
Cures de Camon
des XVIII et XIX ème siècles
et jusqu'en 1930
N.B. Un grand nombre de renseignements ci-dessous, sont tirés des comptes-rendus des Conseils Municipaux et des articles parus dans les bulletins paroissiaux de l'Abbé Museux.
Pierre DEHEN (1619-1624)
*
Romain GAMAN,
prêtre clerc (1622-1624)
*
Charles
DUBOIS (1668-1700)
*
l'abbé GAQUER,
(1700-1711)
*
Abbé de ROUVEROY Jean –François (1711-1723)
sieur d'Aubigny, un érudit bachelier de la Sorbonne
*
Jean-Baptiste
RICARD, (1723-1726)
*
Pierre DE
HODENCQ, (1728-1733)
*
l'abbé
LEGRAND (1733-1739)
*
BOULANGER Antoine 1739 - 1770,
décède à 76 ans
1752
: reconstruction du clocher. Bénédiction des cloches par le curé BOULANGER.

"Il était très
original et énergique, il rendit de bons services à ses paroissiens
qu'il aimait beaucoup car il en parlait souvent dans ses registres.
Ainsi il nous raconte que l'un de
ses paroissiens, ancien barbier est mort auprès de lui en état de
sainteté.
Dans un autre écrit, il relate avec beaucoup d'émotion le décès
de son fidèle ami, l'instituteur Hordé décédé subitement "après midi
sonné" écrit Mme Douchet
Marie France et
Jean-Pierre GOURDAIN
relatent
un acte de décès rédigé par Antoine Boulenger
de VILLERS
Nicolas
Né le 16 en juin 1697 à Camon
Le seizième jour de janvier 1746, j'ai inhumé dans le cimetière
de Camon le corps de feu Nicolas DE VILLERS âgé au environ de 50
ans, en son vivant sergent du chapitre lequel est mort d'une
maladie des plus extraordinaires. Il semble que Dieu veuille en
quelque façon se venger de la plus part des sergents de Camon .
Au
reste. ledit DE VILLERS est mort cependant en odeur de sainteté
demandant pardon à Dieu et à tout le monde0. J'ai eu bien de la
peine à l'engager à se rétracter d'une faute qu'il avoit commise
à mon égard .
Sollicité par quelque flatteur du chapitre il avoit
porté nuitamment une requête à signer contre moy au sujet de mon
presbitère et à ce sujet plusieurs personnes de la Paroisse leur
ayant fait entendre que c'étoit pour raccommoder un bateau.
Je luy ai pardonné pour l'amour et pour la gloire de Dieu cette
faute que l'on peut regarder comme un péché contre le Saint
Esprit. Je luy ai remis les restitutions dont il pouvoit être
tenu à mon égard à l'occasion de cette faute.
Pour la
tranquillité de sa conscience , je l'ay engagé à signer son
désistement, ce qu'il fait assez de bon cœur à ce qu'il m'a
paru.
Dieu veuille luy accorder par sa bonté et la miséricorde
et par les invités infinis de son fils notre sauveur et
rédempteur la récompense éternelle qu'il nous a promis à tous .
C'est ce que je lui ai promis de demander pour luy au St
Sacrifice de la messe pendant toute ma vie aussi bien que pour
tous eux qui ont contribué avec luy pour vouloir me faire de la
peine injustement .
J'espère que Dieu au égard à mes prières en
considération des martes infinis de Notre Seigneur. Je suis
choisi, j'ai sujet de luy en rendre actions de grâce de ce
qu'il a bien voulu le toucher pendant sa longue maladie
signé BOULLENGER curé de Camon et de lamotte
et plus loin dans le même site
précité de Marie-France et Jean-Pierre Gourdain :
La Nomination
annuelle des marguilliers De François COZETTE
Sosa n° 170 (° 24 avril 1736 + 12 mai, 1770 à
Camon )
N.B.
marguillier : membre du conseil de fabrique de l'église
Le 1er jour de janvier 1759 en vertu de lanonce
faite à ce prône de la messe paroissiale le dimanche 24 décembre
1758, nous curé et ancien marguillier estante assemblé dans la
cour de l'église au son de la cloche à l'effet de nommer des
marguilliers pour la dite année 1759 après avoir receuilly
toutes les vois, d'un consentement unanime nous avons nommé pour
marguillier en charge la personne de Jean Petin et pour
marguillier des trépassés la personne de Henry LENGELLE et pour
marguillier alumeaux la personne de François COZETTE . Nous leur
avons à chacun enjoin de esxercéré leur charge avec fidélité ce
qui onté promy et onté signé avec nous le présent acte ledit
jour et an que dessus
Marques de
BOULLENGER Curé
Jean GUERARD , Jean PETIN
Jean DARRAS ,Pierre DAMENEZ
Alexis FAVRI , François DAMENEZ
L'abbé Boulenger décède le 12 avril 1782 dans la paroisse de Saint Agnan de Plessier sous Grivesnes à 76 ans.
