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        préambule :

    ces pages rassemblent les écrits des

6 Elus de l'Opposition.

Elles ont été écrites au cours des mandats de

MM. BECARD (1983-1995)  PONTHIEU (1995-2001)  RENAUX (2001...)

A consulter... à doses homéopathiques...!

*

      Au cours du Mandat de M. Albert Bécard, maire 1983 - 1995.

 

            Bulletin Municipal septembre 1983 

déclaration des 6 conseillers de l'Opposition :

MM. Billard Pierre, René Vitrant, Michel Lecointre, René Nivesse, Claude Guichon-Pey, Francis Caty

 

           "Nous remercions encore les 43 % de Camonois, de sensibilités diverses, qui, malgré la vigoureuse campagne orchestrée contre la lis te pour le renouveau de Camon, nous ont fait confiance.

            Au seuil de notre mandat, il nous paraît opportun de repréciser quel sera notre comportement et quelles sont nos ambitions.

            NOTRE POSITION DANS LES DEBATS :

            Nous travaillerons avec les autres élus avec pour objectif premier, l'intérêt de la Commune et de ses habitants, sans esprit démagogique et sans obstruction systématique.

            Le bon sens guidera notre esprit critique que nous voulons constructif dans l'analyse de toutes les propositions auxquelles nous serons toujours attentifs.

            Nous contribuerons donc à la gestion municipale dans le sens de l'intérêt général.

            par contre nous serons intransigeants  :

                - sur le respect de nos droits et de nos idées,

                - sur le rôle du conseil municipal et les pouvoirs qui lui seront dévolus.

            A ce sujet nous regrettons vivement que le Budget Primitif voté par l'Ancien Conseil, quelques jours avant les élections ne soit présenté au nouveau Conseil que le 24 mai 83.

            Nous regrettons tout aussi vivement que le Conseil ait décidé en quelques minutes, cinq au maximum, sans présentation préalable à la commission compétente, de réitérer l'arrêté concernant la ZAC qui engage fondamentalement l'avenir de la commune.

            Un tel projet mérite d'être présenté, examiné, débattu, même s'il n'est pas nouveau, et cela d'autant plus que seuls SEPT conseillers municipaux ont participé, dans l'ancienne municipalité, à l'élaboration du projet !

 

            NOS AMBITIONS.

            Jouer un rôle actif de proposition, même si nous savons qu'en raison de notre représentation (6 élus sur 27), il ne pourra être décisif.

            Force est d'ailleurs de constater que dans la composition des commissions dont le rôle est important dans le travail municipal, l'Opposition se trouvait réduite à la portion congrue ou tout bonnement exclus, malgré les 43 % de Camonois et Camonoises qu'elle représente.

            Orienter l'action municipale vers une gestion plus rigoureuse en évitant les dépenses somptuaires de prestige  (soulignons qu'il est envisagé maintenant un gardien et son logement pour le stade).

            Créer à l'intérieur de la vie communale, un dynamisme nouveau.

            Informer et dénoncer les carences et les oublis volontaires.

            Être disponibles, à l'écoute de chacun, examiner, présenter et défendre s'il le faut les réclamations et les suggestions de chaque habitant de Camon qui en ferait la demande.

            Pour atteindre ces objectifs, le soutien le plus large est nécessaire : la création d'une association, force de réflexion, de suggestion et de rassemblement canalisant les aspirations des Camonois et Camonoises qui nous font confiance, est désormais chose faite.

            Ses fondateurs lui ont donné le nom de CAMON ENSEMBLE.

            Toutes les bonnes volontés sont invitées à y adhérer et à participer à ses travaux. Il suffit pour cela de prendre contact avec son Président.

                                                             Signé :

Les élus de la liste pour le RENOUVEAU DE CAMON

*

A cette page de l'Opposition,

sous le titre : "des réflexions simples et de bon sens"

sous la plume de Albert Bécard, les 21 élus de gauche  réagissent :

 

Six élus de l'Opposition font maintenant partie du Conseil Municipal, il importe de ne pas perdre de vue qu'ils doivent leur présence avant tout à la nouvelle loi électorale mise en place depuis 1981 par la Gauche au pouvoir, ce qui représente un réal progrès démocratique.

Ce que la Droite au pouvoir n'a jamais voulu faire en 23 ans, la Gauche l'a fait au bout d'un an, tenant ainsi ses promesses.

 

Les élus de l'Opposition se plaignent de ne pas être assez nombreux dans les commissions municipales.

Voyons un peu : les commissions ont été constituées proportionnellement à la composition du Conseil Municipal : Le Conseil comprenant 21 élus de Gauche et 6 élus d'Opposition, nous avons respecté ce rapport en constituant en moyenne les commissions de 7 élus de Gauche et 2 élus d'Opposition (il suffisait de diviser 21 et 6 par 3)

Bel exemple de démocratie proportionnelle !

La suite devait nous apporter des surprises.

Pour constituer la Commission des Impôts, nous avons donc proposé aux élus de l'Opposition 3 postes de titulaires et 3 postes de suppléants sur 32 noms à communiquer à la Préfecture.

Savez-vous que ces fougueux élus n'ont pris aucun des 6 postes que nous leur proposions ? !

Ensuite pour constituer la commission "Fêtes et Cérémonies", nous leur avons proposé 3 postes sur 13 étant donné qu'il s'agit de la commission la plus nombreuse, vu les activités à assurer.

Là encore, les élus de l'Opposition ont pris seulement deux postes, refusant le 3 ème ?!

Et, après cela, ces mêmes élus d'Opposition ont l'audace d'écrire dans "la page de l'Opposition publiée dans ce même bulletin municipal  :

"L'Opposition se trouvait réduite à la portion congrue, ou tout bonnement exclue"

Allons, Messieurs, soyez sérieux !

3° Enfin et c'est au pied du mur qu'on voit le maçon, comme dit fort bien la sagesse populaire, il ne suffit pas de réclamer des sièges.

Par exemple la population de Camon apprécie particulièrement que notre Municipalité d'Union de la Gauche ait relancé depuis quelques années les Feux de la Saint Jean.

