"Quand ont était gamin, c'était notre piscine.
Je ne te parle pas des sangsues qui s'accrochaient à nos
jambes.
Les filles n'étaient pas en reste.
Les voisins n'étaient pas tous très heureux de nous voir.
C'était notre grande distraction en été.
On n'a jamais été malade".

AU FOND DE L'IMPASSE DE L’ABREUVOIR
●
Impasse Victor MAUDUIT, autrefois
appelée rue du Chalet.
Avec le
"t'cho"PAUL" DECLEVE,
le café des "mariniers"
dans l'impasse au N° 90 de la rue de l'enfer,
i
(ainsi appelée de par sa réputation controversée)

●
Jacques PREVERT.

1900 - 1977. Poète français hostile au "discours bourgeois", aux pressions sociales. Il a porté entre autres, à son plus haut point d'efficacité la technique de l'inventaire : d'où l'expression "un inventaire à la Prévert"
●
Jean CATELAS.
Membre
central du P.C. guillotiné par les bourreaux du régime de Vichy. Fils
d'artisans bonnetiers, J.C. s'était engagé dans le militantisme syndical et
politique très tôt. Il adhère au Parti Communiste Français dès 1921. Il
est secrétaire du syndicat CGTU des cheminots du Nord de 1922 à 1932.
Médaillé de la Croix de
Guerre pendant la guerre 14-18 il est employé par les chemins de fer du
Nord à partir de 1919.
Elu député d'Amiens
en 1936 a joué un rôle important dans l' organisations des Brigades
Internationales lors de la guerre civile d'Espagne.
En 1938
lors du Front Populaire il est élu député. Il devait occuper son siège
jusqu'en 1940 lorsque les députés communistes furent exclus de l'Assemblée
Nationale.
Emprisonné il a
écrit ces mots la veille de sa mort : "Mon sacrifice ne sera pas
vain, il sera fécond et servira la cause de l'émancipation humaine. A
mes amis, je lègue mon passé sans tâche et leur passe le flambeau. "
Il est guillotiné le 24 septembre 1941 sur ordre du gouvernement
de Vichy. Il a payé de sa vie sa résistance à l'oppression nazie.

photo Alain Trogneux, Amiens des années 50
20 000 Amiénois en
octobre 1945 lui ont réservé des funérailles grandioses.
●
rue Jean Jaurès
anciennement
Rue du four, puis
rue de l'église :
Dans la rue Jean Jaurès se trouvait un fort.
"un jour de liesse où
l'hydromel coulait à flot les gardes endormis laissèrent passer les
Espagnols" rappelait le crieur publique lors de la 28 ème fête des
hortillonnages de mai 2006
"Abandonné le fort servit alors de dépôt pour les
légumes récoltés par les hortillons, d'où le nom de la rue de l'égumont"
(courrier picard 22 mai 2006), celle qui, par la suite, devait s'appeler rue Karl Marx.
●
Jean JAURES
1859 - 1914, historien et philosophe français, fondateur du journal
"L'humanité".
Partisan d'un socialisme plutôt libéral et démocratique.
"la
transformation sociale qui doit libérer les hommes de la propriété
oligarchique, s'accomplira sans les violences qui, il y a 110 ans,
ensanglantèrent la Révolution démocratique et bourgeoise et dont
s'affligeait en une lettre admirable notre grand communiste BABEUF"
et,
sans son éditorial de l'Humanité il ajoute :
"La
grande cause socialiste et prolétarienne n'a besoin ni du mensonge,
ni de demi-mensonge, ni des informations tendancieuses, ni des
nouvelles forcées ou tronquées, ni des procédés obliques ou
calomnieux.... il n'y a que les classes en décadence qui ont peur de
toute la vérité..."
le 31 juillet 1914, à 21 h 30, à la terrasse du
café du Croissant, à Paris, Jaurès tombe sous les balles d'un
nationaliste, Raoul Villain et,

café du croissant
le 3 août 1914, la guerre éclate.


'l'Humanité, numéro du centenaire"
Le 23 novembre 1924, ses cendres sont
transférées au Panthéon.
●
Jean MOULIN.

