
DISTRICT,
AMIENS METROPOLE,
INTERCOMMUNALITE.
Avant propos :
Déjà le 22 novembre 1955,
Paul Garçon maire, le Conseil
Adhérait au groupement d'urbanisme d'Amiens :
"le Conseil considérant que l'extension et les aménagements de la ville d'Amiens ne pouvant être sans influence sur la Commune, que les voiries, réseaux, extensions industrielles, zonages, transports, universités etc.. ne peuvent être déterminés sans que soient considérés les intérêts communs,
décide d'autoriser M le Maire à donner l'adhésion de la Commune au groupement."
◊
15 février 1972.
Emile Baheu maire.
Fusion et regroupement avec Amiens ?
Le Conseil
rejette tout projet de fusion de communauté ou de district urbain.
Il estime toutefois qu'il pourrait être constitués entre les communes qui le décideraient librement
-
soit un syndicat d'études et de programmation qui pourra étendre ses compétences à la réalisation de travaux décidés d'un commun accord.
- soit des
syndicats à vocations multiples.
◊
Camon adhère au S.D.A.U.
(Schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme)
Si le tracé du prochain périmètre englobait la commune de Camon
le Conseil serait amené à étudier l'opportunité de la participation ultérieure à cette commission.
◊
30 janvier 1990. Mandat
de M. Albert Bécard.
Quelle forme de
coopération intercommunale dans l’agglomération amiénoise ? :
Dans l’immédiat
il apparaît indispensable de connaître la position de la ville d’Amiens
- d’une part, quant au contenu de la structure intercommunale éventuellement proposée
- d’autre part quant aux conditions de représentation des communes concernées.
Il s’agit de :
ALLONVILLE, ARGOEUVE, BACOUEL, BLANGY-TRONVILLE,
BOVES, CACHY, CAMON, DREUIL, DURY, GLISY, LAMOTTE-BREBIERE, LONGUEAU, PONT DE METZ, POULAINVILLE, RIVERY, SAINT FUSCIEN, SAINT SAUVEUR, SALEUX, SAVEUSE et VERS SUR SELLE.
◊
14 septembre1990.
le projet JOXE sur le regroupement des communes.
Le District ! : Riposte générale.
Le projet
est si grave qu’il mobilise les élus municipaux et les conseillers au delà des
clivages politiques.
En effet,
"Imposer un regroupement autoritaire de communes avec transfert de charges et dessaisissement de pouvoirs
équivaut à terme disparition de milliers de communes !"
“ Pour que la communauté de villes ne soit pas créée, il faut
qu'un tiers
qu'au moins des conseils municipaux des communes concernées, représentant plus
du tiers de la population, y soient opposés.
Or, dans
l’agglomération amiénoise la population de toutes les communes périphériques
est inférieure à 1/3 de la population de l’agglomération. “
"Tout passerait donc sous la compétence d’Amiens" ajoute le Maire,
1 délégué par tranche de 1000 habitants : donc 135 sièges pour Amiens, 30 sièges pour l’ensemble des communes périphériques !
Les 4 taxes seraient levées par la Communauté de Villes.
Sur la feuille
d’imposition , une colonne supplémentaire pour la Communauté.
La Taxe Professionnelle serait perçue à la place de la commune pour toutes les entreprises installées après cette création.
L’association des maires de France qui regroupe 33000 maires dénonce cette perspective.
Après cet exposé du Maire, la parole est donnée à un conseiller socialiste.
Il critique le maire pour sa désinformation
et ajoute :
- Sur les 3 projets de Joxe, le maire n’a vu que le 2ème.
- Ce projet évite le morcellement, l’éparpillement qui coûte cher.
- Ce regroupement doit permettre aux communes de s’en sortir mieux.
Ce conseiller évoque Paris et l'éparpillement des décisions.
- Il critique l’attitude “globalement négative” du maire alors que dans l’esprit de la loi, réside davantage de démocratie.
Un autre conseiller de la Majorité cette fois, fait remarquer :
- qu'il s'agit
d'un transfert de compétences pour des choses trop importantes,
- que la
menace de la disparition du rôle des communes demeure.
- Coopération
? : d’accord mais sur la base du volontariat.
