LA POLITIQUE DU LOGEMENT.
Rappel : 13 juillet 1928 : la loi Loucheur prévoit la construction sur 5 ans,
de 200 000 habitations bon marché et de
60 000 à Loyer Modéré.
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4 mai 1951, Paul GARCON Maire :
le Conseil décide de prélever la somme de 1 million de francs sur les fonds disponibles en vue de l'achat de terrains pour la construction d'H.LM., rue des Déportés. Il s'agit de la Tourelle.
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1960 avec Lucien JOVELIN, maire.
Le NOUVEAU CAMON
Pour ce faire,
nécessité d'acquérir deux terrains en vue de la construction de 32 logements en accession à la propriété au lieu dit "le fond de creuse"
Les propriétaires de ces terrains, Mesdames BOIGNARD-DAMENEZ et PRUVOST- FISSEUX n'ayant pas l'intention de vendre, l’expropriation est envisagée : 1 ha 16 ares à 0,40 F le m².
Le Conseil autorise le maire à déclarer l'opération d'utilité publique.
20 décembre 1960 :
I. Acquisition au même prix, (0.40 F le m²) de 2 ha 7 au lieu dit "la herde". Ces terrains appartiennent à MM BRUNEL, CORNET Camille, BUYSE DAMEN EZ.
II. Fond de creuse. Acquisition de 4 hectares appartenant à SINOQUET Henri, GAILLARD Henri, Mme BEAUVAIS-GRARE 0.40 F le m².
6 décembre 1962
- nouvelles acquisitions de terrain à "la Herde"
30 mai 1964
Rue Marie-Curie :
le Conseil donne un avis favorable à une demande formulée par les constructeurs du lotissement "les terrasses" tendant à céder gratuitement à la commune les installations complètes de voirie de la rue Marie Curie et la voirie Paul LANGEVIN moyennant le prix de 1 franc par voie, étant entendu que tous les frais d'actes sont à la charge des vendeurs.
septembre 1964 :
La rue Jean Catelas en chantier.
22 décembre 1964
Rue du 8 mai : nom donné à l'une des rues construite par la société du "fond de creuse"
M. Saghérian, architecte, explique à MM Lucien Jovelin, René Hédé (C.M.), Nortier (secrétaire), Rolande Coppier, (C.M.) et Jean Coppier, garde champêtre, les plans de la place du 8 mai.
21 avril 1965
Les premières maisons de la rue Jean Catelas :
photo Yves Fournier.
12 janvier 1968
Construction de H.L.M. 2ème programme de 128 logements à édifier chemin des quélettes aujourd'hui rue des Déportés.
14 mars 1968.
Création d'un lotissement :
Le Conseil considérant
- que le Commune est propriétaire de l'ensemble des terrains compris entre les rues Jean Catelas et Paul Langevin d'une part et d'autre part entre les rues Roger Allou et des Déportés,
photo altimage,
- qu'il y a lieu de poursuivre l'effort tendant à permettre la construction de logements économiques et familiaux en accession à la propriété,
- que le projet établi par M. SAGHERIAN fait apparaître la possibilité de construire 68 logements 45 garages et un centre de P.M.I.
décide d'autoriser le maire à solliciter de M. le préfet l'autorisation de lotir.
29 novembre 1969
Lotissement N° 6 : sur 4 ha au "fond de creuse"
photo atrébates Arras.
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EMILE BAHEU, maire 1971 - 1983
7 novembre 1973
- Création d'une Z.A.C. à usage d'habitation dite "du chemin des vignes" 43 ha.
- Création d'une Z.A.D, (aménagement différé) à usage d'habitation au lieu dit "la danse aux fées" 41 ha.
N.B. cette dernière sera réalisée en fin de mandat de Michel Ponthieu.
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ALBERT BECARD maire 1983 - 1995
25 janvier 1986. Conseil Municipal.
Pour les zones d'habitations : faire appel à l'OPAC ou à la SOPICEM ?
Le Maire insiste sur le sérieux des S.E.M. (Sociétés d'Economie Mixte), de la SOPICEM notamment.
Un conseiller demande si l’on connaît dès à présent les participants de cette SEM. Et qui la dirigera ?
Un autre fait part des réalisations de l’O.P.A.C .
Dans le cours de la discussion, un élu socialiste précise qu’à Longueau, la Z.A.C a été confiée à l’OPAC.
