s'exprime sous la signature de
Albert BECARD, Emile MONGRENIER, Laurent CUVILLIERS
Françoise ROUSSEL, Jean-claude RENAUX.
"Voici
4 mois, Camon s'est donné une nouvelle Municipalité, clairement orientée
à Droite, malgré toutes les tentatives de camouflage.
Cette
période, pour courte qu'elle soit, permet de constater quelques
caractéristiques fortes de la nouvelle gestion.
- Des
atteintes graves à la démocratie locale (ex : refus d'accorder à
l'Opposition une représentation dans les syndicats intercommunaux,
les pseudo-documents financiers lancés sans examen et sans communication
préalable aux Elus).
-
Remise en cause des activités scolaires d'associations locales (ex.
contre le Secours Populaire, et les Restos du Cœur),
-
Tentatives de remise en cause d'activités populaires bien installées
depuis des années : contre les chasseurs et la fête des Hortillonnages.
Heureusement dans ces derniers cas, la détermination ou l'opposition
active des intéressés a fait reculer Monsieur PONTHIEU.
Mais la
vigilance s'impose ! Il tentera d'autres casses avec des moyens
détournés.
-
Autoritarisme du Maire et de son Eminence Grise dans toutes les
décisions.
- et
pour parfaire l'ensemble, les propos de Monsieur PONTHIEU : grandes
phrases ronflantes et pompeuses. Tout au bluff pour masquer les
décisions antidémocratiques, l'incompétence et l'impréparation.
Au fil
des jours ce n'est d'ailleurs pas facile à assumer. Ne dit-il pas à qui
veut l'entendre qu'il "en a jusque là de la Mairie de Camon et qu'il ne
pensait pas devoir faire face à un tel travail" ?
Tout
cela est inquiétant, profondément inquiétant pour le présent et pour
l'avenir, car à travers le Maire c'est une image dégradée, dévalorisée
de Camon qui s'installe dans l'agglomération.
Face à
une telle situation, nous sommes l'Opposition, une opposition de Gauche
jamais systématique, constructive, particulièrement vigilante, attentive
à préparer les échéances qui ne manqueront pas de venir.
Nous
votons et nous voterons toute proposition qui ira dans le sens bénéfique
pour les Camonois.
Nous
lutterons et voterons sans relâche contre toute remise en cause des
acquis, contre toute mesure néfaste aux Camonois.
Actuellement nous sommes déterminés à combattre toute augmentation des
impôts communaux qu'elle qu'en soit l'habillage. Nous avons voté contre
l'instauration de la taxe des ordures ménagères. Nous avons déposé un
recours au Tribunal Administratif et tout indique qu'il va aboutir à une
annulation de la délibération. Nous la combattrons d'autant que le
District va forcément augmenter l'impôt districal en 1996 puisqu'il va
recevoir la compétence pour les ordures ménagères.
Camonoises et Camonois, en ces temps difficiles où gouvernement
CHIRAC-JUPPE fait payer très cher aux familles ces promesses électorales
reniées, vous pouvez compter sur notre vigilance et notre détermination.
Mais il importe que l'expérience nous amène à nous retrouver pour ouvrir
de nouveau à CAMON, une perspective de progrès.
Camon le 13 novembre 1995.
N.B. En
réponse à cet article, le Maire Michel PONTHIEU s'est contenté d'apposer au bas de
l'article la photo de la première réunion du Conseil Municipal du
25 juin 1995, les chaises vides étant celles qui étaient réservées à
l'Opposition.

*
Sous le Mandat de Jean-Claude
RENAUX, maire avril
2001...
I.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mars 2002, N° 8 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
il est
écrit
sous la
signature de Michel PONTHIEU, Christine Detoisien, Armelle Devianne,
Philippe Kérouanton, Jacques Mansion, Daniel Varlet...
La
marche en avant
Au
début il y a eu de la prudence... attitude normale devant la
méconnaissance et l'inexpérience. Ensuite ce fut l'attentisme... "il faut
voir, prendre du recul, savoir ce que nous voulons... ce que nous
pouvons faire..." Disaient-ils !