Le travail, ce soir  là, est assuré par tous les élus.

Où étaient donc les six élus d'Opposition, le soir de la dernière Saint Jean ?

Et nous pouvons faire la même remarque pour la tenue du bal du 14 juillet dans la salle des fêtes.

Relisez la "page de l'Opposition : ils veulent "créer à l'intérieur de la vie communale un dynamisme nouveau"

Sans plus de commentaires.

                                                                    Le groupe des 21 élus de Gauche.

 

*

 

Sous le Mandat de Michel PONTHIEU  maire  juin 1995- avril 2001

 

    Dans le bulletin municipal "REUSSIR A CAMON"  de décembre 1995 :

    La page de l'Opposition intitulée

     Camon,  cœur à gauche.

"UNE OPPOSITION TOUJOURS ATTENTIVE A DEFENDRE LES INTERETS DES CAMONOIS"

s'exprime sous la signature de

Albert BECARD, Emile MONGRENIER, Laurent  CUVILLIERS

           Françoise ROUSSEL,   Jean-claude RENAUX.

 

"Voici 4 mois, Camon s'est donné une nouvelle Municipalité, clairement orientée à Droite, malgré toutes les tentatives de camouflage.

Cette période, pour courte qu'elle soit, permet de constater quelques caractéristiques fortes de la nouvelle gestion.

- Des atteintes graves à la démocratie locale (ex : refus d'accorder à l'Opposition une représentation dans les syndicats intercommunaux,  les pseudo-documents financiers lancés sans examen et sans communication préalable aux Elus).

- Remise en cause des activités scolaires d'associations locales (ex. contre le Secours Populaire, et les Restos du Cœur),

- Tentatives de remise en cause d'activités populaires bien installées depuis des années : contre les chasseurs et la fête des Hortillonnages.

Heureusement dans ces derniers cas, la détermination ou l'opposition active des intéressés a fait reculer Monsieur PONTHIEU.

Mais la vigilance s'impose ! Il tentera d'autres casses avec des moyens détournés.

    - Autoritarisme du Maire et de son Eminence Grise dans toutes les décisions.

    - et pour parfaire l'ensemble, les propos de Monsieur PONTHIEU : grandes phrases ronflantes et pompeuses. Tout au bluff pour masquer les décisions antidémocratiques, l'incompétence et l'impréparation.

Au fil des jours ce n'est d'ailleurs pas facile à assumer. Ne dit-il pas à qui veut l'entendre qu'il "en a jusque là de la Mairie de Camon et qu'il ne pensait pas devoir faire face à un tel travail" ?

Tout cela est inquiétant, profondément inquiétant pour le présent et pour l'avenir, car à travers le Maire c'est une image dégradée, dévalorisée de Camon qui s'installe dans l'agglomération.

Face à une telle situation, nous sommes l'Opposition, une opposition de Gauche jamais systématique, constructive, particulièrement vigilante, attentive à préparer les échéances qui ne manqueront pas de venir.

Nous votons et nous voterons toute proposition qui ira dans le sens bénéfique pour les Camonois.

Nous lutterons et voterons sans relâche contre toute remise en cause des acquis, contre toute mesure néfaste aux Camonois.

Actuellement nous sommes déterminés à combattre toute augmentation des impôts communaux qu'elle qu'en soit l'habillage. Nous avons voté contre l'instauration de la taxe des ordures ménagères. Nous avons déposé un recours au Tribunal Administratif et tout indique qu'il va aboutir à une annulation de la délibération. Nous la combattrons d'autant que le District va forcément augmenter l'impôt districal en 1996 puisqu'il va recevoir la compétence pour les ordures ménagères.

Camonoises et Camonois, en ces temps difficiles où gouvernement CHIRAC-JUPPE fait payer très cher aux familles ces promesses électorales reniées, vous pouvez compter sur notre vigilance et notre détermination. Mais il importe que l'expérience nous amène à nous retrouver pour ouvrir de nouveau à CAMON, une perspective de progrès.

                                                                    Camon le 13 novembre 1995.

 

N.B. En réponse à cet article, le Maire Michel PONTHIEU s'est contenté d'apposer au bas de l'article la photo de  la première réunion du Conseil Municipal du 25 juin 1995, les chaises vides étant celles qui étaient réservées à l'Opposition.

 

 

*

Sous le Mandat de Jean-Claude RENAUX, maire avril 2001...

 

 I. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mars 2002, N° 8 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

il est écrit

sous la signature de Michel PONTHIEU, Christine Detoisien, Armelle Devianne, Philippe Kérouanton, Jacques Mansion, Daniel Varlet... 

 

 La marche en avant

Au début il y a eu de la prudence... attitude normale devant la méconnaissance et l'inexpérience. Ensuite ce fut l'attentisme... "il faut voir, prendre du recul, savoir ce que nous voulons... ce que nous pouvons faire..." Disaient-ils !

Aujourd'hui, 1 an plus tard, c'est toujours l'immobilisme... avec bien sûr un tas de bonnes raisons : les inondations, une soi-disant mauvaise gestion de l'époque précédente...! Mais le problème n'est pas là et il y a fort à parier que demain l'inaction sera toujours de mise !

Où commence l'insécurité ?

Dans certains domaines, lorsque l'on n'avance pas, on recule !

Aujourd'hui la ville est plus sale : le balayage laisse à désirer, les papiers gras volent partout. Les tags se sont multipliés, ils ne sont même plus nettoyés.

Les véhicules stationnent n'importe où, n'importe comment : sur les trottoirs, dans les virages, dans les endroits dangereux...

Les limitations de vitesse ne sont plus respectées, la priorité des piétons est bafouée dans le Centre Ville.

Economes en culottes courtes.

En matière budgétaire, quand au printemps les prévisions sont écrites et que la trésorerie existe, on pourrait penser qu'il n'y a qu'à suivre  pour réussir l'automne.

Et bien non, certains arrivent à rater et à se mettre dans une situation financière tendue....

 

*

 

 II. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" avril mai  2002, N°9 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

"La liste de Michel PONTHIEU, n'a pas communiqué d'article dans les délais prévus par le règlement intérieur, règlement  voté à l'unanimité par le Conseil Municipal."