Bref il n’y
croit pas. (Cf Lille, Roubaix…)
Un autre conseiller également de la Majorité :
"Il s'agit d'un retour en arrière,
dit-il, Que deviennent les acquis de la Révolution Française, d'où sont nées les 36 000 communes
? La France est le seul pays a avoir une telle richesse démocratique
!".
Le Maire
conclut :
extrême méfiance !
Il indique que dans son souci de s’informer du mieux possible, il s’est rendu à la réunion organisée par le député socialiste.
Il s’élève contre l’idée selon laquelle "10 pauvres qui se mettent ensemble font 1 riche !"
Les intérêts des communes sont différents : ainsi l’équipe municipale de Camon a été élue sur des
projets de développement.
Celle de Lamotte-Brebière
sur la volonté de rester un petit village.
C’est Amiens qui décidera de tout. Et la politique de Gilles de Robien est de faire d’Amiens la ville vitrine d’où seraient chassés tous les revenus modestes et les cas sociaux
!
Les transports risquent une hausse sensible, les transports en commun pourraient être concédés au privé.
Ajouter à cela une nouvelle imposition..!
◊
Un conseiller de l'Opposition
regrette
une fois de plus "n’avoir entendu que des critiques alors qu’il y a des choses positives."
Le président : "elles sont extrêmement maigres". Il ajoute :
" le ministre dernièrement à mis de l’eau dans son vin.
L'expérience rend prudent…!
Le
Maire donne la parole à un Camonois dans la salle :
Il indique qu’habitant précédemment Dunkerque, il y a vu la création d’une communauté urbaine.
Ses impôts locaux ont alors augmenté de 20% la première année, de 10% la 2ème.
Il ne croit pas que le regroupement des communes puisse éviter les gâchis puisque à "Dunkerque après la création de la communauté urbaine, trois palais de congrès semblables ont été édifiés dans des communes différentes sur une distance totale de 5 km !"
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Janvier 92 :
UN DISTRICT ? POUR FAIRE QUOI ?
"Nous n'avons pas attendu le District pour pratiquer la coopération intercommunale,
s'exprime Albert Bécard, et ce, depuis plus de 20 ans.
Si les communes sont représentées au sein du District en fonction de leur seul nombre d'habitants, nos petites villes périphériques auront droit à des strapontins et nous serons écrasés par Amiens.
Nous n'entendons pas nous faire manger." écrit le maire dans un
édito.
Dans l’immédiat ajoute-t-il il
apparaît indispensable de connaître
- la position de la ville d’Amiens,
- les conditions de représentation des communes concernées.
◊
2 juillet 1992
PROJET DE COOPERATION INTERCOMMUNALE.
Un conseiller demande si cela se traduira par une baisse de la part communale des impôts locaux,
Albert Bécard indique qu’il ne la voit pas car il n’y aura pas de véritable transfert de compétence sauf pour les transports.
Il ajoute : "Actuellement la commune verse une subvention de 37 000 francs qu’elle ne versera plus".
24 juin 1993
District
:
le Président rappelle la démarche essentielle :
une défense résolue, vigilante, et combative des libertés communales,
une coopération limitée au nécessaire.
◊
Acte de
naissance du District :
1er janvier
1994
◊
1 mars 1994
IMPOTS LOCAUX et le DISTRICT.
Alourdissement de l’imposition locale en 1994 dû à la création du District : 560 000 f pour Camon.
Un transfert de charges d’environ 260 000 f (dépenses sécurité-incendie) sera réalisé au profit de Camon.
Mais,
les autres 300 000 francs : qui paiera ? les familles ou la commune en restreignant ses dépenses.
La solution réside dans l'augmentation des recettes ? la réduction des dépenses ?...ce qui voudrait dire suppression d’avantages, de services, d’investissements ?
◊
DISTRICT : LES ELECTIONS PROCHAINES de 1995.
Un adjoint, lors du Conseil municipal,
livre quelques réflexions sur le déroulement de l’élection des Vice-présidents
et membres du bureau du District.
“Du fait de l’action menée par Albert Bécard pour que la structure intercommunale ne soit pas trop contraignante pour les communes périphériques, celui-ci a été sanctionné par la droite.
Il a été l’un des principaux animateurs de l’action depuis le début.