Un conseiller de la Majorité demande alors si l’on connaît les références de l’O.P.A.C.
En réponse, un conseiller de l'Opposition précise que si l’on ne connaît pas toutes les références de l’O.P.A.C., on ne connaît pas non plus celles de la SOPICEM.
Il ajoute : "Quant au dirigeant de la Sopicem, tout le monde connaît Monsieur Hochart ! cf histoire de la SOPICEM
23 Janvier 1987 :
7 ha pour la construction en 5 ans de 200 logements.
C’est l’OPAC qui en sa qualité de concessionnaire achète les terrains.
Il convient cependant de réaffirmer la volonté du C.M. à savoir
"la construction de logements privés accessibles au plus grand nombre et surtout aux gens de condition modeste."
M. Ribard, l'architecte pressenti, rappelle qu’il a déjà travaillé sur ce projet dès 1980 pour le compte de la SED SOM.
L'adjoint au logement, Georges Collas, déclare
"afin que l’implantation de logements locatifs près de logements en accession à la propriété ne soit pas un frein à la vente de parcelles, il convient que la commune intervienne dans la conception des immeubles"
- pas plus de 3 étages,
- limiter la densification dans ces zones,
- veiller à l’aménagement des espaces verts,
square Louis Antoine de Saint Just
- réussir l’installation des locataires en prenant en considération leurs revendications (problèmes des poubelles et du stationnement par exemple) et enfin
- maîtriser le plus possible dans l’attribution des logements.
Le même adjoint demande que soit organisée une conférence de presse pour faire mieux connaître les réalisations de la commune et souhaite qu’un stand soit organisé lors de la fête des hortillonnages et à l’occasion de la foire exposition d’Amiens.
Il fait remarquer que les terrains situés près des logements locatifs sont plus difficiles à attribuer et qu’il est saisi d’une demande de terrains d’une superficie plus grande.
6 mai 1994 : inauguration des 49 logements S.I.P. dite résidence des peintres
Picasso, Lurçat, Léger, Courbet..
+
7 emplacements commerciaux sur la place des libertés
10 septembre 1994
L’OPAC : entre la rue Louise Michèle et la rue Arthur Rimbaud
29 mars 1992 inauguration de la résidence Edith Piaf (34 logements OPAC)
et du Centre Médico social Emile Baheu
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18 juin 1994
pose de la première pierre de la 4ème TRANCHE "quartier O.P.S.O.M." :
32 appartements, 18 maisons en location
l’édification d’une nouvelle M.P.T.
photo prise en décembre 1994
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1994 encore :
année également de la réhabilitation des logements OPSOM
de la rue Pierre Sémard.
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MANDAT DE M. PONTHIEU (1995 - 2001)
Décembre 1995 :
Inauguration des 50 logements OPSOM de la 4ème tranche.
12 juin 1996 : "l'O.P.S.O.M s'intéresse à LA TOURELLE".
80 foyers répondent à une enquête. 100 % demandent le changement de toutes les huisseries, 76 % demandent une isolation thermique, 64 % ne tolère plus l'humidité des locaux. 60 % demandent des salles de bains aménagées...
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1999
densification du Centre Ville.
Implantation d'un immeuble dans le prolongement du bâtiment de la Mairie.
Deux surfaces de 115 m²
l'une destinée à recevoir entre autres les services de la poste,
l'autre à abriter la police municipale, et le C.C.A.S.
successivement : 1997, ateliers municipaux.
1998
5 appartements au premier étage, 3 au second.
2000
2002
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17 janvier 2000
les 29 logements individuels de
la Résidence Gaston BRUNEL.
(M. Brunel fut maire de Camon de 1924 à 1945)
La première pierre de cet ensemble fut scellée le 17 janvier 2000
par Michel PONTHIEU et Gilles de ROBIEN.
29 logements de type HLM, 11 pavillons.
Comme le veut la démocratie,
il sera inauguré en décembre 2001
par Jean claude Renaux maire de Camon.
GRILLE D’AFFECTATION
des 29 LOGEMENTS.
Michel PONTHIEU rappelle qu’en vertu de l’article L.441.1.1 du code de la Construction et de l’Habitation, ni le Conseil Municipal, ni le Maire, au nom de la Commune, ne sont compétents pour attribuer les logements sociaux, même si le Maire, en vertu de l’article précité, est automatiquement membre de la Commission d’Attribution.
