Rue du Ponchet

rue du Ponchet
"ponchet" grande pelle creuse utilisée par les hortillons.
"rue du Ponchet :
"cette rue où les barques étaient
amarrées. L'eau qui
envahissait les barques devait être enlevée si le maraîcher ne voulait
pas voir son embarcation geler"
expliquait le crieur public des
hortillonnages lors de la 28 ème fête des hortillonnages de mai 2006.
La rue du PONCHET
devint donc la rue MARIUS PETIT qui fut
directeur de l'école communale fin XIX ème
siècle.
On l'appelait,
familièrement, « ech’crane »
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Rue de la herde
devenue rue
DEBRIE
Dans la rue de la Herde, le "chapitre de la Cathédrale d'Amiens"
y possédait une grande maison".

Cette
maison fut habitée entre autres par Emile Debrie puis par le
Docteur Saint Aubert.

La place et la rue de la herde.
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Rue de la terrière
devenue rue
Jules GUESDES
1845 - 1922,
fondateur du journal "l'Egalité",
premier journal marxiste.

Journaliste, il doit se réfugier en Suisse pour avoir fait l'apologie de la
"Commune".
Il rentre en France en 1876, est
"gagné" par le communisme. Très
influent dans la zone textile du Nord.
Fondateur du journal "l'Egalité", député de Roubaix en 1893,
puis de LIlle 1906, puis ministre
en 1914.
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Rue du four, puis rue de l'église puis
rue Jean JAURES
1859 - 1914,
Dans la rue Jean Jaurès se
trouvait un fort.
"un jour de liesse où
l'hydromel coulait à flot les gardes endormis laissèrent passer les
Espagnols" rappelait le crieur publique lors de la 28 ème fête des
hortillonnages de juin 2006
Abandonné le fort servit alors de dépôt pour les légumes
récoltés par les hortillons, d'où le nom de la rue de l'égumont donné à celle qui devait s'appeler rue Karl Marx.
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N.B. Rue de l'Agumont,
devenu rue de l'Egumont et par la suite rue
KARL MARX
1818 - 1883, économiste et homme politique allemand.
A moins que Agumont qui figure sur l'affiche soit tout
simplement une faute de typographie.

Agumont comme écrit sur l'avis de vente.
Ce doit être une erreur.

rue de l'Egumont.
Karl MARX 1818 - 1883, économiste et homme politique allemand.

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Pour la
petite histoire :
Les Dirigeants russes font preuve de réalisme.
Ils viennent de débaptiser le boulevard KARL MARX
sorte de Champs-Elysées de Moscou.
Il s'appellera désormais le "Boulevard des Chasseurs".
si, dans la foulée,
nos dirigeants pouvaient faire l'impasse sur tous ces noms de "politiques"
qui emblavent CAMON.
La quasi totalité des habitants n'en ont que faire...
n'en déplaise à ces Messieurs, les Anciens Maires de Camon, qui se sont fait
le plaisir
d'imposer à tous les
Camonois,
les héros d' idéologies
qu'il est dangereux d'imposer dans un pays qui chaque année fête
la Prise de
la Bastille !
Notre rue KARL MARX de Camon
retrouverait
alors son ancienne appellation autrement plus poétique,
à savoir :
rue de l' Egumont.
N.B.
2003 : A noter en passant les noms un peu plus
poétiques donnés aux rues d'une des dernières opérations immobilières "le clos des pommiers"
à savoir :
Allée Beausoleil,
Allée Jolibois,
Allée des Reinettes !
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Rue du Plan :
Ech'Plan du nom d'un adjoint du Maire Emile Debrie.
Il était chargé précisément du plan
Cette rue est
devenue
rue
Henri BARBUSSE
1873 - 1935, écrivain idéaliste, qui milite après la guerre 14-18 pour le
marxisme comme par hasard.
1916 : Prix Goncourt pour "LE FEU".
Juin 1933, avec Romain Rolland il fonde le comité de lutte
contre la guerre et le fascisme dit "Comité Amsterdam-Pleyel"
A Noter dans la dite
rue, au "Rayon des Falizes" des problèmes de ruissellement qui se posent régulièrement
à partir du versant "Le Gangnier Belle Treille" qui surplombe
la rue.
des ruissellements
excessifs provoquent des dégâts au sol, aux cultures et dans les
habitations.
Des améliorations sont
possibles. L'association SOMEA fut chargée de cette étude.