C’est donc un brevet de bonne conduite et un certificat d’efficacité que la droite lui a décernés.
M. de Robien et son équipe de droite n’acceptent pas l’expression d’une volonté qui dérange : c’est
leur façon d’être démocrates et tolérants !
Albert Bécard, élu communiste suppléant de Monsieur Gremetz aux dernières législatives, cela dérange aussi.
Ce qui se passe actuellement dans la perspective des municipales de 1995, s’inscrit bien dans cette offensive de la droite pour renforcer son hégémonie sur Amiens et son agglomération.
N.B. il
s'agit de la campagne menée par Michel Ponthieu.
Mais là, ce sont les citoyennes et les citoyens qui décident
! “ Ajoute-t-il
◊
6 septembre 1994,
sous le mandat
de Albert Bécard.
District
: Préparation de la fête de
“l’Association Sourire à l’Avenir”
du 2 et 3
octobre 1994.
Camon doit verser 1341 francs. (la subvention de la ville d'Amiens, étant de 150 000 francs et la participation des communes de 50 000 francs)
Un conseiller fait remarque que la dite association est celle qui a organisé en 1989 l’élection de Gilles de Robien !
Bref, après discussion le
Conseil décide de ne pas participer à cette “mascarade démagogique”.
◊
Le 1er janvier 2000,
le District du Grand Amiens
se transforme en
communauté d’agglomération dénommée :
AMIENS – METROPOLE.
Cette communauté
regroupe les 20 principales communes de l’agglomération amiénoise dont
CAMON.
OBJECTIFS
D’AMIENS METROPOLE
« Réunir pour
Faire Plus. »
Quelles sont les compétences d'Amiens
Métropole ?
Son président ? : Gilles de ROBIEN.
- Le développement économique : Aide notamment à
l’aménagement de la Zone d’Activités de la Blanche Tâche.
- Les transports en commun : Augmentation de la fréquence des
passages et surtout la desserte du PETIT CAMON
- La relance de la culture maraîchère des hortillons.
- La collecte et le traitement des déchets ménagers
- L’eau et l’assainissement des eaux usées
- Le développement des nouvelles technologies de l’Information (N.T.I.C.)
- Les politiques de développement culturel et sportif.
« AMIENS METROPOLE » prend en charge le
traitement des 7 postes d’animateurs de « Espace Culture et Loisirs, » et
des 10 postes de professeurs de l’école de musique...
- Création et aménagement des voiries communautaires...
◊
M. RENAUX, maire, Dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" mars 2003, N°16 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Michel
Ponthieu écrit :
DROIT DE
REPONSE.
Référence
: article du bulletin municipal n° 15 février 2003, article intitulé
"UNE
BONNE NOUVELLE"
La bonne
nouvelle, c'est la loi, applicable à toute la Communauté d'Agglomération
qui impose le paiement intégral des travaux réalisés par "la
Métropole".
Camon
s'est donc vu rembourser 1,681 million de francs.
Cette
somme avait été payée par l'Ancienne Municipalité pour travaux exécutés
sur la voirie communautaire.
(N.B. Les
voiries communautaires "Métropole" se limitent exclusivement à celles
qu'empruntent les bus de la SEMTA).
A rappeler
que ces travaux avaient été votés à l'unanimité par le Conseil Municipal
de l'époque, y compris par MM RENAUX, CUVILLIER, Mme ROUSSEL etc...
Nous nous
réjouissons que Camon récupère cet argent. Nous veillerons à son
utilisation.
◊
Jean-Claude RENAUX, maire,
dans
le bulletin municipal "VIVRE CAMON" juillet 2003, N°18 :
sous la
rubrique
Expression de
l'Opposition
Michel
Ponthieu écrit :
Réflexions sur
les projets AMIENS-METROPOLE pour 2003-2010 :
I.
AMIENS-METROPOLE avait demandé au Maire de Camon de réunir le 20 mai 2003,
tous les élus municipaux (Majorité et Opposition).
La
Communauté d'Agglomération présentait ses projets pour les 7 années à venir.
Aucun
conseiller de l'Opposition n'a été invité.
