DIAPORAMA

 

Accueil Suivante

 

HISTORIQUE

Le  vieux cimetière se trouvait derrière l'église, versant est.

Tout à côté,  il y avait l'école communale.

 

Jusqu'en 1880, le "vieux" cimetière entourait l'église

 

Là s'étendait le cimetière  sur le nouveau lotissement de la rue Chevalier de La Barre, 1995.

D'ailleurs, pour l'occasion, un bon nombre d'ossements, voire des cercueils ont été exhumés.

 

 

Pour la petite histoire, sous le mandat de Norbert DARRAS, 1846-1865, à l'entrée du cimetière ancien, un puits  complètement dégradé et dangereux fut démoli par les ouvriers des travaux communaux en 1848.

Une visite au domicile de Mme et M. DEMEYER-BETHMONT, (que je remercie)  mercredi 19 septembre 2007, fut l'occasion de voir ce puits, du moins ce qu'il en reste à savoir une dalle de béton de quelque 15 cm d'épaisseur.

Ce puits jouxte la rue Robert BRIAUX.

 

le puits sept. 2007

 

 

        1853, 8 mai : Norbert Darras  maire  1846 - 1865

       

Clôture du cimetière (l’ancien) M. Le maire expose que le cimetière n’étant pas clos par une porte, devient lieu de passage pour les personnes allant aux champs et même un refuge pour les animaux.

Il fait ressortir tout ce qu’un pareil spectacle a de blessant pour les parents des personnes qui y sont enterrés et appelle le Conseil à aviser du moyen de faire respecter ce lieu digne à tant de titres de notre respect.

 

 1867 : horrible épidémie de choléra évoquée par l'abbé FISSOT. On "réinhume" au cimetière de Camon, venant du cimetière de la Madeleine, le corps de Camille DAVELUY, décédé l'année précédente à Amiens  "comme des milliers d'autres que le choléra y a moissonnés."

 

 

            25 octobre 1871. Damenez Debeauvais (1870 - 1881)

Cimetière : demande du curé de la paroisse.

Exposé du maire lors du Conseil Municipal :

Monsieur le Curé ayant appris que le sieur Devauchelle Florimond faisait construire entre sa propriété et le cimetière communal un mur reconnu mitoyen manifesta le désir de prendre le lieu de sa sépulture au pied de ce mur.

En conséquence il demande :

    1° l’autorisation d’y faire choix du terrain nécessaire avec la faculté de le fermer à l’avance à l’aide d’une petite grille,

    2° de faire introduire et sceller dans le mur et en face du terrain qui lui serait concédé une pierre tumulaire (tombale) toute disposée à recevoir ultérieurement l’inscription qui lui paraîtra convenable.

"Le conseil reconnaissant dans la demande de Monsieur le Curé l’attachement qu’il désire témoigner à ses paroissiens jusqu’à la fin après avoir déjà passé 28 ans au milieu d’eux dans l’exercice assidu des fonctions de son ministère,  le dit conseil lui accorde  à l’unanimité ce qui fait l’objet de sa demande à savoir le terrain avec clôture et la pose d’une pierre tumulaire dans le dit mur."

 

tombe de l'abbé FISSOT, décédé le 12 février 1885 après 42 ans de ministère.

On lit sur les registres de la paroisse de Camon sous la signature de Monsieur POIRE, curé de la paroisse :

"l'an de notre Seigneur 1888, je certifie avoir inhumé le 12 février 1885 le corps du vénérable et de la discrète personne de Monsieur l'Abbé Auguste FISSOT  âgé de 79 ans décédé à la Neuville Saint Acheul où il avait pris sa retraite en 1885 après avoir été curé de la paroisse pendant 42 ans.

 

 

 

        20 juin 1876

Cimetière : projet d’agrandissement. « le cimetière est trop petit il y a urgence de l’agrandir,  de le clore de murs de manière à le mettre à l’abri des déprédations des animaux ».

        15 mai 1878

                Cimetière : son déplacement ou son agrandissement sur place ?

5  voix pour le déplacement, 5 voix pour l’agrandissement sur place.

Le Conseil devant cette situation prie Monsieur le Préfet de vouloir bien déléguer une commission chargée d’étudier les deux projets et de proposer la solution qui lui paraîtra la plus raisonnable.