Aujourd'hui, 1 an plus tard, c'est toujours l'immobilisme... avec bien sûr un tas de
bonnes raisons : les inondations, une soi-disant mauvaise gestion de
l'époque précédente...! Mais le problème n'est pas là et il y a fort à
parier que demain l'inaction sera toujours de mise !
Où
commence l'insécurité ?
Dans
certains domaines, lorsque l'on n'avance pas, on recule !
Aujourd'hui la ville est plus sale : le balayage laisse à désirer, les
papiers gras volent partout. Les tags se sont multipliés, ils ne sont
même plus nettoyés.
Les
véhicules stationnent n'importe où, n'importe comment : sur les
trottoirs, dans les virages, dans les endroits dangereux...
Les
limitations de vitesse ne sont plus respectées, la priorité des piétons
est bafouée dans le Centre Ville.
Economes en culottes courtes.
En
matière budgétaire, quand au printemps les prévisions sont écrites et
que la trésorerie existe, on pourrait penser qu'il n'y a qu'à suivre
pour réussir l'automne.
Et bien non, certains arrivent à rater et à se
mettre dans une situation financière tendue....
*
II.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" avril mai 2002, N°9
:
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
"La liste
de Michel PONTHIEU, n'a pas communiqué d'article dans les délais prévus
par le règlement intérieur, règlement voté à l'unanimité par le Conseil Municipal."
*
III.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juin 2002, N°10 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
UNE
GESTION AVEUGLE.
Aujourd'hui pratiquement les mêmes élus qu'en 89-95 se retrouvent à la
tête de la Commune. Ils ont forcément les mêmes tentations !
En
2001, nous leur avons laissé une situation financière aisée et une ville
reconstruite.
Pour terminer l'année, il suffisait de suivre les
prévisions budgétaires.
Ils
ont préféré dépenser sans compter.
Ainsi
le 29 juin, lors du vote du budget supplémentaire,(B.S) ils ont voté 3 021
257 francs (460 587 €) de dépenses nouvelles.
Ces
3 millions ont donc manqué lorsqu'il a fallu rembourser l'avance faite
par Amiens Métropole.
DU
JAMAIS VU... SI, AVANT 1995 !
Lors du
Conseil Municipal du 18 février 2002, M. RENAUX a demandé l'autorisation de
renégocier 5 emprunts d'un montant initial de 4 725 485 francs (720 395
€), emprunts souscrits en 1994 et 1995.
Cela
aurait pu être une bonne idée de profiter des taux bas de cette époque pour faire
baisser la dette.
En
réalité, M. RENAUX voulait juste augmenter la durée de ces emprunts :
il
restait 7 années à rembourser, il en reste maintenant 12.
Le taux moyen
d'intérêt était de 4.48 %, il devient 5.56 %.
Soit un coût pour la
Commune et les contribuables de 87 333 francs (13 314€).
La Majorité Municipale a voté "pour".
Vous retrouvez là les mêmes méthodes de gestion que par le passé :
A
l'époque, les emprunts étaient régulièrement renégociés dans la durée
tout simplement pour se faire une trésorerie immédiate et aveugle qui, à
moyen terme, se traduit toujours par des surcoûts et une augmentation des
impôts.
On va tout droit vers une nouvelle faillite.
VOIRIE DU CENTRE-VILLE.
On voit
ça et là des dalles qui se détériorent.
Ces travaux
réalisés en l'an 2000 font l'objet d'une
garantie décennale. A charge pour la nouvelle Municipalité de saisir les
entreprises pour une remise en état sans frais.
Attendez-vous que cela s'aggrave ?
*
IV.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juillet 2002, N°11 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Création d'une
crèche à CAMON.
L'équipe de Michel PONTHIEU avait à son programme la création d'une
crèche. Cette création restait liée au résultat de l'étude des besoins.
Quels
besoins ? ...Quelle crèche ?
Lors du
Conseil Municipal du 21 mai 2002, le point "16" de l'ordre du jour
prévoyait l'implantation d'une crèche de 20 places à Camon.
Ce
dossier n'a fait l'objet d'aucune commission de travail.