Il est enterré à Camon.
Est-ce dans l'église ?
Toujours est-il qu'une
pierre tombale à son nom est dans l'église.
la
nef à droite en regardant le chœur.
*
Charles Clément
HUE (1776-1782)
*
DEBRYE ou DEBRIE (1782 - 1797)
Nous sommes en
pleine Révolution et
Le 2 février 1991, Monsieur DEBRYE prête
le serment de la
Constitution Civile du Clergé.
De ce fait, et malgré la persécution
religieuse, il garde son poste.
En 1791, le presbytère près de l'église est vendu,
un autre est acheté en 1811, rue du Moulin
(aujourd'hui rue Victor Mauduit),
à côté de l'ancienne poste.

L'abbé DEBRYE meurt le 14 septembre 1797.
*
DEBERLY janvier 1798 - mai 1811
sa vie par Paule Roy
Le ministère de l'abbé Deberly s'étend sur 14 années ou presque
puisque son successeur ne s'installa à la cure de Camon que le 9
septembre 1811.
Il est né à Albert en 1764. Il a 25 ans lorsque éclate la Révolution de 1789.
Déjà prêtre à cette époque, il émigre pour ne pas être obligé de prêter le serment
schismatique de la constitution civile du clergé, suivant en cela l'exemple de son évêque Mgr de Machault qui lui, préféra émigrer en 1791 à Tournai,
(Belgique) plutôt que de prêter serment.
Il est ensuite
vicaire à Roye puis est nommé curé de Camon à l'âge de 34 ans en janvier 1798.
En 1811, il est
nommé curé de Rosières en Santerre.
De là, continuant
sa belle carrière, il devient chanoine et secrétaire général de
l'évêché d'Amiens en 1816.
C'est en cette
qualité qu'il signe une ordonnance de Mgr Marie de Bombelles
évêque d'Amiens, le 12 novembre 1821, une ordonnance sur
l'entretien des églises et la gestion des Fabriques.
(conseil
d'administration des églises).
L'abbé Deberly a
gardé des relations d'amitié avec Camon puisque l'un de ses
successeurs, l'abbé
Acatbled, nous apprend
qu'en l'an 1816, le jour de la St Vaast, c'est lui qui chantera
le salut tandis qu'entre vêpres et complies c'est l'abbé Riché,
professeur au Séminaire des prêtres, qui fera le sermon.
"Il vivait pauvrement et les habitants lui témoignèrent beaucoup de
reconnaissance et l'aidèrent comme ils purent"
En 1817, curé
de Rosières en Santerre, il est déjà malade puisque en ce même jour de Saint Vaast, l'abbé Acatbled qui lui succèdera plus tard, note sur son registre de sermons : "M. Deberly chantera la grand-messe si toutefois sa santé lui permet de venir à cette heure".
Il meurt en 1822 et c'est dans l'ancien cimetière de Camon qu'il est enterré le 9 septembre.
(le cimetière qui
contournait l'église)
Nous n'avons aucun document pouvant donner à penser qu'il fut exhumé lors de la désaffectation de l'ancien cimetière. Ses restes demeurent donc anonymement parmi ses chers paroissiens.
Une note
manuscrite insérée dans un des recueils de la cure de Camon nous
permet de penser que l'abbé Deberly fut un homme au grand coeur.
Toute une ligne de
vie est en effet inscrite dans les deux lignes suivantes :
"il légua en mourant son mobilier à une famille pauvre et sa bibliothèque à des curés de campagne"
N.B. l'abbé FLAMENT curé de Blangy Tronville après le départ de l'abbé DEBERLY assura l'intérim à Camon de mai à septembre 1811.
