DIAPORAMA

 

Précédente Accueil Suivante

 

Anciennes dénominations des rues de Camon.

 

 

            24 MAI 1904. Emile Debrie étant maire (1896-1912),

 

M. Floret, conseiller municipal  demande que les plaques indicatrices des noms de rues soient renouvelées   "elles sont devenues complètement illisibles".  Le maire prendre acte de la suggestion qui sera étudiée ultérieurement.

M. Le maire ajoute que ce peut être l’occasion de moderniser les noms de certaines rues.

En effet :

 

 

Rue du Ponchet 

 

rue du Ponchet

"ponchet" grande pelle creuse utilisée par les hortillons.

 

"rue du Ponchet :

"cette rue où les barques étaient amarrées. L'eau qui envahissait les barques devait être enlevée si le maraîcher ne voulait pas voir son embarcation geler"

 expliquait le crieur public des hortillonnages lors de la 28 ème fête des hortillonnages de mai 2006.

La rue du PONCHET devint donc la rue MARIUS PETIT qui fut directeur de l'école communale fin XIX ème siècle.

On l'appelait, familièrement, « ech’crane »

 

Rue de la herde devenue rue DEBRIE

Dans la rue de la Herde, le "chapitre de la Cathédrale d'Amiens" y possédait une grande maison".

 

Cette maison fut habitée entre autres par Emile Debrie puis par le Docteur Saint Aubert.

 

La place et la rue de la herde.

 

Rue de la terrière devenue rue Jules GUESDES

 1845 - 1922, 

fondateur du journal "l'Egalité", premier journal marxiste.

 

 

 

Journaliste, il doit se réfugier en Suisse pour avoir fait l'apologie de la "Commune".

Il rentre en France en 1876, est "gagné" par le communisme. Très influent dans la zone textile du Nord.

Fondateur du journal "l'Egalité", député de Roubaix en 1893, puis de LIlle 1906,   puis ministre en 1914.

 

 

Rue du four, puis rue de l'église puis  rue Jean JAURES 1859 - 1914,

Dans la rue Jean Jaurès se trouvait un fort.

 

"un jour de liesse où l'hydromel coulait à flot les gardes endormis laissèrent passer les Espagnols" rappelait le crieur publique lors de la 28 ème fête des hortillonnages de juin 2006

Abandonné le fort servit alors de dépôt pour les légumes récoltés par les hortillons, d'où le nom de la rue de l'égumont donné à  celle qui devait s'appeler rue Karl Marx.

   

 

N.B. Rue de l'Agumont, devenu rue de l'Egumont et  par la suite  rue KARL MARX 1818 - 1883, économiste et homme politique allemand.

A moins que Agumont qui figure sur l'affiche soit tout simplement une faute de typographie.

 

 

Agumont comme écrit sur l'avis de vente.

Ce doit être une erreur.

 

rue de l'Egumont.

 

Karl MARX 1818 - 1883, économiste et homme politique allemand.

 

 

Pour la petite histoire :

Les Dirigeants russes font preuve de réalisme.

Ils viennent de débaptiser  le boulevard KARL MARX

sorte de Champs-Elysées de Moscou.

Il s'appellera désormais le "Boulevard des Chasseurs".

si, dans la foulée, 

nos dirigeants pouvaient faire l'impasse sur tous ces noms de "politiques"

qui emblavent CAMON.

La quasi totalité des habitants n'en ont que faire...

n'en déplaise à ces Messieurs, les Anciens Maires de Camon, qui se sont fait le plaisir

d'imposer à tous les Camonois,

les héros d' idéologies

 qu'il est dangereux d'imposer dans un pays qui chaque année fête

la Prise de la Bastille !

Notre rue KARL MARX de Camon

retrouverait alors son ancienne appellation autrement plus poétique, à savoir :

rue de l' Egumont.

 

N.B. 

 

2003 : A noter en passant les noms un peu plus poétiques donnés aux rues d'une des dernières opérations immobilières "le clos des pommiers"

à savoir :

Allée Beausoleil,

Allée Jolibois,

Allée des Reinettes !

 

 

Rue du Plan :

        Ech'Plan du nom d'un adjoint du Maire Emile Debrie. Il était chargé précisément du plan

Cette rue est devenue rue Henri BARBUSSE 1873 - 1935, écrivain idéaliste, qui milite après la guerre 14-18 pour le marxisme comme par hasard.

        1916 : Prix Goncourt pour "LE FEU".

Juin 1933, avec Romain Rolland il fonde le comité de lutte contre la guerre et le fascisme dit "Comité Amsterdam-Pleyel"

 

A Noter dans la dite rue, au "Rayon des Falizes" des problèmes de ruissellement qui se posent régulièrement à partir du versant "Le Gangnier Belle Treille"  qui surplombe la rue.

des ruissellements excessifs provoquent des dégâts au sol, aux cultures et dans les habitations.

Des améliorations sont possibles. L'association SOMEA fut chargée de cette étude.

 

1994, la rue dans un bain de boue.

 

Rue des fossés devenue  rue Chevalier de LA BARRE,

    La rue des fossés derrière l'église longeait le vieux cimetière celui qui devait disparaître en 1880.

 

rue du Chevalier de LA BARRE avant sa restauration en 2000.

Chevalier de LA BARRE

Né à Ferroles en Brie en 1745. De son vrai nom, Jean-François Lefebvre fut accusé en 1765 d'avoir tailladé le crucifix qui ornait le Pont Neuf  et 

de ne s'être pas découvert au passage d'une procession religieuse.