1899 - 1943. Résistant français
brillant et cultivé.
En juillet 1934, il
arrive à Amiens pour administrer le département de la Somme.
Pendant le deuxième guerre
mondiale, il
est nommé par le Général de Gaulle président du Conseil National de la Résistance.
Sa mission : l'unification de tous les mouvements de Résistance sur le
sol français.
Trahi, torturé par la gestapo
aux ordres de Barbie, il meurt en héros le 8 juillet 1943 dans le train
à destination de Berlin.
Ses cendres
reposent au Panthéon.
●
Jules FERRY.
1832 - 1893. Avocat et homme politique français.

Réforme l'enseignement public.
Partisan des libertés de réunion, de la presse, des syndicats.
●
Jules GUESDES
(ex rue de la Terrière) 1845 - 1922,

Journaliste, doit se réfugier en Suisse pour avoir fait l'apologie de la Commune.
Il rentre en France en 1876 et, est
"gagné" par le communisme. Très
influent dans la zone textile du Nord.
Fondateur du journal "l'Egalité", député de Roubaix en 1895 puis ministre
en 1914.
Fondateur du journal "l'Egalité", député de Roubaix en 1893,
puis de LIlle 1906, puis ministre
en 1914.
Il meurt en 1922.
●
KARL MARX
ex rue de l'Egumont
1818 - 1883, économiste et homme politique allemand.

●
Louis Antoine SAINT JUST
Décize dans la Nièvre 25 août 1767 et Paris le 28 juillet 1794.
Son livre : "esprit de la Révolution et de la Constitution de la France".

Entré au Comité de Salut Public, et participe à la rédaction de la nouvelle constitution qui sera dite "montagnarde".
C'est aux armées qu'il fournit sa plus grande activité personnelle.
●
Louise MICHEL,
Institutrice, née en 1830, affiliée à l'Internationale, elle prit une part active à la Commune de Paris (1871).

Elle fut déportée en
Nouvelle Calédonie (1873-1880).
Elle mourut à Marseille
le 9 janvier 1905 à l'âge de 75 ans.
●
Lucien BARBIER
Ouvrier du textile, en Picardie.
Le 6 novembre 87, Lucien,
militant de la CGT participe à une manifestation organisée par le PCF et
la CGT pour la défense de la Sécurité Sociale, pour le passage du TGV à
Amiens et contre le déclin de notre Picardie.
"Matraqué" eu cours de la manifestation, il meurt 20 jours
plus tard.
le 29 novembre, Henri Krazucki, secrétaire général de la
C.G.T., Georges Marchais, secrétaire général du P.C.F., étaient présents
aux obsèques qui rassemblèrent dans les rues d'Amiens, plus de 10 000
personnes.

Discours de Albert BECARD, maire communiste
de Camon, 1983-1995,
prononcé lors de la cérémonie d'inauguration :
"Il y a un an, nous
apprenions la mort de notre camarade Lucien BARBIER. Lucien était
ouvrier du textile de notre Picardie. Un homme humble, honnête, un homme
calme, très calme, pacifique, militant syndical CGT et militant du PCF.
Alors que nous nous
rassemblons en ce matin de novembre (1988) pour témoigner et exiger la
justice, il importe d'abord de bien rappeler la vérité devant tous ceux
qui veulent tout brouiller pour noyer les responsabilités, leurs
responsabilités.
Les faits : en novembre
1987, tout naturellement Lucien participe à une manifestation pour la
défense de la Sécurité Sociale, pour le passage du TGV à Amiens et
contre le déclin de notre Picardie qu'il aimait tant.
qui oserait dire que ces
combats ne sont pas profondément légitimes ?
Alors que la manifestation
se dispersait survient une charge policière avec une brutalité inouïe,
visant personnellement les militants les plus connus et les plus
responsables.
Lucien en menaçait
personne, il avait les mains nues. Alors ils l'ont frappé. Ils se sont
acharnés sur lui.
Il faut dire et redire que
ce n'est pas un accident.
Le seul crime de Lucien :
avoir été présent ce jour là parmi les siens pour défendre une fois de
plus le monde du travail et la Picardie.
Mais il importe aussi de
bien désigner les responsables.
Qui a ordonné en haut lieu
? Le Préfet.
Qui a exécuté sur le
terrain ? Le commissaire.
Tous au service d'un
pouvoir anti-populaire et anti-démocratique.
Et pourquoi ? : Ils
ont voulu faire un exemple à Amiens.