*
l'abbé SAUVAL 9 sept 1811 - 1816
Aucun
renseignement sur ce curé, né en 1759. Il servit la paroisse de Camon pendant 5 années. Rien que les registres de baptême, mariages et décès qu'il remplit fidèlement et sans la moindre note.
P.S. Paule Roy ajoute : "au moment où j'ai rédigé l'article le concernant, je ne savais pas ce qu'il était devenu après son passage à Camon de 1911 à 1916.
Or, les ordos,
(recueil officiel des nominations)
qui commencent à donner les listes des curés de paroisses seulement à partir de 1827, notent que cette année là,1827, un
certain abbé Sauval exerça à Contay.
Il s'agit certainement du nôtre puisque à partir de 1828, ce curé revient à Camon en qualité de "prêtre sans fonction". Sans doute était-il trop vieux ou malade pour exercer ses fonctions de curé.
Il s'éteint dans son ancienne paroisse de Camon en 1830 à 71 ans.
Quel dommage qu'il ne nous ait laissé aucun document, aucun souvenir, ce prêtre qui avait déjà 30 ans à la
Révolution et qui survécut à tous les bouleversements de la Révolution et de l'Empire pour s'éteindre sous Charles X l'année qui nous donna la courte révolution de juillet."
*
ACATBLED Pierre Maurice 1816 - 1823
cf la page spéciale.
*
Abbé BEAUDé 1824 - 1827
par Paule Roy.
"Après le départ de l'abbé Acatbled et après un intérim de quelques mois assuré par M. Flament, curé de Blangy Tronville, M. Beaudé prend dès le 26 décembre 1823 date de sa première signature sur les registres paroissiaux, la direction de la cure de Camon.
L'abbé Beaudé est un jeune prêtre. Né le 19 juin 1795 il n'a que 28 ans et nous arrive de Roye où il était vicaire depuis sa sortie du séminaire.
Il restera peu de temps à Camon, trois ans à peine, puisque déjà au cours de 1827 il est souvent remplacé en particulier par M. Vaquette, diacre, dont nous reparlerons plus tard et par l'abbé Delahaye, jusqu'au 14 septembre de la même année, date à laquelle l'abbé Devillers prend définitivement la succession.
En 1828
l'abbé BEAUDE est nommé curé-doyen de Picquigny où il exercera son ministère jusqu'en 1851, soit 23 ans.
Il mourut le 14 mars 1867 âgé de 72 ans.
Je termine cet article par la reproduction d'une courte et malicieuse appréciation trouvée dans nos archives et le concernant.
"original, Frons tauri, crura brevis, coetera venter" !
(original, front décidé, courtes cuisses, le ventre ? le reste.)
1824
Yvonne Douchet Laheyne raconte :
l'abbé Beaudé, curé de la paroisse 1824 - 1827
"Le canal de la Somme, aussi appelé canal du Duc d'Angoulême se termine. Il est inauguré l'année suivante par la duchesse du Berry.
cf morgan
*
DEVILLERS 1827 - 1833
Le 14 septembre 1827
signe son premier acte sur les registres de la paroisse de Camon et c'est le 18 février 1833 qu'il y appose sa signature pour la dernière fois.
Il nous arrive de Picquigny.
Il meurt en 1835 après sans doute une longue maladie qui le mina petit à petit.
De 1833 à 1835 c'est une véritable cascade de desservants et d'intérimaires qui se succèdent à la cure de Camon;
et ce, jusqu'à la nomination de M. Cozette.
*
COZETTE fin 1834 - août 1843
CF
Page spécale.
*
FISSOT 1843 - 1885,
42
ans au service de la paroisse.
cf Page spéciale.
*
L'abbé POIRE 1885 - 1898
Le 2 août 1885
: Hubert THUILLIER, maire.
"Eglise : indemnité de 100 francs pour le déménagement de M. Poiré, curé d’Hangest récemment nommé curé de Camon.
A la suite de la lettre de l’évêché : « la plupart des paroisses font à leur curé un supplément de traitement qui d’ordinaire est de 200 francs.
Les temps en rendent la nécessité plus grande chaque jour.
Jusqu’à présent,
ajoute l’évêque, la municipalité de Camon ne l’avait pas fait bien qu’elle fût fort importante.
Monseigneur désirerait qu’avant l’arrivée du nouveau curé cette question fût portée au Conseil Municipal… »
5 voix pour : Fossé, Sauval, Général Picard, Fisseux, Poiré et Cozette.