1994, la rue dans un bain de boue.
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Rue des fossés
devenue rue
Chevalier de LA BARRE,
La rue des fossés derrière l'église longeait le vieux cimetière
celui qui devait disparaître en 1880.

rue du Chevalier de LA BARRE avant sa restauration en 2000.
Chevalier de
LA BARRE
Né à Ferroles en Brie en 1745. De son vrai nom, Jean-François Lefebvre fut accusé en 1765
d'avoir tailladé le crucifix qui ornait le Pont Neuf et

de ne s'être pas découvert au passage
d'une procession religieuse.
Il fut condamné par le tribunal d'Abbeville à avoir le poing coupé, la langue arrachée, et à être brûlé vif.
Le Parlement de Paris, saisi de
l'affaire, décide de le décapiter avant de le brûler en
"compagnie" d'une copie du "Dictionnaire Philosophique".
de LA BARRE fut réhabilité le 25
brumaire (15 novembre) An II (1794) par la Convention.
Il fut le symbole de la "toute puissance despotique de l'Eglise"
et reste le symbole de la liberté de
conscience et d' expression.
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Rue du bois, puis rue de la vallée puis rue
ROGER SALENGRO 1890 - 1936,
N.B. rue du bois : c'est dire qu'un joli bois se trouvait sur la route qui mène aujourd'hui au cimetière.
ROGER SALENGRO
1890 - 1936, député socialiste, profondément affecté par une campagne de presse d'extrême droite,
"l'Action Française" qui critique son attitude pendant la première guerre mondiale.

Bien que innocenté, il se suicide
le 18 novembre 1936.
"Le surmenage et la calomnie, c'est trop.
L'un et
l'autre et le chagrin m'ont vaincu" écrit-il dans sa lettre.

N.B. 14 mars 1890. petite
note historique :
Le maire,
Damenez-Charpentier (1888- 1896) propose au Conseil de demander le
classement dans la grande vicinalité, du chemin de la vallée à
partir de la route de Corbie jusqu’au pont de Camon. La
route qui devait s'appeler par la suite rue Roger Salengro.
Le conseil
considérant :
·
que le dit chemin est très fréquenté, attendu qu’il est la voie
ordinairement suivie par les commerçants et cultivateurs des communes de
Aubigny, Fouilloy, Corbie, Bussy, Daours se rendant aux différents
marchés de la ville d'Amiens,
· que le dit chemin abrège
considérablement la route et fait éviter aux voitures l’incommodité du
pavé du faubourg Saint Pierre et de la chaussée St Leu,
·
que ce chemin aboutissant
au centre de la ville, sa circulation est appelée à prendre une
extension de plus en plus considérable,
Pour ces
motifs, Le Conseil demande que le chemin de la
Vallée (l’actuelle Rue Roger Salengro) soit compris dans les chemins de
grande communication.
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Rue du Moulin devenue rue
Victor MAUDUIT
(Effectivement, au cours des siècles Camon
était fière de ses 3 moulins.)
Victor MAUDUIT,
directeur de l'école, décédé en 1926
après 25 ans de dévouement pour la Commune, crée la fanfare
"les enfants de Camon"

"les enfants de Camon et leur bannière
triangulaire"
"t'cho"PAUL"
DECLEVE
tenait l'un des 19
cafés de Camon à une certaine époque
dans l'impasse, N° 90 de la
rue de l'enfer,
(ainsi appelée de par sa réputation
controversée ?)

1921