Lorsque monte la
protestation contre la politique du pouvoir et du patronat, ceux-ci
recourent de plus en plus fréquemment à la violence, pour tenter de
décourager, de divise, de mater les forces populaires.
Quelle est donc cette
société dans laquelle un travailleur peut être assassiné pour
avoir osé manifester à l'appel de son syndicat ?
Aujourd'hui à Camon, comme
hier à Mers ou Auchel, cet après midi à Amiens, dans quelque temps à
Longueau, nous sommes rassemblés pour nous souvenir, pour porter
témoignage mais aussi pour clamer qu'il ne faut pas laisser oublier
Lucien. Il faut parler.
Il faut crier la Vérité.
Il faut agir avec tous ceux qui refusent qu'on puisse être tué pour
avoir défendu les plus faibles, que certains veulent toujours faire
taire.
Nous somme là pour
réclamer justice, pour exiger que tous les coupables soient punis.
Le silence et l'oubli ne
doivent pas s'abattre sur ce crime.
Avec la rue Lucien
Barbier, c'est cette exigence qui parcourt aujourd'hui notre cité
camonoise.
Et nous avons
souhaité qu'elle part du cœur de la Zone d'Activités parce que Lucien
était un ouvrier.
Notre présence est tournée
avec détermination vers l'avenir pour dire clairement aux représentants
du pouvoir que nous ne laisserons pas assassiner impunément les libertés
et ceux qui les défendent.
Nous continuons le juste
combat de Lucien pour les libertés, pour la démocratie.
Voilà ce que je voulais
vous dire en tant que maire de la Commune au nom de la Majorité
Municipale. En même temps je me fais votre interprète pour redire à Mme
Barbier, la mère de Lucien et à sa Famille, toute notre amitié mais une
amitié de lutte. Une amitié combative pour le progrès social, la
démocratie et les libertés.
●
MARIE CURIE.
1867 - 1934.
Physicienne française d'origine polonaise est la 1ère femme admise comme professeur à la Sorbonne.
1903 : 1er prix Nobel qu'elle partage avec Pierre son
époux et Henri Becquerel, sur la
radioactivité.

Marie dans son laboratoire. Photo
l'humanité, numéro du centenaire.

Pierre et Marie
Après la mort de Pierre, le 19 avril 1906, sa liaison avec Paul Langevin
suscite une cabale médiatique.
L'Académie des Sciences lui refuse
l'accès à ses laboratoires ...malgré cela, en 1911, Stockholm lui décerne le 2ème
prix Nobel de physique et de chimie pour sa découverte du radium et du polonium.
●
MARIE OLYMPE
GOUZE
dite de
GOUGE
1748- 1793.

Elle écrit une pièce de théâtre sur l'esclavage, pièce qui sera finalement jouée en décembre 1789.
Féministe, elle publie la première "déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne" en septembre 1791.
●
MARIUS PETIT.
La rue du PONCHET
devient la rue MARIUS PETIT, ancien instituteur émérite.
"ponchet" grande pelle creuse utilisée par les hortillons.
"rue du Ponchet : cette rue où les barques étaient amarées. L'eau qui
envahissait les barques devait être enlevée si le maraîcher ne voulait
pas voir son embarcation geler" expliquait le crieur public des
hortillonnages lors de la 28 fête des hortillonnages de mai 2006.
Directeur de l'école communale fin XIX ème
siècle, Il
était familièrement appelé « ech’crane »
●
Martin LUTHER KING
au Petit Camon
Assassiné à Memphis (U.S.A.)le 4 avril 1968.

"I have a dream" Celui qui avait fait en 1963 à Washington le rêve d'une nation
américaine où tous les peuples marcheraient ensemble, tombe sous les
balles d'un assassin.
Des émeutes ont lieu dans 125 villes.
Prix Nobel
de la Paix en 1964, il s'oppose à la guerre du Vietnam commence son combat
en déclenchant une grève des bus en soutien à l'ouvrière Rosa Park qui
avait refusé de céder sa place à un blanc.
●
Omer DETOURNE (tué par les Allemands lors de leur débâcle).
Il a donné son nom à
l'une des rues du lotissement "la faisanderie" du Petit Camon.
C'était le 27 mars 1986, Albert Bécard Maire.
●
ONZE NOVEMBRE
1918
Autrefois appelé "rue du garde Accart"
●
PARMENTIER Antoine : une nouvelle rue de la ZAC.
Né le 12 août 1737 à Montdidier.
Le pharmacien : il étudie d'abord chez un apothicaire à Montdidier, puis chez un parent, maître Simonet.
En 1757, c'est le début de la guerre de Sept ans, il part en qualité de
pharmacien militaire à l'armée du Hanovre où il est fait prisonnier.
C'est
alors qu'il mange les précieux tubercules qui feront plus tard sa renommée :
les pommes de terre dont la culture outre-Rhin était développée et qui font
l'ordinaire du soldat.

