Le 3
juillet 1853, Monsieur le Curé (abbé Fissot) expose au Conseil de
Fabrique, gestionnaire de la paroisse, combien le crime qui s'est commis
à l'église dans la nuit du 16 au 17 février la profondément affligé et
"toutes les âmes vraiment chrétiennes avec lui."
Après
avoir rappelé tout ce que ces sacrilèges malfaiteurs osèrent dérober
dans cette nuit trop mémorable pour la religieuse paroisse de Camon, il
fait part au Conseil du moyen qu'il a pris, des démarches qu'il a
faites, pour réparer et le sacrilège commis sur la personne de Notre
Seigneur et la perte matérielle pour l'église dans les objets volés.
Le 29
mai, en terminant la procession du Saint Sacrement,

la
procession, bedeau en tête.
une
amende honorable a été faite à Notre Seigneur, en réparation publique et
solennelle par toute la paroisse réunie à la porte du bas-côté neuf qui
servit d'entrée aux voleurs.

à
droite, la porte par laquelle "ils" sont entrés.
Le 24
mars 1853 sont rachetés de nouvelles boîtes aux saintes huiles,
le 18
mai, sont payés divers ferrements placés après le vol à toutes les portes de
l'église,
le 29
mai, ont été offerts par l'évêché à la paroisse, par Mgr de Salinis,
une chasuble et par la communauté du Sacré-Coeur de l'Oratoire, une
étole.
le 7
juillet, sont rachetés avec les offrandes volontaires des habitants de la
paroisse et de quelques personnes étrangères, un calice et un nouveau
ciboire tout argent pour remplacer ces deux mêmes objets volés.
rapport
signé : Fissot, Caron, Darras, Ravenel, Delavier, Visseux, Lefévre.
29
septembre 1892 :
le
Conseil de Fabrique décide de faire poser une serrure à trois clefs sur
le tronc de l'église.
27
février 1906 :
Le
Conseil de Fabrique, qui administre les finances de l'église, ne trouve pas le coffret en sûreté dans
l'église, suite aux vols commis les années précédentes. En
conséquence, il accepte
l'offre de M. de Morgan,
de la descendance de
Marie-Jacques-Charles MORGAN (maire de 1812 à 1830) de prendre chez lui ce qui en reste pour servir
le culte catholique.