 

*

III. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juin 2002, N°10 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

UNE GESTION AVEUGLE.

Aujourd'hui pratiquement les mêmes élus qu'en 89-95 se retrouvent à la tête de la Commune. Ils ont forcément les mêmes tentations !

En 2001, nous leur avons laissé une situation financière aisée et une ville reconstruite.

 Pour terminer l'année, il suffisait de suivre les prévisions budgétaires.

Ils ont préféré dépenser sans compter.

Ainsi le 29 juin, lors du vote du budget supplémentaire,(B.S)  ils ont voté 3 021 257 francs (460 587 €) de dépenses nouvelles.

Ces 3 millions ont donc manqué lorsqu'il a fallu rembourser l'avance faite par Amiens Métropole.

 

DU JAMAIS VU... SI, AVANT 1995 !

Lors du Conseil Municipal du 18 février 2002,  M. RENAUX a demandé l'autorisation de renégocier 5 emprunts d'un montant initial de 4 725 485 francs (720 395 €), emprunts souscrits en 1994 et 1995.

Cela aurait pu être une bonne idée de profiter des taux bas de cette époque pour faire baisser la dette.

En réalité, M. RENAUX voulait juste augmenter la durée de ces emprunts :

il restait 7 années à rembourser, il en reste maintenant 12.

Le taux moyen d'intérêt était de 4.48 %, il devient 5.56 %.

 Soit un coût pour la Commune et les contribuables de 87 333 francs (13 314€).

 

La Majorité Municipale a voté "pour".

Vous retrouvez là les mêmes méthodes de gestion que par le passé :

A l'époque, les emprunts étaient régulièrement renégociés dans la durée tout simplement pour se faire une trésorerie immédiate et aveugle qui, à moyen terme,  se traduit toujours par des surcoûts et une augmentation des impôts.

On va tout droit vers une nouvelle faillite.

 

VOIRIE DU CENTRE-VILLE.

On voit ça et là des dalles qui se détériorent.

Ces travaux réalisés en l'an 2000 font l'objet d'une garantie décennale. A charge pour la nouvelle Municipalité de saisir les entreprises pour une remise en état sans frais.

Attendez-vous que cela s'aggrave ?

 

 

*

IV. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juillet  2002, N°11 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Création d'une crèche à CAMON.

 

L'équipe de Michel PONTHIEU avait à son programme la création d'une crèche. Cette création restait liée au résultat de l'étude des besoins.

Quels besoins ? ...Quelle crèche ?

Lors du Conseil Municipal du 21 mai 2002, le point "16" de l'ordre du jour prévoyait l'implantation d'une crèche de 20 places à Camon.

Ce dossier n'a fait l'objet d'aucune commission de travail.

 

Dans le libellé de l'ordre du jour, il était question

    "D'un grand nombre de besoins en matière d'enfants de 0 à 6 ans." (sic)

        Tout était déjà prévu : lieu d'implantation de la crèche, plans...

        Des questions simples mais précises sont restées sans réponses :

            - Quel et le nombre d'enfants de 0 à 6 ans à Camon ?

            - Quelles sont les perspectives démographiques ?

            - Quel est le taux d'activité des femmes dans le Commune ?

 

L'investissement de 642 410 € même subventionné en partie exigeait un dossier solide.

Pour envisager l'avenir avec sérénité, une évaluation du coût de fonctionnement d'une telle structure était indispensable. 

 

Face à un dossier aussi léger, l'Opposition n'a pas pu accorder sa confiance.

Une autre préoccupation importante :

dans ce projet, que deviennent les 28 assistantes maternelles de la Commune ?

La concertation : en parler c'est bien, la pratiquer, c'est mieux.

 

*

V. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" septembre  2002, N°12 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Pourquoi ça bouge encore un peu à Camon ?

Pourquoi quelques chantiers sortent-ils de terre actuellement ?

Exemples :

       - La résidence "la danse des fées", rue Roger Salengro.

       - La résidence "Le fond de Creuse" rue Guy Môquet,

       - Les 7 logements rue du Chevalier de La Barre ?

parce que l'équipe de Michel PONTHIEU avait inscrit, étudié, initialisé et préfinancé ces différents dossiers.

 

*

VI. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" octobre 2002, N°13 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

CRECHE :

POUR NOUS, MEMBRES DE l'OPPOSITION,  TOUT EST CLAIR.

Nous sommes "pour" la création d'une crèche à Camon.

C'était à notre programme en 2001.

Lors du dernier Conseil Municipal, septembre 2002, nous avons donné notre accord pour une demande de subvention et de prêt à 0 % auprès de la CAF, tout en émettant quelque réserve.

Car à notre grand étonnement, nous apprenons que :

- la crèche sera collective et municipale !

        Ce qui signifie : coût maximum pour les Camonois.

        Tout se décide sans concertation.

 

Il est urgent de se poser quelques bonnes questions :

- Pourquoi ne pas envisager une crèche parentale, gérée par une association de parents qui s'impliquent, prennent des responsabilités ?

- S'il est normal que la collectivité participe au fonctionnement d'une telle structure, n'est-il pas normal que les utilisateurs soient aussi, dans une juste mesure, les payeurs ?

* autrement dit, tous les Camonois doivent-ils se partager une charge financière qui apporterait du bien-être à 28 familles ?

* Ces familles, seront-elles toutes de Camon ?

* Ne serait-il pas plus judicieux d'y intégrer un relais d'assistantes maternelles ?

 

Toutes ces questions trouveraient leur réponse dans une large concertation avec :

        = avec la population de Camon qui, avec ou sans enfants, va nécessairement participer au financement.

        = Les Professionnels de la Petite enfance de Camon,

        =  Les assistantes maternelles.

Une consultation précise et bien menée permettrait un choix éclairé.

Mais la démocratie comme la concertation, à force d'en parler, on finit par oublier de la pratiquer.

 

*

VII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" février 2003, N°15 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

L'Opposition Municipale vous souhaite une bonne et heureuse année pour 2003.