Il fut condamné par le tribunal d'Abbeville à avoir le poing coupé, la langue arrachée, et à être brûlé vif.

Le Parlement de Paris, saisi de l'affaire,  décide de le décapiter avant de le brûler en "compagnie" d'une copie du "Dictionnaire Philosophique".

de LA BARRE fut réhabilité le 25 brumaire (15 novembre) An II (1794) par la Convention.

Il fut le symbole de la "toute puissance despotique de l'Eglise"  et reste le symbole de la liberté de conscience et d' expression.

 

Rue du bois, puis rue de la vallée puis rue ROGER SALENGRO 1890 - 1936,

N.B. rue du bois : c'est dire qu'un joli bois se trouvait sur la route qui mène aujourd'hui au cimetière.

 

ROGER SALENGRO 

1890 - 1936, député socialiste, profondément affecté par une campagne de presse d'extrême droite, "l'Action Française" qui critique son attitude pendant la première guerre mondiale.

 

 

Bien que innocenté, il se suicide le 18 novembre 1936.

"Le surmenage et la calomnie, c'est trop.

L'un et l'autre et le chagrin m'ont vaincu" écrit-il dans sa lettre.

 

 

N.B. 14 mars 1890. petite note historique :

Le maire, Damenez-Charpentier (1888- 1896) propose au Conseil de demander le classement dans la  grande vicinalité, du chemin de la vallée à partir de la route de Corbie jusqu’au pont de Camon.   La route qui devait s'appeler par la suite rue Roger Salengro.

Le conseil considérant :

·    que le dit chemin est très fréquenté, attendu qu’il est la voie ordinairement suivie par les commerçants et cultivateurs des communes de Aubigny, Fouilloy, Corbie, Bussy, Daours se rendant aux différents marchés de la ville d'Amiens,

·   que le dit chemin abrège considérablement la route et fait éviter aux voitures l’incommodité du pavé du faubourg Saint Pierre et de la chaussée St Leu,

·   que ce chemin aboutissant au centre de la ville, sa circulation est appelée à prendre une extension de plus en plus considérable,

Pour ces motifs, Le Conseil demande que le chemin de la Vallée (l’actuelle Rue Roger Salengro) soit compris dans les chemins de grande communication.

 

 

Rue du Moulin devenue rue Victor MAUDUIT

(Effectivement, au cours des siècles Camon était fière de ses 3 moulins.)

 

Victor MAUDUIT,

directeur de l'école, décédé en 1926 après 25 ans de dévouement pour la Commune, crée la fanfare

"les enfants de Camon"

 

"les enfants de Camon et leur bannière triangulaire"

 

"t'cho"PAUL" DECLEVE

tenait l'un des 19 cafés de Camon à une certaine époque

dans l'impasse, N° 90 de la rue de l'enfer,

(ainsi appelée de par sa réputation controversée ?) 

 

1921

 

 

c'était le café des mariniers chez T'cho Paul.

 

 

 

Rue Moyenne devenue  rue

RAYMOND LEFEBVRE

 1890 - 1920 ancien instituteur émérite.

La guerre 1939- 1945 vient d’être déclarée, le Conseil Municipal avec Gaston BRUNEL maire (1924-1945) reconnaît que

« dans les circonstances actuelles,(nous sommes en 1940 il s’agit de l’accord germano - russe lors de la déclaration de la guerre)   il n’est plus admissible que certaines rues de la Commune portent encore le nom de militants du parti communiste.

Le conseil décide en conséquence de redonner aux rues Raymond LEFEBVRE et Paul Vaillant COUTURIER les noms qu’elles portaient précédemment à savoir rue Moyenne et rue du Tour de Ville »

et le 23 décembre 1940

« Le conseil voulant effacer toutes traces de la "III ème Internationale", dominée par le parti communiste russe, décide de redonner aux rues Henri Barbusse et Karl Marx les noms qu’elles portaient auparavant à savoir rue du Plan et rue de l’Egumont. ».

N.B. ces rues retrouveront leur dénomination  dès la fin de la guerre.

 

 

(à gauche la boucherie Falise, puis  l'école des filles dans la rue moyenne.

 

 Rue Verte devenue rue CHARLES FLET, ancien instituteur.

Le 20 octobre 1930, la rue Verte devient la rue Charles FLET, directeur de l’école de CAMON de 1903 à 1908.

« instituteur profondément attaché à ses devoirs, et qui, par ses connaissances pédagogiques et la valeur de ses méthodes d’enseignement, a su mériter la sympathie de ses élèves et, par là même, la reconnaissance des habitants. »

 

 

Rue du Tour de ville devenue rue  

Paul VAILLANT COUTURIER (1892 - 1937).

Paul, rédacteur en chef du journal l'Humanité, meurt en 1936, à l'âge de 45 ans.

Sa femme, Marie-Claude, fut déportée à Auschwitz, dans le même convoi que Danielle Casanova.

Libérée le 30 avril 1944, elle témoigna au procès de Nuremberg.

Elle meurt le 11 décembre 1996.

 

Marie Claude

 

 

Avec de bons yeux vous découvrez de haut en bas :

rue de la Herde, de la Terrière, de la Place l'Avenue Gabrielle,

Rue de la Petite voirie, du Ponchet, du Garde Acart, du Tour de Ville, de la Vallée (vers Allonville)

Rue de l'Abreuvoir, de l'Eglise,

Rue du Moulin, Neuve, des Fossés,

Rue Moyenne,

Rue du Fond de Rue, Impasse Fond de Rue, rue Verte, rue du Plan (vers La Motte)

Rue d'Enfer et rue du Chalet.

 

Précédente Accueil Suivante