 

 

            Damenez Charpentier maire,  1888- 1896

            Vente de l'ancien cimetière :

            le Conseil considérant

                  - que les dernières inhumations faites dans le cimetière remontent aujourd'hui à plus de 15 ans,

                  - que le terrain se trouve ainsi dans les conditions exigées par l'article 9 de la loi du 15 mai 1791 

                  - qu'il peut être vendu avantageusement à raison de sa situation au centre de la commune,

                  -  que l'estimation a été convenablement établie et sera assurément atteinte,

vote l'aliénation de l'ancien cimetière communal par adjudication aux enchères publiques et par différents lots qui seront ultérieurement établis avec leur mise à prix.

           Le produit de la vente sera versé à la caisse municipale pour servir aux besoins de la commune.

 

            22 octobre 1879

                Cimetière :

 

Rapport de Monsieur Lenoël médecin, adjoint des épidémies, chargé par M. le Préfet de visiter le cimetière actuel de Camon dont l’insuffisance est reconnu de tout le monde.

Il constate que le cimetière est trop petit, qu’il est insalubre à cause de sa situation et qu’il n’est pas à distance réglementaire.

M. Lenoël propose donc d’appliquer l’ordonnance du 6 octobre 1845 et la loi du 18 juillet 1837 c’est à dire de fermer le cimetière actuel et de le remplacer par un autre situé sur un des côté du chemin de Camon à Allonville.

Le Maire expose au conseil que le plus bel emplacement à choisir lui paraît être à droite du chemin d’Allonville. Il a même fait signer une promesse de vente par les propriétaires des terrains à acquérir et dont la désignation suit : M. Gaillard, M. Darras Vincent, M. Auguste Damenez, Zacharie Fisseux, Damenez Fossé.

 

 

         1880 :

 

N.B.  la croix du cimetière, a été élaborée par François Lemarinet, maréchal à Camon.

         Elle pèse au total 200 kg. Le Christ en fonte pèse 30 kg. 

        Une plaque de cuivre derrière la Croix précise l'année de son érection (1880).

 

 

 

 

C'est durant le sacerdoce de l'abbé FISSOT que fut utilisé pour la première fois le nouveau cimetière de Camon.

 

4 Mai1880 Damanez Debeauvais, maire.

Aménagement du nouveau cimetière de Camon avec le 4 mai 1880, la première sépulture celle de M. François Noiret.

"C'est dans le cours du mois de mai 1880 qu'à été décidée la question du changement de cimetière de cette paroisse suite à la décision prise par l'autorité compétente, le Conseil de Fabrique qui considère cette question au point de vue religieux croit devoir attester dans ses archives que la bénédiction d'un  nouveau cimetière a eu lieu dans cette paroisse avec toute la solennité possible le 16 mai 1880 et à dater de cette époque c'est dans ce nouveau cimetière qu'ont dû être faites toutes les inhumations.

Signé : FISSOT, CATELAIN, DEVAUCHELLE, CARON FRION.

 

 

Un bon nombre de pierres tombales antérieures à cette date furent transportées dans le "nouveau" cimetière.

Témoin cette pierre dite du "soldat de l'an I I" :

 

 

Claude François Lengellé, ancien soldat du 1er Empire,

Médaillé de Sainte Héléne,

décédé à Amiens le 20 avril 1869. Il était le fils d'Honorine Wattebled.

 

 

à l'entrée du cimetière, à droite, la famille PONTHIEU,

à gauche, la famille ROVILLAIN.

 

    JUIN 1909. Emile Debrie  maire.

CIMETIERE : désormais les concessions trentenaires seront concédées derrière les concessions perpétuelles, côté gauche, et sur une bande longeant la haie vers les champs. 

Les concessions temporaires seront concédées, côté droit, sur une bande longeant la haie vers le village.

       

23 août 1945,  Cimetière :

Alimentation en eau du cimetière.

 

 

     1952

            Paul Garçon maire,

le Conseil décide de faire don à l'Etat à perpétuité d'une parcelle de terrain du cimetière, d'une superficie d'environ 20 m² servant d'assiette à 6 tombes militaires britanniques.