Dans le
libellé de l'ordre du jour, il était question
"D'un grand nombre de besoins en matière d'enfants de 0 à 6 ans." (sic)
Tout était déjà prévu : lieu d'implantation de la crèche, plans...
Des questions simples mais précises sont restées sans réponses :
- Quel et le nombre d'enfants de 0 à 6 ans à Camon ?
- Quelles sont les perspectives démographiques ?
- Quel est le taux d'activité des femmes dans le Commune ?
L'investissement de 642 410 € même subventionné en partie exigeait un
dossier solide.
Pour
envisager l'avenir avec sérénité, une évaluation du coût de
fonctionnement d'une telle structure était indispensable.
Face à
un dossier aussi léger, l'Opposition n'a pas pu accorder sa confiance.
Une
autre préoccupation importante :
dans ce projet,
que deviennent les 28 assistantes maternelles de la Commune ?
La
concertation : en parler c'est bien, la pratiquer, c'est mieux.
*
V.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" septembre 2002, N°12
:
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Pourquoi ça
bouge encore un peu à Camon ?
Pourquoi
quelques chantiers sortent-ils de terre actuellement ?
Exemples :
- La résidence "la danse des fées", rue Roger Salengro.
- La résidence "Le fond de Creuse" rue Guy Môquet,
- Les 7 logements rue du Chevalier de La Barre ?
parce que
l'équipe de Michel PONTHIEU avait inscrit, étudié, initialisé et
préfinancé ces différents dossiers.
*
VI.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" octobre 2002, N°13 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
CRECHE :
POUR NOUS,
MEMBRES DE l'OPPOSITION, TOUT EST CLAIR.
Nous
sommes "pour" la création d'une crèche à Camon.
C'était à
notre programme en 2001.
Lors du
dernier Conseil Municipal, septembre 2002, nous avons donné notre accord pour une
demande de subvention et de prêt à 0 % auprès de la CAF, tout en
émettant quelque réserve.
Car à
notre grand étonnement, nous apprenons que :
- la
crèche sera collective et municipale !
Ce qui signifie : coût maximum pour les Camonois.
Tout se décide sans concertation.
Il est
urgent de se poser quelques bonnes questions :
- Pourquoi
ne pas envisager une crèche parentale, gérée par une association de
parents qui s'impliquent, prennent des responsabilités ?
- S'il est
normal que la collectivité participe au fonctionnement d'une telle
structure, n'est-il pas normal que les utilisateurs soient aussi, dans
une juste mesure, les payeurs ?
*
autrement dit, tous les Camonois doivent-ils se partager une
charge financière qui apporterait du bien-être à 28
familles ?
*
Ces familles, seront-elles toutes de Camon ?
*
Ne serait-il pas plus judicieux d'y intégrer un relais
d'assistantes maternelles ?
Toutes ces
questions trouveraient leur réponse dans une large concertation avec
:
= avec la population de Camon qui, avec ou sans enfants, va
nécessairement participer
au financement.
= Les Professionnels de la Petite enfance de Camon,
= Les assistantes maternelles.
Une
consultation précise et bien menée permettrait un choix éclairé.
Mais la
démocratie comme la concertation, à force d'en parler, on finit par
oublier de la pratiquer.
*
VII.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" février 2003, N°15 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Mesdames,
Mesdemoiselles, Messieurs,
L'Opposition Municipale vous souhaite une bonne et heureuse année pour
2003.
Vœux de
santé, bonheur et travail pour vous-mêmes et vos familles.
Pour
Camon, en attendant des jours meilleurs, nous nous devons de vous
informer sur ce qu'a été le
Débat
d'Orientation Budgétaire (D.O.B.)
présenté
par Monsieur le Maire, J.Cl RENAUX, lors du Conseil Municipal du 17
décembre 2002.
Le contenu
est simple :
1. 30 à 40
millions d'investissement (4 500 000 €) sans projet, sans recettes.
2.
Maîtrise des dépenses de fonctionnement, tout en les augmentant ? !
3. Dégager
un autofinancement.
Comment va
s'y prendre Monsieur le Maire quand au budget
supplémentaire 2002, il y a déjà une capacité d'autofinancement négative
de 1 509 000 francs (230 000 €)
Ce que
l'Opposition Municipale a noté :
-
absence de projets d'investissement à court et moyen termes.