L’attribution de logements sociaux relève de la compétence d’une Commission créée en son sein, par le Conseil d’Administration ou de surveillance des organismes d’H.L.M.,
les critères d’attribution de ces logements étant fixés par arrêté du Préfet.
CILOVA (1% à la construction) 16 logements
Préfecture Public 5
Préfecture fonctionnaires 2
Département de la Somme 3
Commune de CAMON 3
TOTAL 29
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Dans la foulée, Michel PONTHIEU et son équipe
avait inscrit, étudié, initialisé différents dossiers :
la "Danse des Fées" rue Roger Salengro,
le "clos des pommiers" au Fond de Creuse, rue Guy Moquet,
les 7 logements de la rue Chevalier de La Barre,
Plus en détail :
I. LA DANSE DES FEES
rue Roger Salengro.
PROJET DES 30 LOGEMENTS PRESENTE
par Philippe KEROUANTON,
lors du forum des 24 et 25 juin 2000 :
Ces messieurs, lors du forum.
Quelque 10 ensembles de 3 habitations
Prix du m² : 350 francs.
LE PROJET EST MODIFIE EN MARS 2002, sous le mandat de J.CL RENAUX
cf « VIVRE CAMON N° 8
Les 30 lots prévus initialement deviennent 40
avec cette fois
PRIX DU M² : 500 F minimum (au lieu de 350)
tout cela à droite et à gauche de la rue Roger Salengro.
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Octobre 1998,
Michel POnthieu, maire,
II. CHEVALIER DE LA BARRE.
le site en 1995.
Rue Chevalier de la Barre, 2700 m² sont vendus à la société S.A.P.E.I.C.
Le contrat prévoit :
- l’aménagement d’une voirie destinée à désenclaver le stade.
-la construction de sept habitations d’un étage.
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III. "LE CLOS DES POMMIERS"
au Fond de Creuse
De part et d'autre de la rue Guy Môquet,
Logements initiés par La Municipalité Michel PONTHIEU,
Continués par Jean-claude RENAUX
Les 30 lots initialement prévus
deviennent
40 parcelles libres, en accession à la propriété, Sté FIGEP,
situation avant la réalisation.
N.B. A noter en passant les noms plus poétiques donnés aux rues de cette opération "le clos des pommiers" à savoir :
Allée Beausoleil,
Allée Jolibois,
Allée des Reinettes.
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2000,
était prévue
IV. une OPERATION S.I.P. H.L.M.
6 appartements dans l'ancienne école filles
rue Raymond Lefebvre.
mais....
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2001
rue de la Tourelle,
Résidence OPAC.
complément du lotissement
"le clos des pommiers"
photo courrier picard 05/11/04
mercredi 3 novembre 2004 :
J-Cl Renaux pose la première pierre, rue de la Tourelle,
des 15 nouveaux logements individuels locatifs.
au lieu des 50 logements sociaux O.P.A.C initialement prévus,
jugés trop proches des 80 logements O.P.S.O.M
Vendredi 30 septembre 2005
inauguration de la résidence des
"Coquelicots"
photo de cette réalisation.
Lors de la cérémonie d'inauguration
commentaire du Maire, J-Cl Renaux :
"Une requalification totale du bout de Camon"
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au budget 2006 :
PROJETS :
- Création d'une résidence sociale de 20 logements au Foyer "Avenir" rue Charles Flet.
- par la S.I.P., construction de 15 logements rues Charles Flet et Raymond Lefébvre,
- réalisation d'une résidence pour personnes âgées avec local polyvalent. Réalisation O.P.A.C. Gestion communale.
- éventualité d'un nouveau programme de construction entre le cimetière et la rue Pierre Sémard ?
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Une Z.A.C. au chemin des prêtres
Le chemin qui longe le stade.
croix du Landit.Ainsi dénommé parce que emprunté par les "prêtres" qui, dans les années 1023....se rendaient en procession à la
Cette croix vient d'être restaurée en mars 2004 par la Municipalité actuelle.
Voté à l'unanimité par le Conseil Municipal du lundi 19 novembre 2007,
la construction de 80 logements, de 210 places de stationnement.
(parking souterrain avec ascenseur)
Retenus pour cette opération : l' O.P.A.C et la S.A.R.L. des constructeurs régionaux.