DIAPORAMA

 

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L'HISTOIRE DES STALLES DE L'EGLISE

 

1870 3 juillet    construction des stalles dans le chœur.

   

                        Le Conseil de Fabrique,

    Considérant

1° que depuis longtemps déjà les anciens bancs du chœur ont grand besoin d'être remplacés, et ne sont point susceptibles d'être restaurés dans leur forme primitive et actuelle,

que les marguilliers ne trouvent même pas les places qui leur sont dues dans le chœur,

3° que le changement général de bancs de tout le chœur de l'église nécessiterait pour la Fabrique une dépense par trop élevé à raison de l'exiguïté de ses ressources et de ses autres charges pour l'exercice du culte,

            après avoir délibéré décide à l'unanimité

1° que les anciens bancs seront remplacés par des stalles et deux rangées de chaque côté,

2° qu'en considération de la trop grand dépense que ce travail pourrait nécessiter,  il se borne pour le moment à remplacer la partie du côté de l'épître, à gauche sur la reprographie, qui une fois renouvelée,  servira de modèle à la reconstruction de la partie du côté de l'évangile.

 

 deux rangées de stalles :

16 en bois de sapin , et

7 en bois de chêne naturel.

 

7 avril 1872 :

Il est constaté que le projet de reconstruction des bancs en forme de stalles n'a pu être mis à exécution à cause de la guerre, (1870) le même projet est à nouveau soumis au même Conseil.

Il constate que rien n'empêche aujourd'hui de le mettre à exécution dans le cours de la présente année.

en conséquence

1° deux rangées de stalles seront placées dans le chœur, côté de l'Epître, à savoir 16 en bois de sapin qui seront peintes bois de chêne, en avant de l'ancienne sacristie, et 7 en bois de chêne naturel en arrière de la dite sacristie et près de la grille du chœur.

2° que ces deux rangées de stalles seront placées pour la fête de la Toussaint ou, au plus tard,  pour la fête de Noël de l'année courante.

3° que la deuxième rangée de stalles en avant, restera ouverte avec un simple prie-Dieu à l'effet de rétrécir la largeur du chœur le moins possible,

4° que le plancher sera établi dans les plus solides conditions : planches de bois de sapin avec des soliveaux en chêne.

5° que les sièges de la première partie en bois de sapin resteront fixes et ceux de la deuxième partie en bois de chêne seront mobiles,

6° Que, n'ayant eu qu'à se louer du travail de M. Fruchart, maître menuisier à Amiens dans la récente construction des deux autels collatéraux de notre église,

pour tous ces motifs, le Conseil est d'avis de lui confier encore ce nouveau travail.

7° enfin le Conseil prévoit et convient que le coût de cette dépense pourra s'élever à la somme de 1000 francs, moins la peinture, la moitié de cette somme sera payée comptant et l'autre moitié autant que faire se pourra aussitôt après la prochaine recette des places.

*

LE BANC DE L'ŒUVRE.

 

Il est temps de se conformer à la loi (article 21 du décret du 30 décembre 1802) et d'assigner des places spéciales à MM les Marguilliers, à Monsieur le Maire, et à Monsieur le Curé,

en conséquence, après avoir délibéré, le Conseil de Fabrique décide d'une voix unanime

 

1° que les 7 places qui se trouvent à l'entrée du chœur à droite, contre la grille seront désormais exclusivement occupées par Messieurs les Marguilliers, Monsieur le Maire, et Monsieur le Curé.  Ces places serviront désormais de "bancs de l'œuvre".

2° on fera part de la décision du Conseil à MM Fiseux Marie et à Lecointe Octave en les priant d'accepter en échange de la place qu'ils occupaient dans l'ancien banc, celles que le Conseil peut leur offrir de plus convenable également dans le chœur de l'église.

N.B. M. Fisseux Marie n'a pas cru devoir abandonner sa place mais M. Lecointe Octave a consenti à la prendre.

 

 

 

*

5 janvier 1873

Le président du conseil de Fabrique expose que pour faire face à la dépense que doit occasionner l'érection de nouvelles stalles, les ressources ordinaires ne peuvent y suffire et qu'on sera obligé pour cette raison de laisser cette entreprise incomplète et inachevée.

C'est pourquoi il propose de solliciter auprès du Conseil Communal un secours qui puisse aider la Fabrique à poursuivre ce travail autant que faire se pourra.

 

1er juin 1873

Le président donne lecture de la lettre du Préfet en date du 29 mai 1873 d'après laquelle trois nouvelles pièces doivent lui être remises pour qu'il puisse donner suite à la délibération du 5 janvier 1873, tendant à obtenir un secours sur les fonds communaux, entre autres fixation de la somme demandée à la Commune pour la construction des nouvelles stalles.

En réponse le Conseil précise que la somme de 300 francs pourra suffire à l'aider à compléter le paiement des travaux de menuiserie qui restent inachevés.

 

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