-
aucun plan de financement.
-
Absence de budgets prévisionnels annuel et pluriannuel,
-
Aucun mot sur la fiscalité locale : baisse ou hausse des impôts ?
-
Aucune information sur les projets d'Amiens Métropole, relatifs à
l'Agglomération et en particulier à Camon.
- Pas
un mot sur le commerce local, sur le tourisme, l'environnement, sur
la sécurité,
- Pas
un mot sur les rapports entre la Municipalité de Camon et les Elus
d'Amiens Métropole.
Il y
a de quoi s'inquiéter !
Ceci dit,
les Elus de l'Opposition demandent
qu'une
nouvelle baisse de la fiscalité locale (au moins 10 %) soit opérée
sur les impôts 2003,
la
suppression de la taxe injuste sur
l'électricité,
taxe votée par un
ancien maire en 1994,
et
ce, compte tenu de la capacité financière de la Commune laissée en 2001.
*
VIII.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mars 2003, N°16 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
DROIT DE
REPONSE.
Référence
: article du bulletin municipal n° 15 février 2003, article intitulé
"UNE
BONNE NOUVELLE"
La bonne
nouvelle, c'est la loi, applicable à toute la Communauté d'Agglomération
qui impose le remboursement intégral des travaux réalisés par "la
Métropole".
Camon
s'est donc vu rembourser 1,681 million de francs.
Cette
somme avait été payée par l'Ancienne Municipalité pour travaux exécutés
sur la voirie communautaire.
(N.B. Les
voiries communautaires "Métropole" se limitent exclusivement à celles
qu'empruntent les bus de la SEMTA).
A rappeler
que ces travaux avaient été votés à l'unanimité par le Conseil Municipal
de l'époque, y compris par MM RENAUX, CUVILLIER, Mme ROUSSEL etc...
Nous nous
réjouissons que Camon récupère cet argent. Nous veillerons à son
utilisation.
BUDGET 2003, Où
va l'argent ?
Le budget
prévoit :
Fonctionnement :
Comparé au
réel 2001, une augmentation de 33 % des
dépenses de fonctionnement alors que dans le même
temps, la hausse du coût de la vie ne dépasse pas 4% !
On est en
droit de s'interroger sur la gestion rigoureuse annoncée par M. RENAUX.
Investissement :
il faut remonter à la période des vaches maigres de 89
à 95 pour retrouver un budget aussi peu ambitieux que celui de 2003.
Endettement:
Pour se faire de la trésorerie, M. RENAUX, a renégocié à la
hausse 5 emprunts du mandat 1989-1995 : augmentation de leur durée et hausse des taux.
Résultat :
L'endettement de 16,80 millions passe à 18,90 millions.
*
IX.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mai 2003, N°17 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
conseil
municipal du 20 mars 2003 :
A/ impôts
locaux 2003 : pas d'augmentation par rapport à 2002. La baisse de 20 %
demandée par l'Opposition en 2002 n'a pas été appliquée malgré une
situation financière favorable.
B/
Subventions 2003 : pas de hausses significatives des subventions
envers les associations sauf pour le Comité du
Personnel et la fête des Hortillonnages.
C/
Indemnités des adjoints : depuis le 1 er avril 2003, le montant mensuel
de l'indemnité de fonction des Adjoints est passé de 601 € (3947 francs)
à 789 € (5176 francs) soit une hausse de 31 %.
NOMS DE
RUES :
"En
Russie, ça change" : les dirigeants russes viennent de débaptiser le
célèbre boulevard KARL MARX de Moscou, pour l'appeler "Boulevard des
chasseurs",
Nous
proposons au Maire de Camon de remplacer le nom de notre bonne et
ancienne rue du "plan" dénommée par la suite "rue Karl Marx" par le nom
de "Avenue des chasseurs"
Les
communistes réformateurs seront probablement d'accord mais il leur
restera à convaincre les Nouveaux Socialistes, les Socialistes Verts
anti-chasses, plus marxiste que jamais.