4 voix contre : Thuillier le maire, Ponthieu Auguste, Caron et Catelin.
Abbé POIRE (1885 – 1898) par Paule ROY.
"vénérable et discrète personne, c'est ainsi que l'abbé Poiré, curé de Camon, qualifie l'Abbé Fissot lors des obsèques de ce dernier.
Vénérable et discret aussi fut l'abbé Poiré qui dès, 1843 avait signé plusieurs fois les registres de Camon
(il était alors curé de Lamotte) et qui, en treize années de sacerdoce à Camon, ne nous a laissé aucun recueil de sermon, aucune trace manuscrite de son passage
autre que sa signature sur les registres de la paroisse."
Un an après son arrivée, l'abbé POIRE assiste à l'érection de l'actuelle croix du
cimetière dont la bénédiction eut lieu le 16 mai 1886.
P. Roy raconte :
"un fait se produit en 1896 assez rare pour être noté ici : l'abbé POIRE reçoit les certificats des serments d'un jeune homme protestant et d'une jeune fille catholique avant leur mariage mixte. 7 mois plus tard, le jeune époux adjure sa religion et reçoit le baptême catholique"
L'abbé POIRE décède le 30 avril 1898. Il est enterré au cimetière de la Madeleine.
*
Abbé Armand GARET (août 1898 – avril 1911)
pendant le mandat de Emile Debrie.
*
l'abbé FLEURY (1911 à 1917)
L'abbé Fleury succède à M. Garet en 1911. Il avait été d'abord surveillant au Petit Séminaire Saint Riquier
puis vicaire à Péronne avec Mgr Cadot comme curé,. Il fut ensuite
nommé curé de Liancourt Fosse.
de 1914 à 1917 date de son départ et plus particulièrement
dans notre région de Picardie, la guerre sévissait.
En 1916, un mariage dont l'épouse est dispensée de la
publication des bans dans sa commune : la ville d'Albert étant envahie par l'ennemi.
En 1916 encore, ont eu lieu les funérailles de M. l'abbé DEMARCY, aumônier du
Couvent décédé le 13 octobre 1916 à l'âge de 76 ans. Il est inhumé dans le cimetière de la Madeleine.
"l'abbé DEMARCY, un brave homme de prêtre quelque peu philosophe, écrit
de lui l'abbé LETHELLIER.
Il ajoute :"il devait être très pieux pour avoir effectué en cette époque, où les voyages n'étaient pas organisés comme de nos jours le lointain pèlerinage de la Palestine."
L'abbé LETHELLIER écrit aussi à propos
de l'abbé FLEURYi :
"Dès son arrivée, en 1911, il entreprit la restauration du
chœur de l'église (ciment et mosaïque et plaques de fibro ciment)

Il y installa l'éclairage au gaz.
Il redonna un nouveau lustre à la liturgie particulièrement en formant des enfants de
chœur qu'il habilla d'un costume tout rutilant neuf.
Il acheta toute la propriété de Mme FERTELLE dont une petite partie est maintenant occupée par la salle paroissiale, pour y créer un patronage de garçons.
C'est là également qu'il réunissait de jeunes garçons pour des cercles d'études.
Il restaura à ses frais l'ancien presbytère communal et y fit construire une cuisine et un bureau. Ce qui n'empêcha la municipalité d'en expulser l'un de ses successeurs.
Il quitte la paroisse en 1917 en y laissant un souvenir impérissable pour aller à Ailly sur Noye comme doyen.
Atteint d'une maladie de cœur il mourut presque subitement à Ailly le 26 novembre 1930 dans sa 58 ème année. Il repose dans le cimetière de Villers Bretonneux.
*
Abbé COTTINET (1917-1922)
*
Abbé TRIMBALLET (1922-1929)
Etienne VADIER, maire,
L'installation du nouveau curé : Monsieur TRIMBALLET a été l'occasion d'une grandiose manifestation religieuse.

Le 12 septembre 1922, à 2 heures,
la procession dirigée par Monsieur l'abbé ROUSSELLE,
aumônier de l'Orphelinat du Couvent, et vicaire de la Paroisse, se rendit au devant du nouveau curé.
L'abbé Rousselle est enterré à Camon.

ici repose Emile
Rousselle,
décédé à Camon
le 25 juillet 1924,
âgé de 72 ans.
Une foule compacte s'était rassemblée.
