
d'administration de l'église.
A l'unanimité ils nomment
comme membres MM de MORGAN (et président du Conseil) DUFRESNE Modeste comme
président du bureau, DAMENEZ secrétaire.
*
11 décembre 1898
: Conseil de Fabrique de l'église :
400 francs de dette,
Monsieur le Curé GARET propose de faire appel à la générosité des
paroissiens.
Le conseil de Fabrique
donne quitus à Monsieur l'abbé POIRE qui vient de recevoir de l'une ses
paroissiennes Mlle BIGNE, (ou Vigné) un héritage de 350 F.
*
Dimanche de Quasimodo de 1899
(le dimanche qui suit Pâques)
Nouveau déficit de 800
Francs du conseil de Fabrique
Monsieur GUERIN Anthime
remplace DAMENEZ qui démissionne.
*
Le Conseil après avoir pris connaissance de toutes
les pièces concernant l'entretien du calvaire de la rue de la Herde, donne
décharge à Monsieur COZETTE Frumence de toute obligation concernant
l'entretien de ce calvaire à la condition que Monsieur COZETTE renonce à
tous les droits qu'il pourrait avoir sur le dit calvaire.

"Le Conseil de Fabrique de Camon m'ayant donné
décharge de toute obligation concernant le calvaire de la rue de la HERDE,
je renonce à tous les droits que je puis avoir sur le dit calvaire"
fait à CAMON le
1er mai 1900,
signé COZETTE.
*
6 avril 1902
: restauration de la
Croix du Landit.
*
le 21
juin 1903
40 anarchistes,
anticléricaux s'opposent physiquement au déroulement de la procession de la
Fête-Dieu dans les rues de Camon
*
27 FEVRIER 1906
CONSEIL DE FABRIQUE. LE BATIMENT DE
L'EGLISE.
Le conseil prie de
Préfet d'envoyer d'urgence un architecte. cf
Debrie
*
12 décembre 1906
CONSEIL DE
FABRIQUE, séparation de l'Eglise et de l'Etat :
"Le conseil n'a pas la
prétention de payer les employés d'église jusqu'au 31 décembre puisque ses
pouvoirs expirent le 13, mais il leur attribue l'excédent du 13 au 31 comme
gratification pour les bons et loyaux services rendus à l'église de Camon depuis
de longues années"
Frion Joseph trésorier,
démissionne.
Suite
aux vols commis dans l'église les années précédentes, le Conseil qui ne
trouve pas le coffre sûr accepte l'offre de Monsieur MORGAN de prendre chez lui ce
qui en reste pour servir au culte catholique.
Le Conseil après avoir
examiné les demandes en revendication des legs de MM de MORGAN et Valéry FISSOT,
en reconnaît le bien fondé mais décide que le capital doit être restitué et la
rente abandonnée.
*
8
mars 1907
Location du
presbytère :
M le
Maire expose qu’il a reçu de M GARET, curé de la paroisse, une demande de
location du presbytère.
Le
Conseil considérant que le presbytère et ses dépendances sont de vieux
bâtiments qu’il serait difficile de louer davantage, par 7 voix contre 3,
fixe à 180 francs par an le loyer à proposer.
M
Garet a à sa charge les impôts sur les fenêtres et les portes.
Location de l’église :
Suite aux lois de la
séparation de l'église et de l'Etat, le Maire lit au Conseil une demande de location
de l’église faite par M. Garet.
Le conseil estime qu’un bail est inutile et laisse comme par le passé
l’église à l’usage exclusif du culte catholique.
10
avril 1907.
Le
Maire donne lecture d’une lettre du préfet priant le Conseil de vouloir bien
porter le prix de la location du presbytère à une valeur s’approchant
de la valeur locative estimée à 380 francs.
Le
conseil considère, étant donné la vétusté du bâtiment, que le chiffre donné
par les contributions directes est exagéré.
D’autre
part il est convaincu que le presbytère pour la même raison ne trouverait
pas preneur pour un chiffre supérieur à celui qu’il a fixé dans sa
délibération du 8 mars.
Il
croit donc faire acte de bonne administration communale persuadé que le
presbytère resterait vraisemblablement longtemps sans locataire, ce qui
serait préjudiciable aux intérêts de la Commune.
Il n’a, ce
faisant, nullement la pensée de vouloir subventionner le culte et
insiste pour que le Préfet veuille bien approuver sa délibération du 8 mars
*
14 Août
1907.
vente de l’ancienne école
des Soeurs de la Sainte Famille ?
cf
sainte Famille

le bâtiment en 1995
Après amples discussions,
l'école des filles sera
construite rue Moyenne,
devenue par la suite rue Raymond Lefebvre.

école des filles.
23 AOUT 1911
PRESBYTERE
Le Conseil considérant
que pendant plusieurs années M. Armand GARET n'a jamais exigé aucune réparation du presbytère,
et que, de ce chef, il a évité à la Commune des dépenses importantes,
d'autre part que son successeur, l’abbé FLEURY (1911 – 1917) a dû effectuer des réparations aussi coûteuses qu'importantes évaluées à 2000 francs,
le Conseil
municipal pour ces raisons, est d'avis de faire remise du 2ème trimestre 1911 de la location du dit immeuble.

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