DIAPORAMA

 

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5 janvier 1890 : Damenez Charpentier, maire, changement d'attitude de la Municipalité vis à vis de l'église dont la  suppression des subventions et ses conséquences.

 cf chantres

le Conseil de l'église qui fournissait au tarif diocésain, les luminaires aux familles éprouvées par la mort, décide qu'à l'avenir Monsieur le Trésorier prendra avec l'un des fabricants de cierges de la ville d'Amiens, des engagements aux termes desquels M. Ledouy Lenoël, fabricants rue des Wattelets, N° 20 mettra à la disposition de la Fabrique tous les luminaires qu'elle lui demandera pour le compte des familles.

Celles-ci les paieront au tarif diocésain ou au prix pratiqué dans le commerce.

De cette décision, il résultera un certain bénéfice !

 

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22 décembre 1933, Gaston Brunel, maire,

le Conseil décide de prélever la somme de 65 francs pour payer à M. Raymond Savoye, (dont la ferme se situait à l'emplacement de la Résidence des Hortillons sur la place) le transport par camionnette du Petit Camon au dépositoire communal, le corps de Alfred Roussel, nomade indigent dont le corps a été trouvé sur le territoire de la Commune.

 

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         9 février 1934,

LE MONOPOLE DES Pompes funèbres, cahier des charges. Adoption du cahier des charges suivant :

Le corps des personnes décédées dans la Commune ou devant y être inhumées seront toujours transportés individuellement dans un corbillard attelé d'un cheval.

Le cercueil sera recouvert d'un drap mortuaire.

Le transport sera effectué sans qu'il soit tenu compte du caractère civil ou religieux de l'inhumation.

Le personnel de l'entreprise sera recruté par le concessionnaire, à sa charge et restera placé sous ses ordres et sa responsabilité. Toutefois pour des motifs graves de service, le maire aura le droit d'exiger, le concessionnaire et l'employé entendus, le remplacement d'un ou plusieurs de ces employés.

Le conducteur et les employés devront être rendus à la maison mortuaire avant l'heure fixée pour la levée du corps.

le conducteur ne conduira jamais son cheval autrement qu'au pas. Il devra pendant toute la durée du service être à proximité de l'animal.

Il est interdit aux conducteurs et aux employés de réclamer un pourboire soit aux membres de la familles soit à la maison mortuaire.

Le matériel sera remis au garage spécial rue Victor Mauduit, tout aussitôt le service terminé. Il sera toujours tenu en état  de propreté et de graissage à la charge de l'adjudicataire.

Néanmoins pour le dédommager une somme forfaitaire de 50 Francs lui sera allouée annuellement.

En cas d'empêchement grave le conducteur devra assurer le service par un remplaçant agréé par le Maire.

L'emploi du corbillard est réservé au service de la Commune. Toutefois lorsqu'une commune dans un rayon de 10 km en ferait la demande, le corbillard pourrait lui être prêté moyennant une redevance de 30 francs.

Le transport sera effectué de la maison mortuaire à l'établissement du culte et au cimetière communal
 

Le transport des corps des décédés au dessus de l'âge de six ans se fera par corbillard.

Les familles paieront à l'entrepreneur 130 francs pour un enterrement de 1ère classe, 100 francs pour une 2ème classe, 75 francs pour une troisième classe.

Pour la location du corbillard, le concessionnaire sera redevable à la Commune d'une somme de

        - 30 francs (1ère classe) corbillard avec tenture, caparaçon et aigrette pour le cheval,

        - 20 francs en seconde classes  (tenture et écharpe pour le cheval) 

        - 5 francs en 3ème classes : corbillard.

En cas de non exécution des prescriptions édictées par le présent cahier des charges

l'adjudication sera résiliée de plein droit sans aucune indemnité.

 

 

      130 francs pour un enterrement de 1ère classe, corbillard avec tenture, caparaçon et aigrette, 

 100 francs pour une 2ème classe, tenture et écharpe pour le cheval.

             75 francs pour une troisième classe, corbillard.

 

« le corbillard était remisé au coude que dessine la rue Victor Mauduit,  sur le terre-plein.

En 1944, tout fut pulvérisé par un chapelet de bombes. » rappelle Pierre Beauvais

 

9 février 1934

"Tous les indigents dont les noms figurent sur la liste du Bureau de Bienfaisance seront enterrés aux frais de la Commune en 3ème classe."

 

 

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