Vœux de santé, bonheur et travail pour vous-mêmes et vos familles.

Pour Camon, en attendant des jours meilleurs, nous nous devons de vous informer sur ce qu'a été le

Débat d'Orientation Budgétaire (D.O.B.)

présenté par Monsieur le Maire, J.Cl RENAUX, lors du Conseil Municipal du 17 décembre 2002.

Le contenu est simple :

1. 30 à 40 millions d'investissement (4 500 000 €) sans projet, sans recettes.

2. Maîtrise des dépenses de fonctionnement, tout en les augmentant ? !

3. Dégager un autofinancement.

Comment va s'y prendre Monsieur le Maire quand au budget supplémentaire 2002, il y a déjà une capacité d'autofinancement négative de 1 509 000 francs (230 000 €)

 

Ce que l'Opposition Municipale a noté :

- absence de projets d'investissement à court et moyen termes.

- aucun plan de financement.

- Absence de budgets prévisionnels annuel et pluriannuel,

- Aucun mot sur la fiscalité locale : baisse ou hausse des impôts ?

- Aucune information sur les projets d'Amiens Métropole, relatifs à l'Agglomération et en particulier à Camon.

- Pas un mot sur le commerce local, sur le tourisme, l'environnement, sur la sécurité,

- Pas un mot sur les rapports entre la Municipalité de Camon et les Elus d'Amiens Métropole.

Il y a de quoi s'inquiéter !

 

Ceci dit, les Elus de l'Opposition demandent

qu'une nouvelle baisse de la fiscalité locale (au moins 10 %) soit opérée sur les impôts 2003,

la suppression de la taxe injuste sur l'électricité, taxe votée par un ancien maire en 1994,

et ce, compte tenu de la capacité financière de la Commune laissée en 2001.

 

*

VIII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mars 2003, N°16 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

DROIT DE REPONSE.

Référence : article du bulletin municipal n° 15 février 2003, article intitulé

"UNE BONNE NOUVELLE"

La bonne nouvelle, c'est la loi, applicable à toute la Communauté d'Agglomération qui impose le remboursement intégral des travaux réalisés par "la Métropole".

Camon s'est donc vu rembourser 1,681 million de francs.

Cette somme avait été payée par l'Ancienne Municipalité pour travaux exécutés sur la voirie communautaire.

(N.B. Les voiries communautaires "Métropole" se limitent exclusivement à celles qu'empruntent les bus de la SEMTA).

A rappeler que ces travaux avaient été votés à l'unanimité par le Conseil Municipal de l'époque, y compris par MM RENAUX, CUVILLIER, Mme ROUSSEL etc...

Nous nous réjouissons que Camon récupère cet argent. Nous veillerons à son utilisation.

 

BUDGET 2003, Où va l'argent ?

 

Le budget prévoit :

Fonctionnement :

Comparé au réel 2001, une augmentation de 33 % des dépenses de fonctionnement  alors que dans le même temps, la hausse du coût de la vie ne dépasse pas 4% !

On est en droit de s'interroger sur la gestion rigoureuse annoncée par M. RENAUX.

Investissement :

il faut remonter à la période des vaches maigres de 89 à 95 pour retrouver un budget aussi peu ambitieux que celui de 2003.

Endettement:

Pour se faire de la trésorerie, M. RENAUX, a renégocié à la hausse 5 emprunts du mandat 1989-1995 : augmentation de leur durée et hausse des taux.

Résultat :

L'endettement de 16,80 millions passe à 18,90 millions.

 

*

 

 

IX. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mai 2003, N°17 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

conseil municipal du 20 mars 2003 :

A/ impôts locaux 2003 : pas d'augmentation par rapport à 2002. La baisse de 20 % demandée par l'Opposition en 2002 n'a pas été appliquée malgré une situation financière favorable.

B/ Subventions 2003 : pas de hausses significatives des subventions envers les associations sauf pour le Comité du Personnel et la fête des Hortillonnages.

C/ Indemnités des adjoints : depuis le 1 er avril 2003, le montant mensuel de l'indemnité de fonction des Adjoints est passé de 601 € (3947 francs) à 789 € (5176 francs) soit une hausse de 31 %.

 

NOMS DE RUES :

"En Russie, ça change" : les dirigeants russes viennent de débaptiser le célèbre boulevard KARL MARX de Moscou, pour l'appeler "Boulevard des chasseurs",

Nous proposons au Maire de Camon de remplacer le nom de notre bonne et ancienne rue du "plan" dénommée par la suite "rue Karl Marx" par le nom de "Avenue des chasseurs"

Les communistes réformateurs seront probablement d'accord mais il leur restera à convaincre les Nouveaux Socialistes, les Socialistes Verts anti-chasses, plus marxiste que jamais.

 

*

X. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juillet 2003, N°18 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Réflexions sur les projets AMIENS-METROPOLE pour 2003-2010 :

 

I. AMIENS-METROPOLE avait demandé au Maire de Camon de réunir le 20 mai 2003, tous les élus municipaux  (Majorité et Opposition).

La Communauté d'Agglomération présentait ses projets pour les 7 années à venir.

Aucun conseiller de l'Opposition n'a été invité.

Bel exemple de démocratie :

 

II. LUNDI 23 JUIN 2003 18 h 00, salle Aragon : Michel PONTHIEU, Armelle DEVIANNE, Jean-Pierre TRYOËN  de l'Opposition, quelques Camonois, 40 pour être précis ont assisté à la réunion publique sur la présentation des projets d'AMIENS-METROPOLE,

Camon y fait figure d'enfant pauvre et les grands dossiers susceptibles d'intéresser le territoire de la Commune, tels l'accueil des gens du voyage, l'autoroute A 24 n'ont même pas été abordés.

Pas plus d'ailleurs que le projet de la gare et le projet CHEMETOV et ses conséquences sur les terres des Hortillonnages des deux côtés de la rue de Verdun.

Qu'en pensez-vous ?

 

*

XI. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" septembre 2003, N°19 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Le compte administratif 2002 :

Remarques préliminaire :

Dans la présentation des comptes pour l'année 2002, l'actuelle Majorité a cessé de faire  référence au passé : C'est une façon élégante pour ne pas mettre en évidence l'évolution des dépenses d'une année sur l'autre.