En 1766 il devient pharmacien de 1ère classe de la Maison des Invalides et le 18 juillet 1772 il obtient le brevet d'apothicaire major de l'
institution. ....
La pomme de terre de nos jours !: 18 millions d'ha, 300 millions de tonne.
●
PASTEUR Louis.
1822 - 1895 Inventeur entre autres, des vaccins contre les maladies infectieuses.

Surnommé "bienfaiteur de l'Humanité"
●
Paul LANGEVIN.
1872 - 19 décembre 1946.
Le 3
mars 1909, il est accueilli au Collège de France.

Il met au point la théorie des ultra-sons, le "sonar" qui
pendant la première guerre mondiale a permis la détection sous-marine.
●
Paul VAILLANT COUTURIER et Raymond LEFEBVRE
Paul, rédacteur en chef du
journal l'Humanité, meurt en 1936, à l'âge de 45 ans.
Il fut rédacteur en chef de
l'Humanité.
Sa femme, Marie-Claude, fut déportée à Auschwitz, dans le même convoi que Danielle Casanova.
Libérée le 30 avril 1944, elle témoigna au procès de Nuremberg.
Elle meurt le 11 décembre 1996.

Marie Claude
La guerre 1939- 1945 vient d’être déclarée, le Conseil Municipal avec Gaston BRUNEL maire, reconnaît que
« dans
les circonstances actuelles,(nous
sommes en 1940 il s’agit de l’accord germano - russe lors de la
déclaration de la guerre)
il n’est plus admissible que certaines rues de la Commune
portent encore le nom de militants du parti communiste.
Le conseil décide en conséquence de redonner aux rues Raymond LEFEBVRE et Paul Vaillant COUTURIER les noms qu’elles portaient précédemment à savoir rue Moyenne et rue du Tour de Ville »
et le 23 décembre 1940
« Le conseil voulant effacer toutes traces de la
"III ème Internationale", dominée par le parti communiste russe,
décide de redonner aux rues Henri Barbusse et Karl Marx les noms qu’elles portaient auparavant à savoir rue du Plan et rue de l’Egumont. ».
N.B. ces rues retrouveront leur dénomination dès la fin de la guerre.
●
Rue des PETITS PAS.
Appelé de la sorte par les enfants de la maternelle Jean Jaurès. Dans le cadre d'un concours, ils avaient recherché "le meilleur nom possible" pour cette petite rue. Ils l'appelèrent
"rue des petits pas"
●
RAYMOND LEFEBVRE
1890 - 1920 ancien instituteur émérite. cf ci-dessus Paul
Vaillant Couturier.
●
Robert BRIAUX
16
Janvier 1937 :
"une bande de copains désireux de pratiquer le football est partie à la recherche de dirigeants qui voulaient bien s'occuper d'eux". (Raymond Sachy)
MM Robert
BRIAUX, René DOURLENS, (décédé l3 janvier 1997) Jacques WEINACHTER, BROUSSE, créent
l'U.S. CAMON
FOOTBALL.

MM Dourlens, Brousse, Weinachter et Briaux.
Décembre 2000 :

En présence de Michel
PONTHIEU et de Jacques WEINACHTER,
Dominique LAURENT,
Président de l'U.S. CAMON Football
salue et félicite son
aîné Robert BRIAUX pour ses 99 ans.
Il
décèdera quelques semaines plus tard.
●
ROBERT DESNOS.

1900 - 1945. Poète français.
Il Essaie de concilier le monde réel et le monde du rêve.
Il proclame son refus des conventions sociales et littéraires.
Il Meurt en déportation en Tchécoslovaquie
●
ROBESPIERRE (de) Maximilien

Révolutionnaire, Avocat (1871) né à Arras en 1758, élu au Tiers Etat en Artois (1789). Adversaire de la guerre et des aristocrates. Il siège à" la Montagne" et contribue à éliminer les Girondins (Juin 93)
Au comité de Salut public il promeut face aux dangers menaçant la
Révolution et la Patrie, un pouvoir centralisateur fondé sur la vertu et la
terreur.
Il est guillotiné le 28 juillet 94.
●
ROGER SALENGRO
ex rue de la vallée
1890 - 1936, député socialiste, profondément affecté par une campagne de presse d'extrême droite,
"l'Action Française" qui critique son attitude pendant la première guerre mondiale.