Bel exemple
de démocratie :
II. LUNDI
23 JUIN 2003 18 h 00, salle Aragon : Michel PONTHIEU, Armelle DEVIANNE,
Jean-Pierre TRYOËN de l'Opposition, quelques Camonois, 40 pour être
précis ont assisté à la réunion publique sur la présentation des projets
d'AMIENS-METROPOLE,
Camon y
fait figure d'enfant pauvre et les grands dossiers susceptibles d'intéresser
le territoire de la Commune, tels l'accueil des gens du voyage, l'autoroute
A 24 n'ont même pas été abordés.
Pas plus
d'ailleurs que le projet de la gare et le projet CHEMETOV et ses
conséquences sur les terres des Hortillonnages des deux côtés de la rue de
Verdun.
Qu'en
pensez-vous ?
◊
SAMEDI 20 DECEMBRE 2003.
Courrier Picard, sous la plume de
Christophe Berger et Catherine Fagart :
"le prix de l'eau et des ordures
ménagères augmentent dans l'indifférence." :
- 8% d'augmentation sur la taxe
des ordures ménagères,
- une hausse de 5% sur le prix de
l'eau,
- un budget transport qui
flambe...
De quoi inquiéter les élus d'Amiens Métropole ?
Et bien non !
ajoute le courrier,
"ils ont voté favorablement et à
l'unanimité..."
malgré, il est vrai quelques recommandations ...
telle
"savoir mieux communiquer avec la population".
◊
1er JANVIER 2004
Rejoignent la METROPOLE :
CLAIRY-SAULCHOIX, CREUSE, REVELLES, BOVELLES,
PISSY, GUIGNEMICOURT...
◊
A Gilles de Robien,
président d'Amiens Métropole,
question du journaliste du
Courrier Picard, 4 février 2006 :
Quelles sont les communes qui
vont rejoindre prochainement Amiens-Métropole ?
"Nous sommes en relation avec Saint Sauflieu,
Hébécourt, Estrées sur Noye, et Rémiencourt.
Le rôle d'Amiens Métropole n'est pas de
démarcher pour agrandir son territoire mais de voir dans quel cadre peut
s'inscrire une coopération avec de nouvelles communes"
◊
Chacun son truc : Courrier
Picard 4 février 2006 :
Dans le cadre de l'enquête sur le P.L.U. (Plan Local d'
Urbanisme), il est question d'un concours d'idées sur
la restructuration du parc de la Hotoie :
Un élu socialiste met en garde :
"qu'on ne le fasse
pas sur le modèle du Parc Saint Pierre, ce site
(de la Hotoie) ne mérite pas un
délire minéral trop marqué!"

"parc Saint Pierre,
délire minéral !" :
Il doit y avoir une erreur sur
la personne !
◊
A propos de l'élargissement
d'Amiens Métropole à six nouvelles communes, lors du Conseil d'Agglomération
du 28 septembre 2006, Laurent Cuvilliers, adjoint au Maire
Jean-Claude Renaux du PC, fait part de sa réaction dans le "VIVRE
CAMON" N°35 de novembre 2006.
N.B. : il s'agit de
Saint Sauflieu, 900
habitants, brigade de gendarmerie,
Hébécourt, à 7 km
d'Amiens,
Estrées sur Noye, 102
mètres d'altitude, 13 km d'Amiens,
Rumigny, et sa plateforme
de stockage et de compostage des déchets verts,
Grattepanche, 13 km
d'Amiens, son église du XVIème, ses muches...
Rémiencourt, son château
du XVIIIème siècle,
Extraits de l'intervention de
Laurent Cuvilliers :
"Que les 6 communes souhaitent
intégrer Amiens Métropole, c'est une chose mais cela n'est pas sans poser de
questions.
En 1994, 18 communes mettent
en place le District du Grand Amiens en définissant un territoire
géographique précis en cohérence avec le développement de l'Agglomération :
emploi, zones d'activités, logement, infrastructures, voiries, réseaux...
En 2000, cela devient Amiens
Métropole avec le transfert d'un maximum de compétences pour obtenir de
l'aide financière.
2006, actuellement nous sommes
27 communes, demain 33.
Si certaines elles sont
relativement proches de la Ville-Centre, d'autres sont à plus de 20 km.
Quelles peuvent être la
pertinence et la cohérence d'un périmètre aussi long aussi éloigné parfois ?