Dans le détails :

LE FONCTIONNEMENT 2002. On constate

 

    A/ DEPENSES : + 21 % dont

Frais de maintenance : + 40 %,

Honoraires : + 63 %

Catalogues et imprimés : +35 %

Transport : + 59 %

Personnel : + 7 %

    B/ RECETTES : + 2.50 %

                dont vente de terrains communaux : plus de 2 millions de francs.

 

LES INVESTISSEMENTS EN 2002 : pratiquement nuls.

 

*

 

BUDGET 2003

FONCTIONNEMENT sont prévues :

        A/ DEPENSES : + 8 % (+ 31 % par rapport à 2001)

        B/ RECETTES : stationnaires.

 

INVESTISSEMENT : à noter un emprunt de 2.500.000 francs.

 

Conclusion :

L'Opposition a voté contre le COMPTE ADMINISTRATIF 2002,

                                    contre le BUDGET 2003.

 

*

XII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" novembre 2003, N° 20 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Michel PONTHIEU, avec les Conseillers de l'Opposition face à la teneur des procès verbaux des Conseils Municipaux.

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 22 SEPTEMBRE 2003 :

L'Opposition Municipale constate pour la Nième fois que la rédaction des procès verbaux des Conseils Municipaux de la Commune ne reflète pas le contenu des débats.

Cette observation est valable pour la Majorité et pour l'Opposition, à la seule différence que les propos développés par Monsieur le Maire et ses adjoints sont très souvent modifiés dans un sens de propagande teintée de démagogie.

Les observations présentées par l'Opposition Municipale sont toujours raccourcies : l'essentiel du débat est "oublié"

L'Opposition Municipale demande que les procès verbaux, diffusés à l'ensemble des Conseillers, contiennent l'intégralité des débats.

Cette demande, Maxime GREMETZ l'avait déjà faite pour Amiens.

Notre vœu :

Que, comme pour AMIENS-METROPOLE, soit ajoutée aux comptes-rendus des débats l'intégralité du procès verbal, texte consultable sur internet.

En attendant, l'Opposition Municipale n'y apportera plus de corrections, d'ailleurs elles seraient trop nombreuses.

Elle se contentera de voter contre les adoptions des Procès Verbaux.

En clair, elle refusera de les signer.

                                                                    Camon le 27 octobre 2003.

 

*

XIII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" janvier 2004, N° 21 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

à tous les Camonoises et Camonois :

Bonne et heureuse année 2004,

vœux de bonheur et de santé.

Les 6 conseillers de l'Opposition, 

Michel Ponthieu, Armelle Devianne, Jacques Mansion, Daniel Varlet, Christine Detoisien, Jean-Pierre Tryoën

Restent à la disposition de tous et de chacun

pour remplir le rôle qui est le leur

à savoir :

OBSERVER, EXAMINER, INFORMER,

le cas échéant

CENSURER les faits et gestes des instances dirigeantes de la Commune.

Que Camon, garde au sein de la

Communauté d'Agglomération d'Amiens Métropole

la place de choix, celle qui a été la sienne

toutes les années de cette fin de siècle.

 

*

XIV. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mars  2004, N° 22 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

suite aux déclarations de M. J.Cl. RENAUX, Maire de Camon lors de la réunion publique du 8 janvier dernier 2004 en  salle Louis Aragon,

suite aux articles parus dans le Courrier Picard du 12/01/04, et dans le bulletin municipal de janvier 2004,

les Elus de l'Opposition souhaitent faire les mises au point suivantes :

 

1. politique d'équipement :

 

Savoir que sur les 14 700 000 francs d'investissements réalisés, plus de 11 millions de francs étaient votés aux budgets 2000 et 2001 et de plus pré-financés (église, cimetière, voirie, pont de la Borne, Centre-Ville) par l'Ancienne Municipalité de Michel PONTHIEU.

 

2. Financement de ces 14 700 000 francs sans emprunt.

Il n'y pas eu d'emprunt, le Conseil Municipal sortant de Michel PONTHIEU, ayant  laissé en mars 2001 un peu plus de 21 millions de francs de trésorerie à savoir :

A/ excédent de l'exercice précédent (1995-2001) :7 215 555 francs dont 4.5 millions en Bons du Trésor.

B/ remboursement de la TVA, TVA avancée sur 2 ans pour les travaux réalisés en 1999, 2000 et 2001 pour un montant total de 4 303 982 francs

C/ les subventions de l'Etat, de la Région et du Département liés à ces travaux, plus les ventes d'actifs (terrains) ainsi que les intérêts sur les Bons du Trésor, le tout pour 9 642 845 francs

        Soit un total de 21 162 381 francs. (3 226 000 €)

 

Tous ces chiffres sont inscrits au Compte Administratif (C.A) 2001-2002 et au Budget Supplémentaire (B.S.) 2003.

(Ils sont vérifiables en Mairie)

A la lumière de ces chiffres, il reste à Monsieur le Maire, J.CL RENAUX, pour financer ses investissements 2004, 2005, et sans emprunter, un peu plus de 6 millions de francs (environ 1 millions d'€)

 

3. la dette.

Première constatation qui était d'ailleurs prévue en 2000 par l'Ancienne Municipalité : pas d'emprunt de 2001 à 2004.

...et, sans emprunt, la dette ne peut que baisser.

Savoir que lors de la présentation du D.O.B.  (Débat d'Orientation Budgétaire) en décembre 2000, nous avions remis à tous les Conseillers Municipaux une prévision d'endettement en baisse au 1er janvier 2003 de 16 827 000 francs soit 2 565 000 €.

Or à cette date 2003, la dette est de 2 896 000 € donc supérieure aux prévisions...

 

Que s'est-il donc passé  ? : des explications  dans le numéro 23 de juin 2004

Monsieur J. Cl Renaux a renégocié en 2002, 5 emprunts qui arrivaient pas loin du terme.

Ils étaient au taux de 4.48 %.

Il les a allongés sur 12 ans au taux de 5.56 %.