Bien que innocenté, il se suicide
le 18 novembre 1936.
"Le surmenage et la calomnie, c'est trop. L'un et
l'autre et le chagrin m'ont vaincu" écrit-il dans sa lettre.

N.B. 14 mars 1890. petite
note historique :
Le maire,
Damenez-Charpentier (1888- 1896) propose au Conseil de demander le
classement dans la grande vicinalité, du chemin de la vallée à
partir de la route de Corbie jusqu’au pont de Camon. Cette
route qui devait s'appeler : rue Roger Salengro.
Le conseil
considérant :
· que le dit chemin est très fréquenté, attendu qu’il est la voie
ordinairement suivie par les commerçants et cultivateurs des communes de
Aubigny, Fouilloy, Corbie, Bussy, Daours se rendant aux différents
marchés de la ville d'Amiens,
· que le dit chemin abrège
considérablement la route et fait éviter aux voitures l’incommodité du
pavé du faubourg Saint Pierre et de la chaussée St Leu,
·
que ce chemin aboutissant
au centre de la ville, sa circulation est appelée à prendre une
extension de plus en plus considérable,
Pour ces
motifs, Le Conseil demande que le chemin de la
Vallée (l’actuelle Rue Roger Salengro) soit compris dans les chemins de
grande communication.
●
Roland DORGELES (impasse)
Ecrivain français,
pseudonyme de Roland Lécavelé, est né à Amiens en 1885. Il est l'auteur notamment des "Croix de Bois".

Il meurt à Paris
le 18 mars1973. "Je demande à être enterré avec mes camarades de la
Grande Guerre".
●
Rosa LUXEMBURG.
(sur la ZAC)

1900 :Rosa arrive en Allemagne de Pologne.
Le 1er janvier 1919 : dans la clandestinité, avec son ami
Karl Liebknecht, elle fonde le parti communiste allemand (KPD) Ils
militent côte à côte.
Mars 1919 : l'insurrection spartakiste de Berlin est
écrasée en 15 jours.
La milice du gouvernement se livre alors au massacre des
meneurs communistes.
Lors de l'interrogatoire, un hussard les rosse à coups de
crosse de fusil.
Abattue près du canal de Landwehr, son corps sera repêché
quelques jours plus tard.
●
Victor MAUDUIT instituteur émérite et chevronné du XIXème siècle.
Sur proposition de M. Geoffroy, le 4 juillet 1929, Gaston Brunel, maire, les rues du Moulin, du chalet, du Fond de rue, s’appelleront désormais rue
Victor Mauduit.
N.B. « ech’fond d’rue d’l’enfer comme on l’appelait. Pourquoi ? : lieu mal famé ?
citerne pour incendie ?
"Victor Mauduit a exercé ses délicates
fonctions pendant plus de 25 ans à Camon à la satisfaction de tous.
Maître d'élite, M. Mauduit
s'est consacré avec le plus grand dévouement à l'instruction et à
l'éducation des enfants du peuple, il a créé des cours d'adultes,
l'association des
Anciens élèves, la fanfare "les enfants de Camon" , la société secours
mutuel, l'horticulture."
cf
Camon en 1899
●
VICTOR HUGO.
1802 - 1885. Ecrivain, chef de l'école romantique.

N.B. Il s'agit de l'ancienne rue de l'ercheux, le nom du rieux dans lequel se déversait les produits de la
"vespasienne" cet urinoir public situé face à l'ancienne mairie.
●
Vincent
VAN GOGH .
Peintre néerlandais né en 1853 à GROOTZUNDERT. Il vécut à Paris (1886 - 1887) et en Provence (1889).
Il met fin à ses jours en 1890.
Il a cherché dans sa peinture à obtenir le maximum d'intensité et de vibrations.
Célèbre pour ses bouquets (tournesol), ses portraits, ses paysages (les Ponts de Langlois)le champ de blé aux cyprès, la nuit étoilée.. grand précurseur des fauves et des expressionnistes.
●
YOURI GAGARINE.
1934 - 1968 officier aviateur soviétique.
Le 12 avril 1961 Youri ouvre à l'homme l'ère du cosmos.

l
'humanité, le centenaire.
Premier homme ayant effectué un vol spatial à bord du Vostok-1