*
X.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juillet 2003, N°18 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Réflexions sur
les projets AMIENS-METROPOLE pour 2003-2010 :
I.
AMIENS-METROPOLE avait demandé au Maire de Camon de réunir le 20 mai
2003, tous les élus municipaux (Majorité et Opposition).
La
Communauté d'Agglomération présentait ses projets pour les 7 années à
venir.
Aucun
conseiller de l'Opposition n'a été invité.
Bel
exemple de démocratie :
II.
LUNDI 23 JUIN 2003 18 h 00, salle Aragon : Michel PONTHIEU, Armelle
DEVIANNE, Jean-Pierre TRYOËN de l'Opposition, quelques Camonois,
40 pour être précis ont assisté à la réunion publique sur la
présentation des projets d'AMIENS-METROPOLE,
Camon y
fait figure d'enfant pauvre et les grands dossiers susceptibles
d'intéresser le territoire de la Commune, tels l'accueil des gens du
voyage, l'autoroute A 24 n'ont même pas été abordés.
Pas plus
d'ailleurs que le projet de la gare et le projet CHEMETOV et ses
conséquences sur les terres des Hortillonnages des deux côtés de la rue
de Verdun.
Qu'en
pensez-vous ?
*
XI.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" septembre 2003, N°19 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Le compte
administratif 2002 :
Remarques
préliminaire :
Dans la
présentation des comptes pour l'année 2002, l'actuelle Majorité a cessé
de faire référence au passé : C'est une façon élégante pour ne pas mettre en évidence
l'évolution des dépenses d'une année sur l'autre.
Dans le détails :
LE
FONCTIONNEMENT 2002. On constate
A/ DEPENSES : + 21 % dont
Frais de maintenance : + 40 %,
Honoraires : + 63 %
Catalogues et imprimés : +35 %
Transport : + 59 %
Personnel : + 7 %
B/ RECETTES : + 2.50 %
dont vente de terrains communaux : plus de 2 millions de francs.
LES
INVESTISSEMENTS EN 2002 : pratiquement nuls.
*
BUDGET
2003
FONCTIONNEMENT sont prévues :
A/ DEPENSES : + 8 % (+ 31 % par rapport à 2001)
B/ RECETTES : stationnaires.
INVESTISSEMENT : à noter un emprunt de 2.500.000 francs.
Conclusion
:
L'Opposition a voté contre le COMPTE ADMINISTRATIF 2002,
contre le BUDGET 2003.
*
XII.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" novembre 2003, N° 20 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Michel
PONTHIEU, avec les Conseillers de l'Opposition face à la teneur des
procès verbaux des Conseils Municipaux.
CONSEIL MUNICIPAL DU 22 SEPTEMBRE 2003 :
L'Opposition Municipale constate pour la Nième fois que la rédaction des
procès verbaux des Conseils Municipaux de la Commune ne reflète pas le
contenu des débats.
Cette
observation est valable pour la Majorité et pour l'Opposition, à la
seule différence que les propos développés par Monsieur le Maire et ses
adjoints sont très souvent modifiés dans un sens de propagande teintée
de démagogie.
Les
observations présentées par l'Opposition Municipale sont toujours
raccourcies : l'essentiel du débat est "oublié"
L'Opposition Municipale demande que les procès verbaux, diffusés à
l'ensemble des Conseillers, contiennent l'intégralité des débats.
Cette
demande, Maxime GREMETZ l'avait déjà faite pour Amiens.
Notre
vœu :
Que,
comme pour AMIENS-METROPOLE, soit ajoutée aux comptes-rendus des débats
l'intégralité du procès verbal, texte consultable sur internet.
En
attendant, l'Opposition Municipale n'y apportera plus de corrections,
d'ailleurs elles seraient trop nombreuses.
Elle se
contentera de voter contre les adoptions des Procès Verbaux.
En
clair, elle refusera de les signer.
Camon le 27 octobre 2003.
*
XIII.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" janvier 2004, N° 21 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
à tous
les Camonoises et Camonois :
Bonne
et heureuse année 2004,
vœux de
bonheur et de santé.