Le tout pour un montant de 3 062 207 francs soit 467 000 €.

Donc, Monsieur le Maire, ne vous gaussez pas de faire baisser l'endettement

En fait, vous avez bloqué la baisse prévue en décembre 2003.

La dette qui devait être de 2 290 000 € se monte donc à  2 563 000 €.

 

*

XV. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" septembre  2004, N° 24 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Le nouveau code des marchés publics. (extraits)

Le nouveau code des marchés publics (décret du 7 janvier 2004), est synonyme de responsabilité et liberté.

C'est une responsabilité nouvelle et importante qui a été conférée aux Maires : elle leur permet de gérer les dépenses publiques jusqu'au seuil de 90 000 € soit 600 000 francs...

Comme il s'agit de l'argent public, ce code n'est pas sans susciter certaines inquiétudes.

En laissant la plus grande responsabilité à la personne responsable du marché, il est important qu'un guide avec des règles précises soit défini par le Maire selon les modalités de publicité, de mise en concurrence, et ce, afin de ne pas franchir la ligne noire du favoritisme, l'objectif étant d'obtenir le meilleur service et le meilleur produit au moindre coût....

L'Opposition Municipale souhaite que le Conseil Municipal soit informé des orientations qui vont être suivies par Monsieur le Maire en matière de procédures adaptées.

Ce guide des procédures doit permettre les deux objectifs que sont : la transparence et l'efficacité....

 

*

 

XVI. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" avril 2005, N° 27 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Note préliminaire : cette page 5 de l'Opposition est précédée d'un "avertissement" du Maire intitulé :

"droit d'expression ne veut pas dire parole d'Evangile"

 

*

Camon budget 2005

Conclusions de l'article :

I. dépenses en hausse, recettes en baisse.

II. la capacité d'épargne ne permet pas de rembourser les emprunts 2005,

III. Question "investissement" : la crèche est devenue une réalité. Le budget de son fonctionnement n'est pas encore établi. Quelle surprise nous attend ?

IV. Les solutions pour les années à venir parce que il y aura problèmes, la trouvera-t-on dans la hausse des impôts locaux ? Les recettes fiscales des nouvelles habitations  ? L'augmentation de la dette ?

 

*

XVII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juin 2005, N° 28 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Extraits :

"En réponse aux commentaires qui ont accompagné "l'expression de l'Opposition" page 5 du bulletin municipal N° 27 d'avril 2005, ces quelques précisions :

L'expression de l'Opposition est un droit prévu par la loi et sa censure est interdite.

la Majorité actuelle ne fait donc aucun cadeau à son Opposition."

 

Vient ensuite l'examen détaillé du Compte Administratif et sa conclusion :

 

"Pour justifier du travail qu'il aura réalisé pendant son mandat de Maire, nous demandons à M. RENAUX, de laisser fin 2007 une situation identique à celle qu'il a trouvée en 2001 soit plus de 14 millions de francs disponibles ou à réaliser, avec une dette inférieure à celle qu'il a trouvée en 2001."

 

*

 

XVIII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" novembre 2005, N° 30 :

sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

QUI CROIRE ?

 

L'Opposition Municipale reste et demeure en totale contradiction avec la plupart des chiffres et des formules utilisés par l'actuelle Majorité et par son Maire, Jean-Claude RENAUX, concernant la gestion financière de la Commune.

Ceci dit,  nous confirmons toutes les informations que nous avons transmises à la population de Camon depuis 2002, dans tous les bulletins "VIVRE A CAMON"

A l'avenir, nous éviterons de parler "chiffres" : nous ne nous contenterons que d'enregistrer et de commenter les faits, cela évitera toute polémique inutile.

Et, nous ferons le point fin 2007.

Nous pourrons alors comparer deux types de gestion :

            celui du mandat de Michel PONTHIEU et de son équipe (1995-2001)

et,

            celui du mandat de J. Cl RENAUX (2002-2007).

En attendant nos restons à l'écoute de tous.

 

                                                    Pour l'Opposition Municipale : Michel PONTHIEU.

 

*

XIX. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mai 2006, N° 32 :

paru sous la rubrique

    Expression de l'Opposition :

 

Les  Trois  erreurs…:

 

              Dans le bulletin municipal N°31 de Février 2005, Monsieur le Maire continue et persiste * dans l’erreur *: faire croire à la population de CAMON, qu’il a baissé la dette de 10 millions de  Francs et qu’il a réalisé 27 millions de Francs d’investissements ……

  erreur ou bluff   ? ... bien que cela eût été réalisable quand on sait qu’à son arrivée fin Mars 2001, la Municipalité sortante avait laissé dans les caisses de la Commune plus de 14 millions de valeurs réalisables dont 4,5 millions de francs en bons du trésor.

*

            1ère erreur.   EVOLUTION de la  DETTE  :

(constat établi à partir des documents officiels fournis par la Trésorerie générale, documents consultables sur demande)

31 Décembre 2001, la dette était de 18.416.467 F  soit 2.807.572 €

31 décembre 2002, la dette était  de  16.337.461 F soit  2.490.630 €

31 décembre 2003, la dette était de   14.434.898  F soit  2.200.586 €

31 décembre 2004, la dette était de  12.672.202 F soit  1.931.838 €

31 décembre 2005, la dette était de  12.830.565 F soit  1.956.007 €...

 

au total sur 5  ans, la dette a donc baissé de 5.585.902 F soit 851.565 €

et non de 10.000.000  F comme écrit dans le B.M. N° 31

 

*

 

        2éme erreur.  LES  EMPRUNTS :

A la lecture du tableau ci-dessus, sur l’évolution de la dette, on constate que celle ci est augmentée en 2005 : bizarre ? non, ce n’est que le début d’une relance de l’endettement.

Ce qui est le plus surprenant, c’est que M. J.C. RENAUX, continue de dire à la population qu’il a réalisé tous ses investissements sans emprunt,  c'était normal les premières années du mandat, compte tenu du pactole laissé par L’équipe de Michel PONTHIEU en Mars 2001.

