DIAPORAMA

 

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MORGAN Marie-Jacques-Charles maire de 1812 – 1830

 

 Marie-Jacques-Charles  habitait La "Sapinière",

Ech'cato comme disaient les Camonois.

Ce "manoir"  situé à l'angle de la rue Charles Flet,

rue qui, à l'époque s'appelait "rue verte" 

fut initialement habité par le

Châtelain BOULENGER de la MOTTE-RIVERY

puis par

Marie-Jacques-Charles MORGAN marié à

Dame Marie-Jeanne-Philippine BOULENGER de la MOTTE-RIVERY

fille du Châtelain.

Elle meurt en 1850 à l'âge de 80 ans.

 

Marie-paule ROY écrit :

 

"Marie-Charles MORGAN, ci-devant de MORGAN (pour employer le langage des scribes révolutionnaires) avait épousé le 26 juin 1794, Marie-Jeanne Philippine BOULANGER de la MOTTE, cousine germaine de François Xavier Félix René BOULANGER de RIVERY, dernier seigneur de cette commune.

Ce dernier fut probablement guillotiné durant la Révolution et ses biens  acquis le 11 nivôse (21 décembre au 21 janvier) an X  (1803) par le dit Marie-Charles MORGAN.

Ces biens consistaient en particulier en 159 ha 6 are, 18 ca de terres labourables sur le territoire de Rivery.

Marie-Charles MORGAN de par son mariage d'abord, de par cette acquisition ensuite commençait la longue lignée des de MORGAN de RIVERY dont le nom n'est pas éteint de nos jours.

 

 

 

 

 

                                               photos Mme et M. Bar

 

1833 : Norbert DARRAS qui deviendra lui aussi maire de Camon de 1846 à 1865, habita ech'cato jusqu'en 1866.

 

En 1867 : Il fut ensuite acheté par la famille Devauchelle - Darras.

Des descendants des MORGAN devaient y résider dans les années 1890.

 

       Dans les années 1970, Mme TROUILLET y exerça ses talents de radiesthésiste, tandis que M. TROUILLET, son mari  tenait, rue Gloriette à Amiens, un magasin de parfumerie.

 

juillet 1950, Paul Garçon maire

      

     Compte tenu de l'emplacement qui ne peut nuire à la circulation des  piétons, le Conseil "autorise Monsieur TROUILLET, propriétaire de la Sapinière,  à placer sur son trottoir, des caissons mobiles contenant de petits arbustes et ce, moyennant une redevance de 200 francs.

Mme et M. BAR habitent aujourd'hui "la Sapinière".

 

Après la Révolution, la famille de MORGAN fit don de l'emplacement où se trouve aujourd'hui la Place de Camon à fin d'y installer un terrain de sports !

 

 

                                      ech'cato, vu du chemin de halage. photo Mme et M. Bar.

 

 

    Au cours du mandat de M. MORGAN, en 1824, l'abbé Beaudé étant  curé de la paroisse, 

"Les travaux du canal de la Somme, aussi appelé canal du Duc d'Angoulême se terminent. Il est inauguré l'année suivante par la duchesse du Berry.

Les habitants allèrent la saluer dans l'île du Pré Porus.

Il y avait beaucoup de fêtes à Camon, et un dimanche très ensoleillé de juin 1825, on fêta le sacre de Charles X.

Pour la circonstance une belle estrade fut dressée sur la place et là eut lieu la distribution des prix mérités  par les élèves accompagnés des trois instituteurs.

Après la distribution des prix, il y eut des jeux, l'exercice du  mât de cocagne,  et des courses à pied en sacs.

Tout cela par un si beau temps qui avait réuni beaucoup de personnes se livrant au plaisir de la danse."

 

 

      

  

 tombe des Morgan, au cimetière de Camon.

 

Voici l'acte de son décès, tel qu'il fut rédigé par M. COZETTE, curé de la paroisse (1834 - 1843) :

L'an 1838, le 28ème jour de janvier, a été inhumé par moi soussigné, dans le cimetière de la paroisse, le corps de Marie Jacques Charles MORGAN, commissaire de marine en retraite, ancien maire de cette commune, âgé de 86 ans, 3 mois, en présence de Amédée MORGAN et de M. de la MUSTIERE.

                                    le curé : COZETTE.

               

                14 mars 1858 :

Eudoxie MORGAN, décédée le 19 novembre 1857, par voie testamentaire, fait don à la Fabrique de l'église d'un legs de 200 francs et du financement de 300 messes que Eudoxie a réclamées dans son testament pour le repos de son âme.

 

    Epilogue :

    12 décembre 1906, Emile Debrie, maire.

(Nous sommes dans le cadre de la séparation de l'Eglise et de l'Etat) :  

"Le conseil municipal n'a pas l'intention de payer les "employés d'église" jusqu'au 31 décembre puisque leurs pouvoirs expirent le 13, mais il leur attribue l'excédent du 13 au 31 comme gratification pour les bons et loyaux services qu'ils ont rendus à l'église de Camon depuis de longues années.

Sur ce, Frion Joseph trésorier de la Fabrique, (conseil d'administration de l'église)  démissionne.

Le Conseil qui estime que le coffre n'est pas en sécurité dans l'église, à cause des vols commis les années précédentes, accepte l'offre de M. MORGAN, (descendant de Marie Charles MORGAN)  de le prendre chez lui.

    

 

 

 

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