Les 6
conseillers de l'Opposition,
Michel Ponthieu, Armelle Devianne, Jacques Mansion, Daniel
Varlet, Christine Detoisien, Jean-Pierre Tryoën
Restent
à la disposition de tous et de chacun
pour
remplir le rôle qui est le leur
à savoir
:
OBSERVER, EXAMINER, INFORMER,
le cas
échéant
CENSURER les faits et gestes des instances dirigeantes de la
Commune.
Que
Camon, garde au sein de la
Communauté d'Agglomération d'Amiens Métropole
la place
de choix, celle qui a été la sienne
toutes
les années de cette fin de siècle.
*
XIV.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mars 2004, N° 22 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
suite
aux déclarations de M. J.Cl. RENAUX, Maire de Camon lors de la réunion
publique du 8 janvier dernier 2004 en salle Louis Aragon,
suite
aux articles parus dans le Courrier Picard du 12/01/04, et dans le
bulletin municipal de janvier 2004,
les
Elus de l'Opposition souhaitent faire les mises au point suivantes :
1. politique
d'équipement :
Savoir
que sur les 14 700 000 francs d'investissements réalisés, plus de 11
millions de francs étaient votés aux budgets 2000 et 2001 et de plus
pré-financés (église, cimetière, voirie, pont de la Borne, Centre-Ville)
par l'Ancienne Municipalité de Michel PONTHIEU.
2. Financement
de ces 14 700 000 francs sans emprunt.
Il n'y
pas eu d'emprunt, le Conseil Municipal sortant de Michel PONTHIEU, ayant laissé en mars
2001 un peu plus de 21 millions de francs de trésorerie à savoir :
A/
excédent de l'exercice précédent (1995-2001) :7 215 555 francs
dont 4.5
millions en Bons du Trésor.
B/
remboursement de la TVA, TVA avancée sur 2 ans pour les travaux
réalisés en 1999, 2000 et 2001 pour un montant total de 4 303 982
francs
C/
les subventions de l'Etat, de la Région et du Département liés à ces
travaux, plus les ventes d'actifs (terrains) ainsi que les intérêts
sur les Bons du Trésor, le tout pour 9 642 845 francs
Soit un total de 21 162 381 francs. (3 226 000 €)
Tous
ces chiffres sont inscrits au Compte Administratif (C.A) 2001-2002 et au
Budget Supplémentaire (B.S.) 2003.
(Ils
sont vérifiables en Mairie)
A la
lumière de ces chiffres, il reste à Monsieur le Maire, J.CL RENAUX, pour
financer ses investissements 2004, 2005, et sans emprunter, un peu plus
de 6 millions de francs (environ 1 millions d'€)
3. la dette.
Première constatation qui était d'ailleurs prévue en 2000 par l'Ancienne
Municipalité : pas d'emprunt de 2001 à 2004.
...et,
sans
emprunt, la dette ne peut que baisser.
Savoir
que lors de la présentation du D.O.B.
(Débat d'Orientation
Budgétaire) en
décembre 2000, nous avions remis à tous les Conseillers Municipaux une
prévision d'endettement en baisse au 1er janvier 2003 de 16 827 000
francs soit 2 565 000 €.
Or à
cette date 2003, la dette est de 2 896 000 € donc supérieure aux
prévisions...
Que
s'est-il donc passé ?
: des explications
dans le numéro 23 de juin 2004
Monsieur J. Cl Renaux a renégocié en 2002, 5 emprunts qui
arrivaient pas loin du terme.
Ils étaient au taux de 4.48 %.
Il
les a allongés sur 12 ans au taux de 5.56 %.
Le
tout pour un montant
de 3 062 207 francs soit 467 000 €.
Donc, Monsieur le Maire, ne vous gaussez pas de faire baisser
l'endettement
En fait, vous avez bloqué la baisse prévue en
décembre 2003.
La
dette qui devait être de 2 290 000 € se monte donc à 2 563 000 €.
*
XV.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" septembre 2004, N° 24 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Le
nouveau code des marchés publics. (extraits)
Le
nouveau code des marchés publics (décret du 7 janvier 2004), est
synonyme de responsabilité et liberté.