Erreur ou mensonge ? Toujours est-il qu’à la présentation du compte administratif par le percepteur, le 6 Mars dernier en Conseil Municipal, nous relevons en recettes d’investissements, art16, un EMPRUNT de 289.373,63 €  soit de 1.898.167  F.

 

*

 

3éme erreur.  LES  INVESTISSEMENTS

Quand M. le Maire annonce régulièrement avoir réalisé entre 2001 et 2005 27.000.000 F d’investissements ………….c’est trompeur :

c’est vrai, qu’en terme comptable, il a bien été payé entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005, 27.096.416 F soit 4.130.822 €.

Sur cette somme, M. le Maire n’a pas lieu de prendre à son compte, les investissements  engagés et réalisés courant 2000 et début 2001, travaux entrepris et payés  par Michel PONTHIEU et son équipe, à savoir les factures concernant :

- la rénovation  totale  de l’église

- la mise en sécurité de 220 sépultures du cimetière communal avec la mise en enrobé des allées, l’installation d’un columbarium

- la reconstruction du Pont de la Borne (pont du Préporus)

- la rénovation du centre ville ( rues, trottoirs, effacement des réseaux avec l’implantation d’une nouvelle poste et de 8 logements, d’ailleurs inaugurée en présence des plus hautes autorités locales et régionales.

Nous pensons que cette information rectificatrice était nécessaire.

Amis  Camonois et Camoniers, nous vous remercions de votre attention.

                                                              Pour l’Opposition Municipale,

                                                                   Michel PONTHIEU.

 

*

 

Sujet : Bulletin Municipal N°33 de Juin 2006 "Mairie de Camon"
 
 
            à    Monsieur  J.C. RENAUX Maire de CAMON - 80450
  

               Monsieur le Maire,

 

               L'Opposition Municipale est surprise de constater qu'elle n'a pas été consultée pour son droit à la production  du  "texte de l'Opposition Municipale"  dans le  bulletin Municipal N° 33 de Juin 2006.

              Merci à vous de bien vouloir nous donner l'explication

                    Avec nos sentiments respectueux les meilleurs.

 

                                                       Pour l'Opposition Municipale

 

                                                                     Michel PONTHIEU.

*

 

XX. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" novembre 2006, N° 35 :

paru sous la rubrique

    Expression de l'Opposition :

Subvention municipale : "Maison Pour tous"

 

Lors du conseil municipal du 11 septembre 2006, l'assemblée municipale a été appelée à se prononcer sur le vote d'une subvention de 10 000 € au titre de l'année 2006, pour la Maison pour Tous.

Cette association était en veille depuis la création de l'espace "culture et loisirs" créé par le Conseil Municipal de Michel Ponthieu et devenu compétence d'Amiens Métropole.

L'Opposition Municipale s'est abstenue sur ce vote estimant qu'il y avait là un vice de forme quelque part, et, dans ce cas, le percepteur municipal ne pouvait s'autoriser à verser cette subvention.

Pourquoi ? Et que se passe-t-il ?... pour relancer cette association en sommeil.

Tout simplement, parce que Monsieur le Maire et sa majorité ont décidé de mettre en place ce qu'ils appellent "Une mission de médiation au sein des quartiers sensibles de la commune."

En fait, il s'agit d'embaucher un médiateur... pour que ces quartiers retrouvent le calme qu'ils auraient perdu, et ce médiateur serait placé sous l'autorité de la Maison Pour Tous, auquel cas cela veut dire que M. J.CL RENAUX transmet une partie de ses pouvoirs de police à une association... du jamais vu.

Il est clair que cette manœuvre correspond bien à une vieille idéologie politique et que l'équipe municipale en place montre une fois de plus ses limites, se trouvant dans l'impossibilité d'assurer la sécurité dans certaines quartiers de la commune.

Monsieur le Maire transfère donc son pouvoir de police à une Association pour tenter d'établir un dialogue avec une association "fantôme" :  la personne embauchée (Mickaël Masson) sera bien seul face au défi imposé par la Municipalité.

Que Monsieur le Maire assume ses responsabilités en étant plus accessible, surtout plus disponible envers ses administrés qui se plaignent  de son manque d'écoute et de la difficulté de le contacter...son numéro de téléphone restant secret.

Il faut bien dire qu'il est très compliqué pour Monsieur le Maire d'être à la fois au service d'un parti politique et au service des habitants de sa commune.

"LA MAIRE ET LA POLITIQUE" dans les petites communes,

"UN COUPLE QU'IL FAUDRA FAIRE RECULER" lors des prochaines échéances municipales... Nous en reparlerons très  bientôt.

Les six élus de l'Opposition sont et restent à votre écoute :

Michel PONTHIEU, Armelle DEVIANNE, Jean-Pierre TRYOEN, Jacques MANSION, Daniel VARLET, Albert PRUDOR.

 

*

XXI. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" janvier 2007, N° 36 :

paru sous la rubrique

    Expression de l'Opposition :

 

Unis et solidaires, les 6 conseillers de l'Opposition ont suivi avec assiduité toutes les réunions du conseil municipal depuis mars 2001, intervenants sur toutes délibérations proposées par le Maire.

Avec plusieurs de nos amis, Camonoises et Camonois, nous pensons effectivement que le moment est venu de mieux informer les habitants de Camon, d'instaurer un véritable dialogue avec l'ensemble de la population et surtout de préparer l'avenir.

A moins de 18 mois des prochaines élections municipales il est grand temps de réfléchir et de se rassembler pour travailler sur un véritable projet, afin de poursuivre et terminer le programme de rénovation que Michel Ponthieu et son équipe avaient entrepris sur le mandat 1995/2001.

Beaucoup de choses restent à faire sachant qu'il faudra rectifier les fausses notes réalisées par l'équipe municipale en place qu'une triangulaire ridicule a fait élire en mars 2001 avec seulement 46 % des électeurs votants.

Afin de travailler dans les meilleures conditions possibles nous avons l'honneur et la joie de vous annoncer la naissance de notre Association qui prend le nom de

VOUS et CAMON.

dont la présidente est Mme Armelle DEVIANNE.