Lorsque Monsieur le Curé arriva au Petit Pont de Camon, il fut salué par tous les groupements organisés de la Paroisse qui avaient envoyé des délégués pour lui souhaiter la bienvenue officiellement : Conseil Municipal, Mutualité, Union des Anciens Combattants, Fanfare des Enfants de Camon se firent un honneur d'accomplir cette démarche.
Un petit garçon et une petite fille, celle-ci avec une gerbe de fleurs, y allèrent de leur petit discours.
Monsieur le Curé eut un mot de réponse pour tout le monde.
Après ce premier contact, la procession prit le chemin de l'église.
Sur le parcours se trouvait le Monument aux Morts de la Guerre.
On s'y arrêta pour permettre à Monsieur le Curé de rendre un premier hommage à ces glorieux enfants de la Commune.
A la porte de l'église le Conseil Paroissial attendait le nouveau curé.
Monsieur Alfred CATELAIN
souhaita à son tour la bienvenue au nouveau pasteur.
A l'église l'installation eut lieu dans les règles liturgiques.
La cérémonie était présidée par M le Chanoine CALIPPE archiprêtre et doyen de Notre Dame.
Etaient présents entre autres : Monsieur le Chanoine Carlelty,
curé de Saint Acheul, Monsieur le Chanoine Levisse,
curé de Sainte Anne, Monsieur le Chanoine Garet curé de Saint Pierre, Monsieur l'abbé Lardé, curé du Sacré-Cœur, Monsieur le Curé Labesse de Longueau, ainsi que Monsieur l'abbé Thuillier, vicaire de Saint Pierre.
Monsieur l'Archiprêtre et Monsieur le Curé prenant chacun la parole au cours de la cérémonie, qui se termina par un salut solennel par les jeunes filles du Chœur de CANTIQUA
La foule nombreuse qui emplissait l'église recueillit, de tout ce qu'elle avait vu et entendu, une impression excellente qui fait bien augurer de la naissance religieuse de Camon.
Signé :Alfred CATELAIN, Oswald BOURY, Jules LENGELLE, François BILLET ET TRIMBALLET (curé)
*
16 janvier 1923
Décisions du
Conseil de Fabrique
Achat par Monsieur le Curé de 6 appareils de chauffage pour l'église pour éviter les frais de location.
LA QUESTION DES PLACES DANS L'EGLISE
Le Conseil de Fabrique considérant la nécessité de réorganiser la recette dans une certain mesure avec les besoins de l'église que la situation aujourd'hui rend si onéreuse, a établi le nouveau règlement ci-après applicable immédiatement :
PLACES A VIE
Art 1er : La place annuelle pour les places à vie est fixée uniformément à 1,50 F
En cas de décès d'un titulaire de place à vie, les enfants peuvent exercer un droit de relève c'est à dire faire mettre les places du défunt à leur nom moyennant le versement d'une somme de 2 francs par place…Encore faut il que le défunt soit en règle !
Les personnes qui avaient des places à vie à la tribune ou dans les emplacements occupés par le chœur de cantique et les enfants, pourront obtenir d'autres compensations parmi les places libres en se conformant naturellement quant à la redevance aux conditions fixées plus haut. …
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6 avril 1923
Inauguration d'une plaque commémorative.
Où est-elle ?
Le 6 avril 1923 une plaque commémorative en l'honneur des victimes de la guerre a été inaugurée dans l'église de Camon.
Cette plaque sortie de la maison Emile DELAHAYE d'Amiens a coûté 1485 francs.
Ce prix a été couvert par les offrandes de la population soit 1021 en 1922 et le reste en 1923.
Monseigneur LECOMTE, évêque d'Amiens est venu présider la cérémonie.
Il a assisté pontificalement à la messe solennelle et a présidé les vêpres , fait une allocution de circonstance et a béni la plaque.
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CANON d'AUTEL
(carton très décoré sur lequel sont écrits les textes de la messe)
Cette même année un magnifique canon d'autel a été donné et déposé sur l'autel de Saint Joseph. Il a été offert par la famille MENAU ? ou MENARD ?
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7 mai 1923,
Etienne Vadier, maire,
Presbytère :
Le bail concernant le presbytère étant expiré le 15 juin 1923, il y a lieu de procéder à son renouvellement, le conseil
autorise M. Le Maire à passer un nouveau bail de 12 ans avec M. L'abbé TRIMBALLET suivant les clauses de l 'ancien bail.

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