Des villages se situent plus
près d'autres communautés de communes ? Je pense à Rémiencourt avec
Ailly-sur-Noye.
...Comment allons nous
répondre à ces nouvelles localités quant aux demandes en matière de
transport, eau, assainissement, collecte des déchets ménagers ?
Quelles richesses apportent
ces Communes ?
Avons nous évalué le coût
financier et humain de l'intégration de ces communes ?
J'en profite pour poser la
question de la règle de représentativité de 55 % pour toutes les communes,
et 45 % pour Amiens..."
Michel PONTHIEU de l'Opposition réagit :
"les
conseils municipaux des communes membres devaient être consultés sur
l'adhésion pure et simple de ces six communes. A partir de là, les
conseillers municipaux peuvent répondre par « oui » ou par « non » ou tout
simplement s'abstenir.
Dans le
rapport administratif, M. Cuviliers, vous anticipez l'avis du Conseil
Municipal de Camon en vous prononçant contre ces adhésions, avant toute
discussion.
Ceci dit,
et à partir de l'article paru dans votre bulletin municipal de novembre 2006
sur ce sujet, j'ai voulu vérifier les éléments avancés et j'ai constaté que
si je trace un rayon de 11 kms à partir du centre d'Amiens, je constate qu'à
ce jour que les 27 communes adhérentes d'Amiens Métropole sont toutes à
l'intérieur de ce périmètre et que cinq des six nouvelles communes le sont
également – seule la commune de Remiencourt serait à 12 kms.
Je pense
qu'à l'intérieur d'un rayon de 15 kms autour de la grande ville, tout est
possible. Bloquer aujourd'hui l'adhésion de ces six communes, c'est mener un
combat d'arrière garde. Le périmètre de notre communauté d'agglomération
doit s'agrandir et s'étoffer si nous voulons garder des espaces de détente
et poursuivre le développement de l'habitat tout en sauvegardant notre
environnement.
Le prix du
foncier de la grande ville et des communes environnantes est devenu
insupportable pour un ménage au revenu moyen qui souhaite investir dans une
maison ou même un appartement. De plus, il faut savoir que de nombreux
travailleurs souhaitent vivre à la campagne avec les avantages de la grande
ville, notamment les transports et c'est bien normal, quand on voit ce qui
se passe dans certains quartiers d'Amiens et des communes voisines. Pour que
ces salariés puissent vivre correctement à la campagne et investir en dehors
de leur lieu de travail, il faut leur donner les moyens de vivre comme à la
ville centre et avec les mêmes avantages que les habitants d'Amiens.
Alors de
grâce, pensons à ces gens qui veulent plus de tranquillité, plus d'oxygène
et plus de sécurité. C'est en acceptant de donner plus de moyens à ces
villages que nous construirons une agglomération plus homogène et plus
solidaire. Faisons preuve d'abord de compréhension et de solidarité.
Savoir que
toutes les communes d'Amiens Métropole ont bénéficié de la dynamique
déployée par notre communauté d'agglomération, et que, la grande ville a
participé largement aux financements de tous les investissements rentrant
dans la compétence d'Amiens Métropole, qu'aucune de nos communes n'auraient
pu se payer seul sans Amiens.
Essayons,
sur ce sujet de dépasser les clivages politiques qui, dans tous les cas
bloquent le développement et l'expansion économique de notre agglomération.
Ne soyons pas égoïstes, essayons de regarder un peu plus loin que par le
bout de la lorgnette.
J'invite
donc tous les élus présents autour de cette table à réfléchir à nouveau sur
leur positionnement et à ne pas suivre la ridicule proposition politique et
d'arrière garde proposée et je vous invite Mesdames et Messieurs mes chers
collègues, à voter l'entrée de ces six communes dans notre collectivité.
Merci à vous. »
Monsieur RENAUX répond que Monsieur
PONTHIEU a le droit d'être en désaccord sur le fond avec la question
soulevée. Simplement, la fin de son intervention est à la limite de
l'irrespect et c'est de trop. Il s'agit d'une proposition, elle est toute
aussi respectable que celle que fait Monsieur PONTHIEU et aucun jugement de
valeur n'a à être émis sur la question...

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