Une note informative détaillée vous parviendra dans les prochains jours.

En attendant nous profitons de ce premier bulletin municipal de l'année 2007 pour vous présenter tous nos meilleurs voeux SANTE, BONHEUR, et PROSPERITE, et surtout du travail, la sécurité et la tranquillité pour tous.

                                            Pour le groupe des Elus de l'Opposition :

Michel PONTHIEU.

*

 

XXII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" MARS 2007, N° 37 :

paru sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Sur le D.O.B. « Débat d’orientation budgétaire » (Conseil Municipal 21 février 2007)

Depuis 6 ans, c’est-à-dire depuis avril 2001, M. le Maire fait valoir son talent pour donner aux D.O.B. successifs une allure de « valse de chiffres tronqués » :

Quand il s’agit de grossir les chiffres, il utilise les francs, il ajoute même une ou deux  décimales,

Quand il faut les diminuer ces chiffres, il a recours aux €, (monnaie officielle depuis plus de 6 ans) !

Tout est bon pour tromper l’opinion… ce n’est pas sérieux.

Parlons maintenant du D.O.B.avec trois mois de retard, l’année civile commençant le 1er Janvier !.

1° investissements, globalement nous sommes heureux  de voir ces travaux en voie de réalisation : ils ont été tout simplement initiés par l’ancienne municipalité et leurs financements  portés à la connaissance de la population respectivement en Juin 2000  et Janvier 2001.

Le choix des emplacements, la forme, le type, le style de gestion  auraient peut-être été différents,  mais la finalité est là et c’est bien l’essentiel.

Mais comme toujours, dans le D.O.B. il manque le mode de financement, les  projections financières à court, moyen et long termes.

2°Dépenses de fonctionnement et  dépenses courantes :  le noir le plus complet ! : aucun chiffre, aucune donnée.

Un D.O.B. sans une première présentation des charges de fonctionnement ! Incroyable…mais vrai !.

3° La dette communale. : Sur le tableau présenté en Francs, les chiffres de 7 colonnes sur 12 sont faux.

A mentionner cette autre manœuvre politique pour tromper l’opinion ! : la dette d’une collectivité est normalement calculée au 31 décembre d’une année. M. RENAUX  l’apprécie au 1er janvier !

Les chiffres de la dette, les vrais, ceux communiqués par la Préfecture de la Somme, vous les trouvez dans le bulletin municipal n° 34 de Septembre 2006.

Evolution de la dette.

De 2.807.572 € au 31 Décembre 2001, elle passe, (mais attendons toutefois  le chiffre officiel) à 2.058.086 € au 31 Décembre 2007 soit une baisse de 749.486 €, moins 27 % et non 50%.

Simple rappel : l’ancienne équipe municipale ayant laissé en Mars 2001, un actif de valeur disponible et réalisable supérieur à 2.000.000 d’€uros, il n’y donc pas lieu de pavoiser.

Avec un tel héritage confortable, cette dette aurait dû  baisser des deux tiers

Limités  par le règlement intérieur dans notre capacité d’expression, la suite de nos réflexions sur ce D.O.B. vous sera livrée dans le prochain bulletin municipal.

A bientôt donc,

 

                                        Pour l’Opposition Municipale : Michel  PONTHIEU,

 

*

 

XXII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" sept 2007, N° 39 :

paru sous la rubrique

    Expression de l'Opposition

 

Lettre ouverte à la population :

Ci-dessous copie intégrale d'une lettre adressée à Monsieur le Maire de Camon le 8 juin dernier, demandant que la priorité d'attribution des 25 logements pour personnes âgées, soit donnée aux habitants de Camon.

Monsieur le Maire,

Lors du Conseil municipal du lundi 4 juin 2007, je vous ai intérrogé en questions diverses vous demandant que soit créée une commission d'attribution de ces 25 logements à laquelle pourrait participer l'opposition municipale estimant que "l'attribution des dits logements pour personnes âgées devait se faire dans la plus grande transparence et sur des critères de choix élaborés"

C'est par la négative que m'avez répondu en estimant que vous réserviez et à vous seul le choix d'attribuer ces logements à qui il vous plaira et que vous n'aviez pas à nous communiquer vos critères de choix.

Inutile de vous dire que nous n'avons pas du tout apprécié votre diktat autoritaire pour un maire qui se dit démocrate et de plus avec d'immenses ambitions politiques.

Ceci dit, permettez-moi d'insister sur un critère important et que je vous demande expressément d'inclure dans vos critères de choix qui est celui de : "réserver en priorité ces logements aux personnes âgées originaires de la Commune, y habitant depuis de nombreuses années ou n'y habitant plus et qui souhaitent terminer leur vie au beau milieu de leurs amis d'enfance, dans leur commune natale ou d'adoption qu'ils aiment et au plus près de leur dernière demeure.

Merci à vous, Monsieur le Maire Renaux, de bien vouloir prendre en compte ma demande et dans l'attente de vous lire je vous prie de croire en l'assurance de mes sentiments respectueux.

                                                         Michel Ponthieu, ancien maire, conseiller municipal de l'Opposition.

 

*

XXIII. Dans le bulletin municipal "VIVRE CAMON" sept 2007, N° 40 :

paru sous la rubrique

    Expression de l'Opposition.

Sous la signature de François Rovillain, Daniel Varlet, Jacques Mansion :

 

"Seul élu de la liste qu'il avait présentée en 2001, François Rovillain s'est retrouvé bien isolé dans  les conseils municipaux et dans la représentation publique.

 

Cet isolement a induit en lui une désagréable impression de malaise. Il en a souffert ! Cela lui a ôté l'envie de communiquer et du coup c'est la démocratie locale qui en a souffert !

 

Aujourd'hui rejoint par deux autres conseillers municipaux d'opposition, il se sent libéré.

 

Il est toujours prêt à enrichir le débat démocratique.

 

Il a donc décidé de prendre enfin la part qui lui est réservée dans l'Opposition Municipale.

 

Il y a tant à imaginer et à mettre en œuvre à Camon.

 

Seul on ne peut rien ... ensemble on peut tout oser.  L'union fait la force !"

 

 

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