DIAPORAMA

 

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         1er juin 1972, sous le mandat de Emile BAHEU,

la Zone d'activité  est délimitée par :

au sud, le long de la C.D.1, sur une largeur de 200 mètres et pour la partie comprise entre la limite territoriale de Rivery et le lieu-dit "ech Fort"

au nord, le long de la C.D.1, sur une profondeur d'environ 200 mètres  et pour la partie comprise entre la limite territoriale de Camon-Rivery et le C.V. 06 dit "chemin de Camon à Allonville".

 

7 novembre 1973

- Création d'une Z.A.C. à usage d'activités.

Total des dépenses : 6 millions  pour 26 ha soit 22,30 du m²

                            N.B. La superficie de la ZAC est portée à 33 ha,  

 

3 novembre 1977

Z.A.C. (Zone d’Aménagement Concerté) de la Blanche Tâche :

M. Baheu donne la parole aux représentants de la SED- Somme  (Société Mixte d’Etudes et d’Equipement de la Somme) qui présentent au Conseil le projet d'aménagement des 24 ha de la zone.

   Objet : transformer un Camon " tout en longueur", en un ensemble « plus groupé » de quelque 8000 habitants. 

 Apporter des emplois, de l’animation à un Camon plutôt « ville dortoir »

 Une Z.A.C, par la Taxe Professionnelle qu’elle génère, source de revenus pour le budget municipal.

 

        27 septembre 1983 :

Le Maire Albert Bécard rappelle que la SED-SOMME (Société d'Etudes et d'Equipement de la SOMME) chargée dès 1977 du projet d'aménagement de 24 ha de la Z.A.C. de la Blanche Tâche est en liquidation depuis 1983.

Il  rappelle au Conseil que depuis plus de 10 ans la SED-SOMME a effectué à la demande de la Commune diverses études préalables à la réalisation de la Z.A.C. d’activités et d’habitations.

Il précise que cette société est en liquidation amiable depuis juin dernier.

Il indique au Conseil le montant de la facture présentée : 624 000 Francs.

Il énonce la répartition des différents actionnaires de cette société dont le principal est le Département (40% des actions)

Quant aux personnes qui composaient le C.A.  leur réputation devait être le plus sûr garant du sérieux de la SED-SOMME.

En outre les références constituées des réalisations importantes régionales mises à l’actif de la SED-SOMME offraient apparemment une garantie supplémentaire.

En ce qui concerne la facture présentée, il estime quant à lui, que si la Commune ne semble pas pouvoir dégager  sa responsabilité pour les sommes dues au titre de travaux d’études confiés par elle, il en est tout autrement en ce qui concerne les frais financiers !.

Il rappelle que ces frais financiers et les frais d’études n’ont jamais fait l’objet d’une facturation et pour cause, puisqu’ils devaient être incorporés au prix de revient de la zone.

Plusieurs communes se trouvent confrontées au même problème que Camon.

Un conseiller de l'Opposition estime qu’il est difficile de faire le clair dans une telle situation.

 Il s’étonne que autant d’informations parviennent d’un seul coup et se demande comment avec de tels composants  la SED-SOMME en soit arrivée là.

Il constate également qu’auparavant la Commune avait réalisé de nombreuses opérations sans le concours de la SED-SOMME.

Il se demande si, afin d’éviter la progression des frais financiers,  la Commune ne devrait pas payer «l’ardoise présentée ».

M. Bécard pense qu’il convient de ne pas se précipiter.

En effet des négociations sont entreprises pour envisager de faire éponger ces « ardoises » par les divers organismes composant la société !

Un autre conseiller de l'Opposition constate que, bien qu’il n’y ait "apparemment faute de personne", les conséquences sont lourdes pour la Commune.

Un Adjoint regrette que la convention ne contienne pas de clause de responsabilité de la Société car en pareil cas, la Commune serait en droit de prétendre à dommages et intérêts, pour mission non accomplie et préjudice subi.

M. Bécard s’étonne qu’au cours de ces dernières années, le Département n’a confié aucun travail ou mission à cette société au sein de laquelle il est majoritaire. …!

 

30 octobre 1984 :

Un conseiller de l'Opposition s’interroge sur les conclusions de la SED-SOMME. (cf septembre 1983) 

M. Bécard précise que la commune aura à se défendre pour ne payer que ce qui a été fait.  

Ce même conseiller  de l'Opposition croit utile de rappeler que M. Sagherian, architecte de la commune,  a déclaré que les travaux exécutés par la SED-SOMME ne pouvaient en aucun cas servir aux futurs programmes.

Un conseiller socialiste estime que les plus petites communes ont répondu trop vite aux exigences de la SED-SOMME. Ce faisant,  elles ne se sont pas rendu service à elles-mêmes mais n’ont pas non plus rendu service aux autres.

 

2 mai 1985 

A la suite de la réunion de MM.Bécard et Prigent, ce dernier nommé  liquidateur de la SED-SOMME, un tableau chiffré fait apparaître le montant des prétentions de la SED-SOMME à savoir 539 401 Francs.

Un conseiller  fait remarquer  que parmi les collectivités touchées par la liquidation, Camon est particulièrement lésé.

Il ajoute :  l’image de marque de Camon s’en trouve altérée.

Cela se traduit de différentes façons entre autres 

- fermetures de classes.

- Finances : ardoise lourde.

- au niveau des particuliers,  surcharge des coûts.

 

Un conseiller de l'Opposition fait observer que,  dès mai 83,  les élus de l’ Opposition avaient insisté pour que : 

- ce problème puisse être traité d’urgence,  

- qu’une erreur de fond avait été commise au départ,

- que tout n'était pas à mettre au compte de la responsabilité de la SED-SOMME.

                  

           

        4 décembre 1985.

SED-SOMME. M.Bécard rappelle que lors des premières négociations de sa liquidation, l’ardoise s’élevait à  800 000 francs.

Finalement elle s’élèvera à 539.420 francs.

Un conseiller demande si d’autres communes sont dans le même cas que nous :

réponse « Daours a réussi à obtenir une ardoise blanche »

 

29 mai 1990.

 liquidation de la SEDSOM  et une “montagne” d'études et de dossiers jamais réalisés

Coût pour la Commune : 850 000 francs, ils ont été  ramenés à 420 000.

 

 

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