 

 

 

 

    8 juillet 1974

        Emile BAHEU, maire,

Extension du cimetière : le conseil décide l'extension de l'actuel cimetière sur le fond de celui-ci et sur la partie de terrain comprise entre le dit cimetière et le chemin des prêtres. 

Il autorise le maire à acquérir soit à l'amiable soit par voie d'expropriation  les terrains nécessaires 1 ha 12 ares.

 

 

       26 Mai 1987 : Albert Bécard maire,

    Agrandissement du cimetière  (+ 1ha 12 a) :

    Déclarée d'utilité publique l'acquisition par la Commune des terrains  appartenant  à

M. Paul Houdant, Mme Ponthieu née Sautreau, M. Pierre Cagé, M. Lefebvre Marcel, M. Robert Devauchelle, M Marcel Poulain.

 

 

 

        Bulletin Municipal  JUIN 1988

  RESTAURER, AGRANDIR NOTRE CIMETIERE.          

            De nombreuses concessions (plus de 200) ne sont plus entretenues, voire même abandonnées.

Elles nuisent  au bon ordre et à la décence du cimetière. 

Une reprise va être menée conformément aux décrets et à la réglementation en vigueur.

 

           

Selon la procédure,  une liste des concessions sera établie et affichée à la porte de la Mairie et à la porte du cimetière. Cela demande de nombreuses recherches et de longues formalités. (3 ans).

C'est pourquoi nous demandons à toutes les personnes pouvant donner des renseignements sur les descendants, successeurs et personnes chargées de l'entretien de ces concessions de venir les donner en Mairie.

 Le nombre de concessions libres diminue et le cimetière actuel sera bientôt insuffisant pour répondre aux besoins créés par l'évolution démographique de notre ville.

C'est pourquoi un projet d'extension est actuellement en cours. L'agrandissement se fera côté S.E. sur un terrain réservé au POS d'une superficie de 50 ares environ.

   Seront prévus un columbarium, un abri, des sanitaires, des plantations., etc…

                                                                    Emile Mongrenier 1er adjoint.

 

 

"Nous allons pouvoir passer en 1992 à la réalisation. 5600m² supplémentaires. Une étude est actuellement en cours par la D.D.E. pour le nivellement du terrain, le tracé de la voirie, l'implantation des concessions, de sanitaires et d'un columbarium pour répondre à la volonté des crématistes.

C'est plus de 600 concessions qui seront disponibles.

Les points d'eau, bacs à déchets ne seront pas oubliés mais aussi le verdissement et les plantations pour donner à ce lieu de recueillement et de calme un bon aspect et une bonne image auprès des habitants.

       C'est en tout cas le souhait des élus.

                                                                 B.M. janvier 92 : E. Mongrenier.

 

 

            8 avril 1993. Albert BECART Maire.

L'adjoint à son agrandissement n’est pas satisfait : dans le B.P. 1993, la clôture du cimetière n’est pas prise en compte.

Un autre adjoint lui rétorque : "il est nécessaire de faire des choix et que la réalisation de cette clôture peut être différée" !

 

 

            Bulletin Municipal Février 94 :

Toutes les formalités légales ayant été accomplies pour la reprise des concessions considérées en état d'abandon, il est nécessaire de créer un ossuaire.

Dans cet ossuaire seront inhumés les restes des personnes exhumées des concessions reprises.

Cette réalisation sera effectuée en  janvier dans le nouveau cimetière. Elle sera recouverte d'un monument en granit de Tarn Saint Salvi poli, qui ne nécessite pas ou peu d'entretien.

                                                                                    Emile Mongrenier.  

 

                Le 23 septembre 1997  Michel PONTHIEU maire

                    Qu'en est-il de l'entretien des tombes abandonnées ?

            - Celles qui présentent un danger pour la sécurité du public ou des autres tombes.

            - Celles qui ne présentent aucun danger donc sans monument mais qui ne sont plus entretenues

            - Celles qui ont un caractère historique (célébrités de Camon)

            - Celles des "Morts pour la France".

 

 

 

columbarium, 2000 sous le mandat de Michel PONTHIEU.

 

 

Restauration des sanitaires.

 

le cimetière à la Toussaint.

 

Camon, à l'heure du souvenir.

 

 

                                Vivre Camon N° 24 juin 2004

 

 

La stèle des Résistants.

 

 

Accueil Suivante