DIAPORAMA

 

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abbé COZETTE 1834-1843.

 

C'est sous son règne que fut érigé, en 1836,  le bas-côté nord de l'église de Camon.

A proximité d'une école communale de l'Ancien Régime,

et à la place de très vieux et très grands ormes qui protégeaient l'église des intempéries,

fut construit sur le versant nord, un second bas-côté en briques.

 

un bas-côté en brique.

 

                    Une plaque rappelle cet événement :                       

 

            1838 :

         M. COZETTE, rédige l'acte de décès du premier maire de Camon :

"L'an 1838, le 28ème jour de janvier, a été inhumé par moi soussigné, dans le cimetière de la paroisse, le corps de Marie Jacques Charles MORGAN, commissaire de marine en retraite, ancien maire de cette commune, âgé de 86 ans, 3 mois, en présence de Amédée MORGAN et de M. de la MUSTIERE."

                                                                                    le curé : COZETTE.

*

 

                1842 :

L'abbé COZETTE, est-il le "mauvais" prêtre dont parle

Damenez-gribeauval Pierre, maire 1840 - 1846 ? :

 

Le Conseil (Darras Norbert, Darras Pascal, Fossé, Fisseux, Catelain, Caron, Herbet, Devauchelle Etienne et Anquet) considère que tous les ans la place occupée dans l’église est payée presque intégralement à l’exception seulement de quelques personnes indigentes qui ne peuvent satisfaire à cette obligation.

Le conseil considère aussi  que tous les ans aux fêtes de Pâques, Monsieur le Curé a pour habitude de faire à domicile la quête appelée « lait et beurre ».

Beaucoup de monde profite  de cette circonstance pour payer la location de sa place dans l'église.

Mais cette année 1842, le Curé a abandonné cet usage qui  aurait pu produire un bon effet : Une visite pastorale  à ses paroissiens qu’il a tant de fois mécontentés !

En outre,  une grand majorité des habitants de la commune a cessé d’aller aux offices le dimanche et les jours de fête,

Ces habitants qui n'occupent plus leur place dans l'église, comme auparavant, se croient dispensés "d’entretenir l’intérieur d’un temple qu’ils n’habitent plus".

Vain prétexte, nous le savons, qui ne peut les dispenser de payer une rétribution à laquelle ils se sont engagés au moment de l’adjudication des places dans l’église !

Mais le Conseil considérant encore que ayant demandé  plusieurs fois à l’autorité diocésaine, l'évêque,  le changement du curé,  (l'abbé Cozette ?) si nuisible au bien de cette commune si importante et jadis si religieuse, persuadé  que si l’on obtenait gain de cause, ces habitants reviendraient avec rapidité payer leur place et qu'ils assisteraient  aux offices les jours consacrés au Seigneur.

De plus, les discussions malveillantes à l'égard du curé s’éteindraient en peu de jour. 

Vouloir  poursuivre par voie de justice les retardataires au paiement de leur chaise dans l'église, ce serait vouloir  "alimenter un feu qui s’éteindrait difficilement".

De  plus, plusieurs personnes respectables par leur âge et le rang qu’elles occupent dans la société sont prêtes à prouver que les registres de la Fabrique, gestionnaire de l'église,  sont mal tenus. Il existe des erreurs dont on ne parvient pas à deviner la cause puisque les personnes peuvent prouver avec une certitude  qu'elles ont payé cette location...

Les démarches auprès de l'évêque n'ont pas abouti.

 

*

 

 

             23 mai 1843 :

Budget de l’église. Démarches pour déplacer un prêtre. (suite)

                Des modifications apportées à ce budget sont  :

L’abandon totale d’une somme de 200 francs accordée en 1841 comme supplément de traitement au curé, le Conseil ayant à se plaindre de la conduite peu généreuse et peu louable de ce prêtre à l’égard de ses paroissiens.

Le Conseil de Fabrique,  sollicité par une grande majorité des habitants de cette commune qui demandaient  son changement,  est résolu d’aviser au moyen de faire cesser cet état de choses si préjudiciable au bien d’une commune si populeuse.

Il a adressé une plainte écrite à Monseigneur l’évêque d’Amiens et fait connaître à ce prélat la cas grave que constitue ce prêtre, et la nécessite de le déplacer.
 

Comme il n’a pas plu à Monseigneur l’évêque  d’accéder à cette demande les habitants ont fait eux-mêmes une pétition revêtue de 200 signatures. Elle a été adressée au même Monseigneur.

Démarche également sans succès.

Le Conseil en conséquence, décide  par 10 voix contre 2 de ne voter un supplément de traitement au curé que lorsqu’il plaira à notre évêque  de donner à notre commune un ministre capable par son zèle et sa bonne conduite de maintenir la religion au lieu de la dégrader.

 

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