C'est
une responsabilité nouvelle et importante qui a été conférée aux Maires
: elle leur permet de gérer les dépenses publiques jusqu'au seuil de 90
000 € soit 600 000 francs...
Comme
il s'agit de l'argent public, ce code n'est pas sans susciter certaines
inquiétudes.
En
laissant la plus grande responsabilité à la personne responsable du
marché, il est important qu'un guide avec des règles précises soit
défini par le Maire selon les modalités de publicité, de mise en
concurrence, et ce, afin de ne pas franchir la ligne noire du
favoritisme, l'objectif étant d'obtenir le meilleur service et le
meilleur produit au moindre coût....
L'Opposition Municipale souhaite que le Conseil Municipal soit informé
des orientations qui vont être suivies par Monsieur le Maire en matière
de procédures adaptées.
Ce
guide des procédures doit permettre les deux objectifs que sont : la
transparence et l'efficacité....
*
XVI.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" avril 2005, N° 27 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Note
préliminaire : cette page 5 de l'Opposition est précédée d'un
"avertissement" du Maire intitulé :
"droit
d'expression ne veut pas dire parole d'Evangile"
*
Camon
budget 2005
Conclusions de l'article :
I.
dépenses en hausse, recettes en baisse.
II.
la capacité d'épargne ne permet pas de rembourser les emprunts 2005,
III. Question "investissement" : la crèche est devenue une réalité.
Le budget de son fonctionnement n'est pas encore établi. Quelle
surprise nous attend ?
IV.
Les solutions pour les années à venir parce que il y aura problèmes,
la trouvera-t-on dans la hausse des impôts locaux ? Les recettes
fiscales des nouvelles habitations ? L'augmentation de la
dette ?
*
XVII.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juin 2005, N° 28 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Extraits :
"En
réponse aux commentaires qui ont accompagné "l'expression de
l'Opposition" page 5 du bulletin municipal N° 27 d'avril 2005, ces
quelques précisions :
L'expression de l'Opposition est un droit prévu par la loi et sa censure
est interdite.
la
Majorité actuelle ne fait donc aucun cadeau à son Opposition."
Vient
ensuite l'examen détaillé du Compte Administratif et sa conclusion :
"Pour
justifier du travail qu'il aura réalisé pendant son mandat de Maire,
nous demandons à M. RENAUX, de laisser fin 2007 une situation identique
à celle qu'il a trouvée en 2001 soit plus de 14 millions de francs
disponibles ou à réaliser, avec une dette inférieure à celle qu'il a
trouvée en 2001."
*
XVIII.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" novembre 2005, N° 30 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
QUI CROIRE ?
L'Opposition Municipale reste et demeure en totale contradiction avec la
plupart des chiffres et des formules utilisés par l'actuelle Majorité et
par son Maire, Jean-Claude RENAUX, concernant la gestion financière de
la Commune.
Ceci
dit, nous confirmons toutes les informations que nous avons
transmises à la population de Camon depuis 2002, dans tous les bulletins
"VIVRE A CAMON"
A
l'avenir, nous éviterons de parler "chiffres" : nous ne nous
contenterons que d'enregistrer et de commenter les faits, cela évitera
toute polémique inutile.
Et,
nous ferons le point fin 2007.
Nous
pourrons alors comparer deux types de gestion :
celui du mandat de Michel PONTHIEU et de son équipe (1995-2001)
et,
celui du mandat de J. Cl RENAUX (2002-2007).
En
attendant nos restons à l'écoute de tous.
Pour
l'Opposition Municipale : Michel PONTHIEU.
*
XIX.
Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mai 2006, N° 32 :
paru sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition :
Les Trois erreurs…:
Dans le bulletin municipal
N°31 de Février 2005, Monsieur le Maire continue et persiste * dans
l’erreur *: faire croire à la population de CAMON, qu’il a
baissé la dette de 10 millions de Francs et qu’il a réalisé 27 millions
de Francs d’investissements ……
erreur ou bluff ? ... bien que
cela eût été réalisable quand on sait qu’à son arrivée fin Mars 2001, la
Municipalité sortante avait laissé dans les caisses de la Commune plus
de 14 millions de valeurs réalisables dont 4,5 millions de francs en
bons du trésor.
*